LeRoi Mohammed VI a appelé, samedi, à la création d’un mécanisme chargé d’accompagner les compétences et les talents marocains à l’étranger, d’appuyer leurs initiatives et leurs projets, soulignant la nécessité d’établir une relation structurelle suivie avec ces compétences, y compris avec les Marocains juifs.Dans un discours adressé à l’occasion du
How do you want to study today?LearnFocus your studying with a pathMatchGet faster at matching termsTerms in this set 223Sets found in the same folderCommentles sites du patrimoine mondial marin gèrent avec succès les espèces exotiques envahissantes . mercredi 16 juin 2021. Le 20 mai 2021, des experts en espèces exotiques envahissantes et des équipes de gestion locales des 50 sites du patrimoine mondial marin de l'UNESCO se sont réunis en ligne pour partager les leçons apprises en matière de prévention et 1 Dans quel pays peut-on rencontrer des Lesbiens et des Lesbiennes ? La Turquie L'Italie La Grèce L'Espagne 2 Laquelle de ces langues n'est pas parlée par des Inuits ? L'inuktitut Le sami L'inupiaq Le groenlandais 3 Comment appelle-t-on les premiers habitants de la Nouvelle-Zélande ? Les Aborigènes Les Maoris Les Canaques Les Papous est un service gratuit financé par la publicité. Pour nous aider et ne plus voir ce message 4 Dans lequel de ces pays d'Afrique les Massaïs vivent-ils ? Le Kenya L'Afrique du Sud Le Cameroun La Somalie 5 Comment appelle-t-on les habitants de la Principauté de Monaco ? Les Monaquais Les Munichois Les Monégasques Les Monacaux 6 Quelle langue indigène est la deuxième langue officielle du Paraguay ? Le quechua Le tupi L'arawak Le guarani 7 Lequel de ces peuples autochtones ne peut-on pas rencontrer en Russie ? Les Tchouktches Les Ouïghours Les Nénètses Les Bouriates 8 Dans quel pays peut-on entendre parler cebuano, ilocano et tagalog ? Les Philippines L'Indonésie La Malaisie Le Sri Lanka 9 Quel nom donne-t-on aux habitants du Caire, la capitale de l'Égypte ? Les Cairiens Les Cairois Les Cairotes Les Cairites 10 Comment appelle-t-on à la fois un habitant et la langue parlée aux Îles Kiribati, dans l'océan Pacifique ? Gilbertin Tungaruan Wallisien Marshallais 11 Dans lequel de ces pays peut-on aller à la rencontre des Himbas ? Le Zimbabwe Le Congo Le Nigéria La Namibie 12 De quel pays d'Europe surnomme-t-on les habitants les Magyars ? La Bulgarie La Moldavie La Hongrie La Croatie 13 Aux États-Unis, quel nom donne-t-on à la langue parlée par les indiens Dakotas ? Le wakota Le kakota Le lakota Le takota 14 Quel peuple du Nord de l'Afrique parle une langue parfois appelée tamazight ? Les Peuls Les Touaregs Les Dogons Les Nubiens 15 Dans quel pays vivent les Kalash, un peuple d'origine indo-européenne ? Le Pakistan La Thaïlande L'Irak La Mongolie 16 Avec le Mexique, dans lequel de ces autres pays d'Amérique Centrale vit la majorité des descendants des Mayas ? Le Costa Rica Le Guatemala Le Panama Le Nicaragua 17 Quel autre nom que "Féroïens" peut-on donner aux habitants des Îles Féroé ? Féroésiens Féroïtes Fervégiens Féringiens 18 Quel peuple de Russie a pour capitale Kazan et est d'origine turque ? Les Abkhazes Les Ossètes Les Tatars Les Iakoutes 19 Quel nom donne-t-on à la langue parlée majoritairement au Cambodge ? Le khmer Le dzongkha Le ladakhi Le khalkha 20 Dans quel pays peut-on croiser des Saskatchewanais ? Le Canada L'Australie L'Inde Le Botswana
Enpremier lieu les habitants, également désignés les gentilés de Périgueux sont appelés les Bédouins. Si vous croisez des Pétrocoriens lors d’une promenade au marché ou à la brocante de Périgueux (24000) vous pourrez en discuter avec eux. Pour votre information les gens de Périgueux habitent à une altitude moyenne de 110 mètres.
En admettant qu'un atome de cuivre libère un électron de conduction, calculer la vitesse moyenne v de ces électrons correspondant à un courant de 10 A circulant dans un fil de section droite s=1 mm 2. Dans de . Les xv e et xvi e siècles sont des périodes importantes dans l'histoire du monde car elles voient la naissance d'une première mondialisation. Messages 1513 Localisation Les habitants du Kenya sont appelés les kenyans. La province du Dauphiné est une ancienne province française intégrée au royaume de France en vertu du traité d'union du Dauphiné à la France en 1349, et dissoute par le décret de la division de la France en départements en 1790, lors de la Révolution française. › Décrire comment la monarchie absolue est critiquée par les philosophes des Lumières. comma appel le zabitan de kenya. Histoire de l'URSS Frise chronologique. Pays. Les pays du Sud diversité et problèmes. Sous la seconde République 1848-1852, le Président de la République était élu au suffrage universel direct il n'y en a eu qu'un seul Louis-Napoléon Bonaparte. Il détermine l'activité économique d'un pays, sa variation est son taux de croissance. Cependant, cela ne doit pas être confondu avec les indiens d'Amérique dont le nom est issue d'une erreur commise en 1492 par Christophe Colomb qui croyait être arrivé en Inde. Rimouskois, Rimouskoises L'Hôtel de Ville et le musée Jehanne d'Arc. L'hétérogénéité du Sud est croissante, alors que le Nord développé est partagé entre le Nord occidental, toujours développé, et le Nord oriental en transition. En écrivant le mot sans la majuscule, alors le thème sera utilisé comme un adjectif qualificatif. Il réunit quatre pays distincts Les habitants de ces pays ont donc tous deux nationalités ». Deux fois par an, le FMI diffuse une très grande quantité de données sur la puissance économique des pays dans le monde, dont le produit intérieur brut PIB. Comment s'appelle les habitants du Kenya. Comment appelle-t-on un roi qui possède tous les pouvoirs ? [.] Le coronavirus, nommé Covid-19» par l'OMS, parti de la ville chinoise de Wuhan, continue de se répandre inégalement d'un continent à l'autre. Il conte les aventures d'un grand singe vivant dans une île peuplée d'animaux préhistoriques. … Le démon nom des habitants de la Suisse est Suisse / Suissesse. La Belgique / b ɛ l ʒ i k / [a] Écouter ; en néerlandais België / ˈ b ɛ l ɣ i ǝ/ [b] Écouter ; en allemand Belgien / ˈ b ɛ l g i ə n / [c] Écouter, en forme longue le royaume de Belgique [d], est un pays d'Europe de l'Ouest, bordé par la France, les Pays-Bas, l'Allemagne, le Luxembourg et la mer du il s'agit d'une monarchie constitutionnelle . Pendant la Seconde Guerre mondiale, Saint-Pierre-et-Miquelon rejoint le général de Gaulle et devient en 1946 un avant-poste TOM. . Comment appelle t-on les habitants de Montréal? Kenyan pour un homme Kenyane pour une femme. Comment on appelle les gens du Zimbabwe ? Les habitants de l'émirat s'appellent les Dubaïotes ou Dubaïotes. De même, sachez que ces 2 mots sont spécifiquement utilisés pour désigner les habitants du pays de l'Inde. 33 comment appelle t-on les habitants de Monaco 2; . Les envahisseurs turcs du Nord et les habitants de Chypre étaient divisés par une ligne verte . Un colon un habitant de la métropole venu s'installer dans une colonie, et ses descendants. Coronavirus chez nos voisins les Pays-Bas interdisent tout rassemblement jusqu'au 1er . Parce que les journalistes ont un faible pour les . A chaque utilisation, le seigneur prélève une partie de ce qui est moulu ou cuit. Quand partir à ST . La Voix du Nord. 1 - Tuer le lion de Némée, un animal réputé invulnérable et rapporter sa peau. 2. Voici la liste des gentilés le nom des habitants de tous les pays Afghanistan un Afghan, une Afghane. Le terme gentilé /'É'̃. comment sappelle les habitants de Jérusalem. Selon le proverbe, qui est roi au royaume des aveugles ; Quel est le rôle de la bce ; où relier un dossier ; Vrai ou Faux Les sirènes nagent avec . Masculin singulier. Il y a du changement dans le classement. Les habitants du Royaume-Uni sont britanniques. Comment s'appelle les habitants du Pays de la Loire ? Afrique du Sud un Sud-Africain, une Sud-Africaine. Le nom le plus long du pays est considéré comme le Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d'Irlande du Nord, qui compte 42 lettres. Les Suds se partagent en trois catégories les pays émergents en développement rapide . Ce sont les Phéniciens qui ont fait la scène sur la route d'Essaouira à Casablanca, une ville antique appelée Anfa. Le servage n'est officiellement aboli qu'en 1861. A. Lomon est à l'époque un journaliste qui signe les dépêches internationales, en particulier ayant trait à la guerre de Sécession. Les Départements et Territoires d'Outre-Mer ou France d'Outre-Mer, sont l'appellation usuelle des terres françaises situées hors de la Métropole. La vie d'Homère. Les habitants sont les Nigériens et les Nigériennes. 85 % de la population vit de l'agriculture. Ces célébrations dureront 4 jours. De la IIIe République 1870-1940 à la IVe République 1946-1958, il fut élu par les membres de l'Assemblée nationale . Ses habitants sont appelés Angelenos quelquefois Angelinos les Angelins Le Royaume-Uni United Kingdom en Anglais compte plus de 60 millions d'habitants. Alors qu'il était prévu que les maisons ne gardent cette couleur que pendant le tournage, les habitants ont décidé de garder la couleur bleue afin d'attirer les touristes. dans la partie orientale de l'État. Comment Appelle-t-on les habitants de St. Barth ? With a popu lation 325 000 inhabitants is the largest inland Australian city, which is loc ated in. Australie inté rieur, qui est situé. Answer Submitted by Answiki on 11/29/2021 at 065117 PM UTC. Deux modèles s'opposent sur les contours et la signification de l'égalité d'accès aux . Avec un Produit National Brut par habitant de dollars, les Emirats Arabes Unis figurent parmi les Etats les plus riches du monde. Mais c'est en Afrique que la population croît le plus, du fait des taux de fécondité nettement plus . Dubaï s'impose comme la véritable ville des expatriés, et les changements introduits en 2022 ont ouvert encore plus d'opportunités. Il n'y a pas de dénomination spécifique au Royaume-Uni. Nous vous rappelons qu'un goy est un terme désignant les habitants d'un lieu ville, département, région, pays…. Parfois méconnues des compatriotes de Métropole . Comment appelle-t-on les habitants du kenya. Il existe six massifs montagneux en France métropolitaine les Alpes Nord et Sud, les Pyrénées, le Jura, les Monts du Centre, les Vosges, la Corse. Probablement qu'elle était alors la plus grande ville du monde. Voici une carte des régions d'Espagne qui vous permettra de retrouver où se parlent ces langues. Les habitants de l'émirat s'appellent les Dubaïotes ou Dubaïotes. Les impôts seigneuriaux. comment appel t-on le peuples qui vivent au kenya. Pour votre information les gens de Périgueux habitent à une altitude moyenne de 110 mètres. En 1914, la Russie du Tsar Nicolas II compte 170 millions d'habitants. Le bâtiment de 1848 est inspiré de la Renaissance italienne. Comment appel-t-on les habitant de kenya. La manière de consulter les électeurs . Donc, vous aurez compris que la correcte appellation des habitants de l'Inde est indiens ». Le cens. Dubaï s'impose comme la véritable ville des expatriés, et les changements introduits en 2022 ont ouvert encore plus d'opportunités. Les habitantes de Feyzin féminins Concernant les habitantes filles et femmes de Feyzin vous utiliserez le terme de Feyzinoises. Aujourd'hui, pourquoi les joueurs du LOSC sont-ils des dogues ? Catégorie > Histoire et géographie Comment appelle-t-on les habitants de Rimouski? Le roi de la jungle "King Kong" est devenu un classique du cinéma et la scène dans laquelle le gorille géant affronte des avions sur le toit d'un gratte-ciel . On trouve dans leurs écrits les premières inscriptions du nom Pékin » pour désigner la capitale du Royaume central. habitant de jérusalem. › Identifier les principales idées des philosophes et la façon dont elles se diffusent dans la société. Coronavirus, en direct Bruno Le Maire appelle les entreprises à verser une prime aux salariés qui continuent de travailler. Avec 300 dessins, maquettes, objects publicitaires, cartons de vitraux exposés dans quatre salles. Une éclipse lunaire totale, également connue sous le nom de "Lune de sang", était visible depuis l'Amérique du Nord. Les indiens et leur spiritualité Chaque dirham émirati est divisé en 100 fils et le taux de change approximatif est de 4,10 dirhams pour 1 euro.. Est-ce que Dubaï est un pays riche ? afin de désigner par le vote une personne qui se présente à une élection. " C'est devenu très intense ces trois . D'après Hérodote, Homère serait né à Smyrne, en Asie Mineure l'actuelle Turquie. June 27, 2012. Un peu partout en Angleterre et même au-delà, on se prépare activement à fêter les 70 ans de règne . Blague à part, outre le caractère cocasse de la "scène" , c'était un vrai moment de franche rigolade sur le dos de ces malheureux habitants de "petit sérré", qui n'ont rien demandé à . ils s'appellent les montréalais et montréalaises Comment appelle-t-on les habitants d'un royaume? Avec une population 325 000 habitants est la plus grande vil le d. '. La monnaie officielle de Dubaï est le dirham des Émirats arabes unis Dh ou AED. comment appelle t-on les habitants du kenya?. 2 - Tuer l'hydre de Lerne, un monstre possédant plusieurs têtes qui se régénèrent. Cependant, cela ne doit pas être confondu avec les indiens d'Amérique dont le nom est issue d'une erreur commise en 1492 par Christophe Colomb qui croyait être arrivé en Inde. . Les conquêtes coloniales. Les autres noms ou surnom . Les banalités. Elle s'étend sur plusieurs collines au pied de la Sierra Nevada, au confluent de trois rivières, le Beiro, le Darro et le Genil . Jetons un coup d'œil à ce que c'est vraiment de vivre à Dubaï. Calculer le nombre d'atomes de cuivre par unité de volume. ». La conquête de l'Afrique et de l'Asie. Une éclipse lunaire totale, également connue sous le nom de "Lune de sang", était visible depuis l'Amérique du Nord. LE CERCLE/ECLAIRAGE - Suppression de maternités, fermetures de classes, gare moins bien desservie. A voir aussi Où partir au Bahamas en décembre ? Les États-Unis / en forme longue les États-Unis d'Amérique N 1, également appelés informellement les USA ou moins exactement l' Amérique en anglais United States, United States of America, US, USA, America , sont un État transcontinental dont la majorité du territoire se situe en Amérique du Nord. Comment appelle-t-on les habitants de Rimouski? Institut Pasteur, à Paris, novembre 2014. Au départ, il ne devait y avoir que 10 travaux, mais comme Hercule fut aidé pour l'Hydre et payé pour les écuries d'Augias, Eurysthée lui en rajouta 2 ! Blague à part, outre le caractère cocasse de la "scène" , c'était un vrai moment de franche rigolade sur le dos de ces malheureux habitants de "petit sérré", qui n'ont rien demandé à . 0. Les princes Grimaldi se succéderont jusqu'à Albert II sans jamais être rois puisque Monaco n'est pas un royaume. Le Canada arrive au premier rang des pays du G7, en grande partie en raison de l'immigration. c. Un roi absolu. le/ désigne les habitants d'un lieu, village,… Pourquoi on dit Pékin ? les habitants de jerusalem s'appelle. Publié 12 Août 2014 à 15h32 Temps de lecture 2 min. Who Is Stephanie Jarvis Brother Gerry, Perte Marron Islam, Amortissement Bien Immobilier Lmnp, Jazztvshow Snapchat, Agence De Communication Toulouse, Voyant Moteur Contrôle Technique 2020, évaluation Nouveaux Outils Pour Les Maths Ce2, Format De Renommage Photo,
Nousavons appelé les uns et les autres au dialogue. Mais nous avons constaté que le dialogue n’a pas été au rendez-vous et nous avons assisté à une installation de deux chefs de cantons et cela devient une crise. C’est pour cela que nous nous sommes concertés d’abord à Ouagadougou et ensuite venir sur le terrain rencontrer les différentes parties et leur faire
Voici la liste des gentilés le nom des habitants de tous les pays Afghanistan un Afghan, une AfghaneAfrique du Sud un Sud-Africain, une Sud-AfricaineAlbanie un Albanais, une AlbanaiseAlgérie un Algérien, une AlgérienneAllemagne un Allemand, une AllemandeAndorre un Andorran, une AndorraneAngola un Angolais, une AngolaiseAntigua-et-Barbuda un Antiguais-et-Barbudien, une Antiguaise-et-BarbudienneArabie saoudite un Saoudien, une SaoudienneArgentine un Argentin, une ArgentineArménie un Arménien, une ArménienneAustralie un Australien, une AustralienneAutriche un Autrichien, une AutrichienneAzerbaïdjan un Azerbaïdjanais, une AzerbaïdjanaiseBahamas un Bahamien, une BahamienneBahreïn un Bahreinien, une BahreinienneBangladesh un Bangladais, une BangladaiseBarbade un Barbadien, une BarbadienneBelgique un Belge, une BelgeBelize un Belizien, une BelizienneBénin un Béninois, une BéninoisBhoutan un Bhoutanais, des BhoutanaiseBiélorussie un Biélorusse, une BiélorusseBirmanie un Birman, une BirmaneBolivie un Bolivien, une BolivienneBosnie-Herzégovine un Bosnien, une BosnienneBotswana un Botswanais, une BotswanaiseBrésil un Brésilien, une BrésilienneBrunei un Brunéien, une BrunéienneBulgarie un Bulgare, une BulgareBurkina Faso un Burkinabé, une BurkinabéeBurundi un Burundais, une BurundaisCambodge un Cambodgien, une CambodgienneCameroun un Camerounais, une CamerounaiseCanada un Canadien, une CanadienneCap-Vert un Cap-verdien, une Cap-verdienneCentrafrique République centrafricaine un Centrafricain, une CentrafricainChili un Chilien, une ChilienneChine un Chinois, une ChinoiseChypre un Chypriote, une ChyprioteColombie un Colombien, une ColombienneComores un Comorien, une ComorienneCongo République du Congo un Congolais, une CongolaiseCongo République démocratique du Congo un Congolais, une CongolaiseCook îles Cook un Cookien, une CookienneCorée du Nord un Nord-Coréen, une Nord-CoréenneCorée du Sud un Sud-Coréen, une Sud-CoréenneCosta Rica un Costaricain, une CostaricaineCôte d'Ivoire un Ivoirien, une IvoirienneCroatie un Croate, une CroateCuba un Cubain, une CubaineDanemark un Danois, une DanoiseDjibouti un Djiboutien, une DjiboutienneDominique un Dominiquais, une DominiquaiseÉgypte un Égyptien, une ÉgyptienneÉmirats arabes unis un Émirati, une Émiratie ou un Émirien, une ÉmirienneÉquateur un Équatorien, une ÉquatorienneÉrythrée un Érythréen, une ÉrythréenneEspagne un Espagnol, une EspagnoleEstonie un Estonien, une EstonienneÉtats-Unis un Américain, une AméricaineÉthiopie un Éthiopien, une ÉthiopienneFidji un Fidjien, une FidjienneFinlande un Finlandais, une FinlandaiseFrance un Français, une FrançaiseGabon un Gabonais, une GabonaiseGambie un Gambien, une GambienneGéorgie un Géorgien, une GéorgienneGhana un Ghanéen, une GhanéenneGrèce un Grec, une GrecqueGrenade un Grenadien, une GrenadienneGuatemala un Guatémaltèque, une GuatémaltèqueGuinée un Guinéen, une GuinéenneGuinée-Bissau un Bissao-Guinéen, une Bissao-GuinéenneGuinée équatoriale un Équato-Guinéen, une Équato-GuinéenneGuyana un Guyanien, une GuyanienneHaïti un Haïtien, une HaïtienneHonduras un Hondurien, une HondurienneHongrie un Hongrois, une HongroiseÎles Marshall un Marshallais, une MarshallaiseInde un Indien, une IndienIndonésie un Indonésien, une IndonésienneIrak un Irakien, une IrakienneIran un Iranien, une IranienneIrlande un Irlandais, une IrlandaiseIslande un Islandais, une IslandaiseIsraël un Israélien, une IsraélienneItalie un Italien, une ItalienneJamaïque un Jamaïcain, une JamaïcaineJapon un Japonais, une JaponaiseJordanie un Jordanien, une JordanienneKazakhstan un Kazakhstanais, une KazakhstanaiseKenya un Kenyan, une KenyaneKirghizistan un Kirghize, une KirghizeKiribati un Kiribatien, une KiribatienneKoweït un Koweïtien, une KoweïtienneLaos un Laotien, une LaotienneLesotho un Lesothan, une LesothaneLettonie un Letton, une LettoneLiban un Libanais, une LibanaiseLiberia un Libérien, une LibérienneLibye un Libyen, une LibyenneLiechtenstein un Liechtensteinois, une LiechtensteinoisLituanie un Lituanien, une LituanienneLuxembourg un Luxembourgeois, une LuxembourgeoiseMacédoine du Nord un Nord-Macédonien, une Nord-MacédonienneMadagascar une Malgache, une MalgacheMalaisie un Malaisien, une MalaisienneMalawi un Malawien, une MalawienneMaldives un Maldivien, une MaldivienneMali un Malien, une MalienneMalte un Maltais, une MaltaiseMaroc un Marocain, une MarocaineMaurice un Mauricien, une MauricienneMauritanie un Mauritanien, une MauritanienneMexique un Mexicain, une MexicaineMicronésie un Micronésien, une MicronésienMoldavie un Moldave, une MoldaveMonaco un Monegasque, une MonegasqueMongolie un Mongole, une MongoleMonténégro un Monténégrin, une MonténégrineMozambique un Mozambicain, une MozambicaineNamibie un Namibiens, une NamibienneNauru un Nauruan, une NauruaneNépal un Népalais, une NépalaiseNicaragua un Nicaraguayen, une NicaraguayenneNiger un Nigérien, une NigérienneNigeria un Nigérian, une NigérianeNiue un Niuéen, une NiuéenneNorvège un Norvégien, une NorvégienneNouvelle-Zélande un Néo-Zélandais, une Néo-ZélandaiseOman un Omanais, une OmanaisOuganda un Ougandais, une OugandaisOuzbékistan un Ouzbék, une OuzbékePakistan un Pakistanais, une PakistanaisPalaos un Palaosien, une PalaosienÉtat de Palestine un Palestinien, une PalestiniennePanama un Panaméen, une PanaméennePapouasie-Nouvelle-Guinée un Papouan-Néo-Guinéen, une Papouane-Néo-GuinéenneParaguay un Paraguayen, une ParaguayennePays-Bas un Néerlandais, une NéerlandaisePérou un Péruvien, une PéruviennePhilippines un Philippin, une PhilippinePologne un Polonais, une PolonaisePortugal un Portugais, une PortugaiseQatar un Qatarien, une QatarienneRépublique dominicaine un Dominicain, une DominicaineRoumanie un Roumain, une RoumaineRoyaume-Uni un Britannique, une BritanniqueRussie un Russe, une RusseRwanda un Rwandais, une RwandaiseSaint-Christophe-et-Niévès un Kittitien et Névicien, une Kittitienne et NévicienneSaint-Marin un Saint-Marinais, une Saint-MarinaisSaint-Vincent-et-les Grenadines un Saint-Vincentais et Grenadin, une Saint-Vincentaise et GrenadineSainte-Lucie un Saint-Lucien, une Saint-Lucienneîles Salomon un Salomonais, une SalomonaiseSalvador un Salvadorien, une SalvadorienneSamoa un Samoan, une SamoaneSão Tomé-et-Principe un Santoméen, une SantoméenneSénégal un Sénégalais, une SénégalaiseSerbie un Serbe, une SerbeSeychelles un Seychellois, une SeychelloiseSierra Leone un Sierra-Léonais, une Sierra-LéonaiseSingapour un Singapourien, une SingapourienneSlovaquie un Slovaque, une SlovaqueSlovénie un Slovène, une SlovèneSomalie un Somalien, une SomalienneSoudan un Soudanais, une SoudanaiseSoudan du Sud un Sud-Soudanais, une Sud-SoudanaiseSri Lanka un Sri-Lankais, une Sri-LankaiseSuède un Suédois, une SuédoiseSuisse un Suisse, une SuissesseSuriname un Surinamais, une SurinamaiseSwaziland un Swazi, une SwazieSyrie un Syrien, une SyrienneTadjikistan un Tadjik, une TadjikeTanzanie un Tanzanien, une TanzanienneTchad un Tchadien, une TchadienneTchéquie République tchèque un Tchèque, une TchèqueThaïlande un Thaïlandais, une ThaïlandaiseTimor oriental un Timorais, une TimoraiseTogo un Togolais, une TogolaiseTonga un Tonguien, une TonguienneTrinité-et-Tobago un Trinidadien, une TrinidadienneTunisie un Tunisien, une TunisienneTurkménistan un Turkmène, une TurkmèneTurquie un Turc, une TurqueTuvalu un Tuvaluan, une TuvaluaneUkraine un Ukrainien, une UkrainienneUruguay un Uruguayen, une UruguayenneVanuatu un Vanuatuan, une VanuatuaneVatican un Vatican, une VaticaneVenezuela un Vénézuélien, une VénézuélienneViêt Nam un Vietnamien, une VietnamienneYémen un Yéménite, une YéméniteZambie un Zambien, une ZambienneZimbabwe un Zimbabwéen, une Zimbabwéenne Answer by Answiki on 11/29/2021 at 065117 PM Voici la liste des gentilés le nom des habitants de tous les pays Afghanistan un Afghan, une AfghaneAfrique du Sud un Sud-Africain, une Sud-AfricaineAlbanie un Albanais, une AlbanaiseAlgérie un Algérien, une AlgérienneAllemagne un Allemand, une AllemandeAndorre un Andorran, une AndorraneAngola un Angolais, une AngolaiseAntigua-et-Barbuda un Antiguais-et-Barbudien, une Antiguaise-et-BarbudienneArabie saoudite un Saoudien, une SaoudienneArgentine un Argentin, une ArgentineArménie un Arménien, une ArménienneAustralie un Australien, une AustralienneAutriche un Autrichien, une AutrichienneAzerbaïdjan un Azerbaïdjanais, une AzerbaïdjanaiseBahamas un Bahamien, une BahamienneBahreïn un Bahreinien, une BahreinienneBangladesh un Bangladais, une BangladaiseBarbade un Barbadien, une BarbadienneBelgique un Belge, une BelgeBelize un Belizien, une BelizienneBénin un Béninois, une BéninoisBhoutan un Bhoutanais, des BhoutanaiseBiélorussie un Biélorusse, une BiélorusseBirmanie un Birman, une BirmaneBolivie un Bolivien, une BolivienneBosnie-Herzégovine un Bosnien, une BosnienneBotswana un Botswanais, une BotswanaiseBrésil un Brésilien, une BrésilienneBrunei un Brunéien, une BrunéienneBulgarie un Bulgare, une BulgareBurkina Faso un Burkinabé, une BurkinabéeBurundi un Burundais, une BurundaisCambodge un Cambodgien, une CambodgienneCameroun un Camerounais, une CamerounaiseCanada un Canadien, une CanadienneCap-Vert un Cap-verdien, une Cap-verdienneCentrafrique République centrafricaine un Centrafricain, une CentrafricainChili un Chilien, une ChilienneChine un Chinois, une ChinoiseChypre un Chypriote, une ChyprioteColombie un Colombien, une ColombienneComores un Comorien, une ComorienneCongo République du Congo un Congolais, une CongolaiseCongo République démocratique du Congo un Congolais, une CongolaiseCook îles Cook un Cookien, une CookienneCorée du Nord un Nord-Coréen, une Nord-CoréenneCorée du Sud un Sud-Coréen, une Sud-CoréenneCosta Rica un Costaricain, une CostaricaineCôte d'Ivoire un Ivoirien, une IvoirienneCroatie un Croate, une CroateCuba un Cubain, une CubaineDanemark un Danois, une DanoiseDjibouti un Djiboutien, une DjiboutienneDominique un Dominiquais, une DominiquaiseÉgypte un Égyptien, une ÉgyptienneÉmirats arabes unis un Émirati, une Émiratie ou un Émirien, une ÉmirienneÉquateur un Équatorien, une ÉquatorienneÉrythrée un Érythréen, une ÉrythréenneEspagne un Espagnol, une EspagnoleEstonie un Estonien, une EstonienneÉtats-Unis un Américain, une AméricaineÉthiopie un Éthiopien, une ÉthiopienneFidji un Fidjien, une FidjienneFinlande un Finlandais, une FinlandaiseFrance un Français, une FrançaiseGabon un Gabonais, une GabonaiseGambie un Gambien, une GambienneGéorgie un Géorgien, une GéorgienneGhana un Ghanéen, une GhanéenneGrèce un Grec, une GrecqueGrenade un Grenadien, une GrenadienneGuatemala un Guatémaltèque, une GuatémaltèqueGuinée un Guinéen, une GuinéenneGuinée-Bissau un Bissao-Guinéen, une Bissao-GuinéenneGuinée équatoriale un Équato-Guinéen, une Équato-GuinéenneGuyana un Guyanien, une GuyanienneHaïti un Haïtien, une HaïtienneHonduras un Hondurien, une HondurienneHongrie un Hongrois, une HongroiseÎles Marshall un Marshallais, une MarshallaiseInde un Indien, une IndienIndonésie un Indonésien, une IndonésienneIrak un Irakien, une IrakienneIran un Iranien, une IranienneIrlande un Irlandais, une IrlandaiseIslande un Islandais, une IslandaiseIsraël un Israélien, une IsraélienneItalie un Italien, une ItalienneJamaïque un Jamaïcain, une JamaïcaineJapon un Japonais, une JaponaiseJordanie un Jordanien, une JordanienneKazakhstan un Kazakhstanais, une KazakhstanaiseKenya un Kenyan, une KenyaneKirghizistan un Kirghize, une KirghizeKiribati un Kiribatien, une KiribatienneKoweït un Koweïtien, une KoweïtienneLaos un Laotien, une LaotienneLesotho un Lesothan, une LesothaneLettonie un Letton, une LettoneLiban un Libanais, une LibanaiseLiberia un Libérien, une LibérienneLibye un Libyen, une LibyenneLiechtenstein un Liechtensteinois, une LiechtensteinoisLituanie un Lituanien, une LituanienneLuxembourg un Luxembourgeois, une LuxembourgeoiseMacédoine du Nord un Nord-Macédonien, une Nord-MacédonienneMadagascar une Malgache, une MalgacheMalaisie un Malaisien, une MalaisienneMalawi un Malawien, une MalawienneMaldives un Maldivien, une MaldivienneMali un Malien, une MalienneMalte un Maltais, une MaltaiseMaroc un Marocain, une MarocaineMaurice un Mauricien, une MauricienneMauritanie un Mauritanien, une MauritanienneMexique un Mexicain, une MexicaineMicronésie un Micronésien, une MicronésienMoldavie un Moldave, une MoldaveMonaco un Monegasque, une MonegasqueMongolie un Mongole, une MongoleMonténégro un Monténégrin, une MonténégrineMozambique un Mozambicain, une MozambicaineNamibie un Namibiens, une NamibienneNauru un Nauruan, une NauruaneNépal un Népalais, une NépalaiseNicaragua un Nicaraguayen, une NicaraguayenneNiger un Nigérien, une NigérienneNigeria un Nigérian, une NigérianeNiue un Niuéen, une NiuéenneNorvège un Norvégien, une NorvégienneNouvelle-Zélande un Néo-Zélandais, une Néo-ZélandaiseOman un Omanais, une OmanaisOuganda un Ougandais, une OugandaisOuzbékistan un Ouzbék, une OuzbékePakistan un Pakistanais, une PakistanaisPalaos un Palaosien, une PalaosienÉtat de Palestine un Palestinien, une PalestiniennePanama un Panaméen, une PanaméennePapouasie-Nouvelle-Guinée un Papouan-Néo-Guinéen, une Papouane-Néo-GuinéenneParaguay un Paraguayen, une ParaguayennePays-Bas un Néerlandais, une NéerlandaisePérou un Péruvien, une PéruviennePhilippines un Philippin, une PhilippinePologne un Polonais, une PolonaisePortugal un Portugais, une PortugaiseQatar un Qatarien, une QatarienneRépublique dominicaine un Dominicain, une DominicaineRoumanie un Roumain, une RoumaineRoyaume-Uni un Britannique, une BritanniqueRussie un Russe, une RusseRwanda un Rwandais, une RwandaiseSaint-Christophe-et-Niévès un Kittitien et Névicien, une Kittitienne et NévicienneSaint-Marin un Saint-Marinais, une Saint-MarinaisSaint-Vincent-et-les Grenadines un Saint-Vincentais et Grenadin, une Saint-Vincentaise et GrenadineSainte-Lucie un Saint-Lucien, une Saint-Lucienneîles Salomon un Salomonais, une SalomonaiseSalvador un Salvadorien, une SalvadorienneSamoa un Samoan, une SamoaneSão Tomé-et-Principe un Santoméen, une SantoméenneSénégal un Sénégalais, une SénégalaiseSerbie un Serbe, une SerbeSeychelles un Seychellois, une SeychelloiseSierra Leone un Sierra-Léonais, une Sierra-LéonaiseSingapour un Singapourien, une SingapourienneSlovaquie un Slovaque, une SlovaqueSlovénie un Slovène, une SlovèneSomalie un Somalien, une SomalienneSoudan un Soudanais, une SoudanaiseSoudan du Sud un Sud-Soudanais, une Sud-SoudanaiseSri Lanka un Sri-Lankais, une Sri-LankaiseSuède un Suédois, une SuédoiseSuisse un Suisse, une SuissesseSuriname un Surinamais, une SurinamaiseSwaziland un Swazi, une SwazieSyrie un Syrien, une SyrienneTadjikistan un Tadjik, une TadjikeTanzanie un Tanzanien, une TanzanienneTchad un Tchadien, une TchadienneTchéquie République tchèque un Tchèque, une TchèqueThaïlande un Thaïlandais, une ThaïlandaiseTimor oriental un Timorais, une TimoraiseTogo un Togolais, une TogolaiseTonga un Tonguien, une TonguienneTrinité-et-Tobago un Trinidadien, une TrinidadienneTunisie un Tunisien, une TunisienneTurkménistan un Turkmène, une TurkmèneTurquie un Turc, une TurqueTuvalu un Tuvaluan, une TuvaluaneUkraine un Ukrainien, une UkrainienneUruguay un Uruguayen, une UruguayenneVanuatu un Vanuatuan, une VanuatuaneVatican un Vatican, une VaticaneVenezuela un Vénézuélien, une VénézuélienneViêt Nam un Vietnamien, une VietnamienneYémen un Yéménite, une YéméniteZambie un Zambien, une ZambienneZimbabwe un Zimbabwéen, une Zimbabwéenne Question by Answiki 11/29/2021 at 065105 PM Comment appelle-t-on les habitants de tous les pays ? Question by Answiki 11/29/2021 at 065105 PM Comment s'appellent les habitants de tous les pays ? Question by Answiki 11/29/2021 at 065105 PM Liste des gentilés de tous les pays ? Question by Answiki 11/29/2021 at 065105 PM Liste des noms des habitants de tous les pays ? Question by Answiki 11/29/2021 at 065105 PM Liste du gentilé de chaque pays ? Question by Answiki 11/29/2021 at 065105 PM Quel est le gentilé de chaque pays ? Question by Answiki 11/29/2021 at 065105 PM Quel est le gentilé de tous les pays ? Question by Answiki 11/29/2021 at 065105 PM Quel est le nom des habitants de tous les pays ? Icons proudly provided by Friconix.
Cest un peuple de 14 millions d’habitants qui agonise. Sous la dictature de Robert Mugabe, un vieil homme impitoyable, ce pays fertile, ex-colonie britannique, qui était le grenier de l Comment s'appellent les habitants de la Zambie ? Gentilé Zambien Masculin singulier Zambien Masculin pluriel Zambiens Féminin singulier Zambienne Féminin pluriel Zambiennes Dites-nous comment s'appellent les habitants de votre commune ? habitant de la Zambie. habitant de zambi. zambie non des habitan. COMMENT S APPELLES LES HBITANT DE LA ZAMBIE. LES HABITANT DE ZAMBIE. habitant de zambie appelation. zambie habitants. +habitant de la Zambia. comment appel -t-on les habitants du zambie. comment appelle on les habitants de zambie. HABITANTS DE ZAMBIE. les habitants de Zambie. habitants de la Zambie. habitant zambie. habitants de zambie. les habitant du zambi. nom des habitant de zambie. Comment s'appelle les habitants de Zambie?. ABITAN DU ZAMBI. comment s'appelle les habitants de la zambie
Leszimbabouin ? - Topic Comment appelle-t-on les habitants du Zimbabwe ? du 25-04-2019 13:44:49 sur les forums de jeuxvideo.com
Les pays en anglais Voici une liste qui te permettra de trouver facilement les noms de tous les pays, de leurs habitants gentilés ainsi que les adjectifs qui leur correspondent en anglais. La plupart du temps, l’adjectif et le gentilé sont semblables. Les adjectifs s’écrivent toujours avec une majuscule. Notes * Terme employé pour désigner la population indigène. ** On ne peut pas employer un adjectif se terminant en -ese/-sh/-ch/-ss pour désigner un habitant du pays. Pour construire le gentilé, on utilise donc la tournure adjectif + person/man/woman. Exemple There is a Vietnamese woman in my English y a une femme vietnamienne dans mon cours d’anglais. Mais il est possible d’employer l’adjectif au pluriel collectif accompagné de l’article the pour désigner les habitants du pays en général. Exemple Food and family are very important to the Vietnamiens accordent beaucoup d’importance à la nourriture et à la famille.
LaRépublique du Zimbabwe est un pays d'Afrique australe, enclavé. Ce pays d'un peu plus de 15 millions d'habitants est entouré de la Zambie, de l'Afrique du Sud, du Botswana et Le casino gagne toujours au Black Jack car l’avantage de la maison est de 1,39% sur les joueurs. Cela signifie que, sur l’ensemble des mains jouées, le casino gagne en moyenne 1,39 centimes pour chaque dollar être sûr de gagner au Blackjack ? » – Nos conseils pour une stratégie infaillibleComment calculer les probabilités au Blackjack ? Le casino gagne toujours au Black Jack car l’avantage de la maison est de 1,39% sur les joueurs. Cela signifie que, sur l’ensemble des mains jouées, le casino gagne en moyenne 1,39 centimes pour chaque dollar misé. Le blackjack est un jeu de casino très populaire où les joueurs parient de l’argent sur la possibilité de battre le croupier en obtenant une main de cartes d’une valeur totale aussi proche que possible de 21. Le blackjack est un jeu de hasard, ce qui signifie que les résultats des mains sont totalement aléatoires et qu’il est impossible de savoir à l’avance quelle main va gagner. Ceci pourrait vous intéresser Quel est le meilleur casino de France ? Cependant, il existe quelques stratégies que les joueurs peuvent utiliser pour maximiser leurs chances de gagner. Malheureusement, même si les joueurs utilisent toutes les stratégies possibles, ils ne peuvent pas battre l’avantage de la maison. L’avantage de la maison est la valeur à laquelle le casino est susceptible de gagner sur toutes les mains jouées. Pour le blackjack, l’avantage de la maison est de 1,39 %. Cela signifie que sur toutes les mains jouées, le casino gagne en moyenne 1,39 cents pour chaque dollar misé. Bien que l’avantage de la maison soit faible, il est important de se rappeler qu’il s’agit d’un avantage à long terme. Au cours d’une seule main de blackjack, il est tout à fait possible que le joueur gagne ou que le casino gagne. Cependant, sur tous les millions de mains jouées, le casino gagne toujours grâce à son avantage. Si vous souhaitez en savoir plus sur le blackjack et d’autres jeux de casino, n’oubliez pas de consulter nos nombreux livres et guides disponibles sur Amazon. A lire également Comment gagner au Cash? Les 10 meilleurs trucs et astuces Le casino est-il vraiment un endroit où l’on peut gagner? Gagnez euros en 2 semaines avec ces 3 astuces faciles ! Gagner de l’argent en jouant le top 5 des meilleurs jeux Comment savoir si une machine à sous va payer au casino ?- Comment être sûr de gagner au Blackjack ? » – Nos conseils pour une stratégie infaillible Comment savez-vous avec certitude que vous gagnerez au Blackjack ? – Nos conseils pour une stratégie à toute épreuve Sur le même sujet Comment gagner beaucoup d’argent dans la vie ? Voici 10 conseils qui vous aideront à atteindre votre objectif ! Le blackjack est un jeu de casino très populaire où les joueurs parient de l’argent sur le fait qu’ils gagneront ou perdront la main. Il faut beaucoup d’habileté et de stratégie pour gagner au blackjack, mais si vous suivez nos conseils, vous avez de grandes chances de gagner. Vous devez d’abord vous assurer que vous comprenez parfaitement les règles du jeu. Il existe de nombreuses variantes du Blackjack, mais la version la plus courante et la plus jouée est la version standard. Vous pouvez trouver les règles du jeu dans de nombreux livres ou sur Internet. Une fois que vous comprenez les règles, vous pouvez jouer en toute confiance. Deuxièmement, vous devez bien connaître les cartes. Il existe deux types de cartes utilisées au blackjack, les cartes numérotées et les cartes à jouer. Les cartes numérotées sont les cartes que vous utiliserez pour parier tandis que les cartes à jouer sont les cartes que vous utiliserez pour révéler votre main dans le casino. Vous devriez bien connaître les deux types de cartes avant de jouer au blackjack. Troisièmement, vous devez trouver un bon casino. Il existe de nombreux casinos en ligne et ils ont tous des avantages et des inconvénients. Il faut trouver un casino qui a une bonne réputation et qui offre de bonnes conditions de jeu. Comment calculer les probabilités au Blackjack ? Au Blackjack, il existe une petite astuce que vous pouvez utiliser pour calculer les cotes et gagner plus souvent. Sur le même sujet Le casino gagne toujours car il a un avantage mathématique sur les joueurs. Cette technique est connue sous le nom de Card Counting » et est utilisée par de nombreux joueurs professionnels dans les casinos du monde entier. Si vous voulez savoir comment calculer les cotes au Blackjack, retrouvez les secrets des millions de livres en stock sur Il existe plusieurs méthodes pour compter les cartes, mais la plus courante et la plus simple est la méthode standard. Pour utiliser cette méthode, tout ce que vous avez à faire est d’écrire chaque carte que vous voyez et d’ajouter ou de soustraire des points en fonction de la valeur de la carte. Par exemple, si vous voyez un as, vous ajoutez 1 point, si vous voyez un 2, vous ajoutez 2 points, etc. Si vous voyez un 10 ou un valet, vous soustrayez 1 point. Une fois que vous avez répertorié toutes les cartes, vous pouvez utiliser ces informations pour savoir quelles cartes vous sont les plus avantageuses. Si vous avez un total de +5, cela signifie que les cartes restantes dans le sabot vous favorisent et que vous avez plus de chances de gagner. Cette technique est très utile car elle permet de savoir quelles cartes jouer et lesquelles éviter. De plus, il vous aide à prendre des décisions éclairées lorsque vous jouez au blackjack.
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Commenton appelle les habitants du Malawi ? Féminin : et malawite, malawite. Qui a colonisé Mozambique ? Le Mozambique portugais est une ancienne colonie portugaise qui s’étendait sur ce qui est aujourd’hui le Mozambique. La colonisation du pays a duré de 1498 à 1975. Quel pays européen a gouverné le Mozambique jusqu’en 1975 ? En septembre 1974, le
L'actualité sur le fil Découvrez les dernièrs événements, les actualités et nos dossiers sur la coopération décentralisée et le codéveloppement ActualitésBurkina Faso/Diaspora DIAFASUD pour l’essor économique du Burkina Faso L’Organisation Non Gouvernementale La Diaspora pour le Développement Durable de l’Afrique DIAFASUD a lancé ce vendredi 19 août 2022 à Ouagadougou, la 1ére édition des 72h de la Diaspora. Contribution de la Diaspora au développement durable de l’Afrique » est le thème choisi. L’activité a été placée sous le parrainage de Maitre Pacéré Frédéric Titinga, chef traditionnel. Lire la suite ActualitésSuisse/Bilan réjouissant du Passeport morgien La Municipalité de Morges tire un bilan très satisfaisant du Passeport morgien. L’opération menée de janvier à avril 2022 a donné plus de visibilité aux commerces locaux. 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Quel pays UAD ? 2022-02-11. Ayoub a 20 ans. Entré illégalement à Melilla depuis le Maroc voisin, il vit dans la petite enclave espagnole depuis trois ans. Originaire d’un petit village non loin de Fez, au Maroc, il dit ne jamais vouloir retourner là-bas "parce que la vie ne lui offre rien au Maroc". Il vit aujourd’hui à la rue, sans papiers, sans existence légale. Ayoub, qui maîtrise parfaitement l’espagnol, se dit "bloqué" dans l’enclave et souhaite "plus que tout" monter sur le continent pour commencer une nouvelle vie. Témoignage. "Quand je suis entré dans Melilla, j’étais mineur. À l'époque, la frontière était ouverte. Je me suis faufilé avec la foule qui vient dans l'enclave pour travailler et personne ne m'a vu. C'était un coup de chance. Je suis allé directement au commissariat local. Ils m’ont fait passer un test pour confirmer mon âge. Ils ont conclu que j’avais 17 ans et je suis allé au centre pour mineurs appelé 'Purissima'. C’était il y a trois dehors de la pandémie, Melilla possède quatre frontières terrestres ouvertes avec le Maroc, à Beni Ansar, à Barrio Chino, à Farhana et à Mariguari voir photo ci-dessous. Des immenses SAS d'entrées permettant aux travailleurs marocains de venir travailler la journée dans l'enclave et d'en sortir le soir pour rentrer chez poste-frontières existent entre le Maroc et Melilla. Ayoub a réussi à passer l'un d'eux discrètement en se mêlant à la foule. Crédit Google mapJe suis venu à Melilla parce qu’il n’y avait rien pour moi au Maroc. Je ne suis jamais allé à l’école. Je ne sais pas trop pourquoi, mes parents ne me disaient pas d’y aller et le matériel scolaire à acheter était trop cher. Et puis, je crois qu’on enseigne très mal au pas facile pour moi, aujourd'hui. Je ne sais pas Purissima, c’était pas génial. Ma chambre était sale, très sale, il y avait beaucoup de jeunes qui avaient la gale. Je préférais rester dehors. Je dormais pas toujours dans le centre. Je me faisais une chabolas dans Melilla, mais quand la police trouve une chabolas, elle la du centre pour mineurs Purissima, à Melilla. Crédit InfoMigrantsLe problème avec le centre Purissima, c’est surtout l’accompagnement. Tu n’es pas accompagné pour tes papiers. Ils sont vraiment nuls pour ça, à croire qu’ils font tout pour qu’à notre majorité, on se retrouve dans l’illégalité. Avant de partir du centre, j’ai demandé à ce qu’on prenne mes empreintes mais personne ne s’en est occupé. Depuis, je suis à la Melilla, les jeunes majeurs qui quittent les centres pour mineurs doivent obtenir un permis de résidence pour rester légalement dans l’enclave. Pour ce faire, ils doivent en théorie faire enregistrer leurs empreintes et obtenir un "padron" une adresse de domiciliation. Mais les obstacles administratifs sont nombreux et les lenteurs administratives récurrentes, selon les associations d’aide aux migrants. Pendant le confinement, j’ai logé à Plaza del Toros, une arène devenue un centre de nuit ouvert pour les sans-papiers. C’était affreux. Je dormais dans un lit de camp, dans un couloir, parce qu’il n’y a pas de places. Cet hiver, il faisait très froid, parce que c'est délabré à l'intérieur. Il y a des fenêtres cassées qui laissent entrer le froid. Surtout tout le monde est drogué là-bas, ou alcoolisé. C'est d'une "chabolas", ces abris de fortune pour les migrants à Melilla. Crédit InfoMigrantsParfois, je trouve que c’est pas juste ce qu'il m'arrive. Beaucoup de migrants qui viennent d'autres pays [d’Afrique] sont hébergés dans le CETI [le seul centre d’accueil de l’île, ndlr]. Je pense qu’ils réussiront à aller sur le continent. Nous, les Marocains, on doit se débrouiller seuls, personne ne s'intéresse à nous.>> À relire Les "riski", quand les migrants marocains prennent tous les risques pour sortir de Melilla 3/4J’aimerais bien aller sur le continent, aussi. Je veux partir d’ici. Quand je serai en Espagne [continentale], je pourrai travailler et aider ma famille au Maroc. Mais je ne sais pas si un jour, j’aurais des papiers… Je sais pas comment journée, je ne fais rien. Je ne travaille pas parce que si la police fait des contrôles, elle donne des amendes. Je ne vais pas à l’école parce qu’il faut des papiers pour aller à l’école ici. Pendant la journée, je vais à la plage ou je traîne au du CETI de Melilla, à une trentaine de minutes à pied du centre-ville. Crédit InfoMigrantsCe qui est le plus dur à Melilla, c’est la police. Il y a tout le temps des violences contre nous. Le seul fait que tu parles arabe attire des problèmes. Quand ils nous entendent parler, ils nous visent alors qu’ils n’ont pas le droit de nous frapper. Ils nous disent de retourner au Maroc. Mais comment voulez-vous qu’on y retourne quand le roi ouvre les portes pour laisser entrer les Marocains ?Ayoub fait référence aux 8 000 migrants qui ont pénétré dans l’enclave espagnole de Ceuta, mi-mai, profitant d'un relâchement des contrôles frontaliers côté marocain. Madrid accuse Rabat d'avoir laissé faire pour punir l'Espagne de son soutien présumé au Front partir d’ici, j’ai pensé à faire un départ en canot pour traverser la Méditerranée. Mais je ne veux pas mourir. Je suis le seul à pouvoir aider ma famille, je n’ai pas de frères et sœurs. Ma mère me supplie de ne pas traverser la mer. Je l’appelle de temps en temps, quand je peux. C’est très dur de lui parler. Je devrais lui dire quoi 'Maman, je suis là depuis trois ans et je n’avance pas ?'"Selon les associations d’aide aux migrants à Melilla, ils sont entre 200 à 300 jeunes marocains dans la même situation qu’Ayoub, des jeunes sans-papiers devenus majeurs à Melilla, et abandonnés par l’État espagnol. Cette année, selon l’association Solidary Wheels à Melilla, 300 jeunes Marocains vont fêter leurs 18 ans, ils ne bénéficieront plus de la protection de l’Espagne en tant que mineurs, et "seront remis à la rue" une fois sortis des centres comme Purissima.Nulne peut exercer plus de deux mandats consécutifs. Les modalités d'application du présent article sont fixées par une loi organique. » La loi organique en question est celle n°62-1292, crée en 1962, qui régule notamment l'âge minimal du vote, l'accès aux moyens de propagande ou les parrainages nécessaires.
La République du Zimbabwe est un pays d'Afrique australe, enclavé. Ce pays d'un peu plus de 15 millions d'habitants est entouré de la Zambie, de l'Afrique du Sud, du Botswana et du Mozambique. Sa capitale est Harare. Le Zimbabwe a acquis son indépendance en 1965, alors que le pays s'appelait encore Rhodésie du Sud. Il change de nom en 1980. La population est majoritairement chrétienne. Depuis la fin des années 90, l'économie zimbabwéenne a connu bien des turbulences, jusqu'à un épisode d'hyperinflation en 2008. Il a mené à une chute brutale du PIB et une augmentation de 72% des populations vivant sous le seuil de pauvreté Banque mondiale. La dollarisation de l'économie, en 2009, a permis de stabiliser l'inflation.
Commentappelle-t-on les habitants du Zimbabwe ? · Gentilix Comment appelle-t-on les habitants du Zimbabwe ? Dites-nous comment s'appellent les habitants de votre commune ? Pays Ville Code postal Masculin singulier Masculin pluriel
Un ver mopane vivant. Photo publiée sous licence libre de Arne Larsen. Pour terminer notre dossier Gastronomie sur Global Voices, nous vous proposons huit plats d'Afrique qui pourraient bien vous sortir de votre zone culinaire de confort. Seriez-vous prêt à les essayer ? 1. Madora vers mopane De délicieux vers mopane prêts à être dégustés. Photo utilisée avec permission de Madora Gonimbrasia belina est une espèce de papillon de nuit très présente en Afrique australe, dont la grosse chenille comestible, la mopani ou ver mopane, représente une source importante de protéines pour des millions d'habitants dans le sud de l'Afrique. Si les vers mopane vous tentent, suivez les conseils de Zimbo Kitchen ici Avant que vous ne preniez la fuite, sachez que les madora ont une teneur élevée en protéines ce que recommandent justement les médecins. Voici tout l'intérêt des protéines d'après le WebMD “les protéines sont un composant important pour chacune des cellules de notre corps. Les cheveux et les ongles en sont principalement constitués. Notre corps utilise les protéines pour construire et réparer les tissus musculaires. Nous en avons aussi besoin pour produire les enzymes, les hormones, et d'autres organismes chimiques naturels. Les protéines sont une composante essentielle des os, des muscles, de la peau et du sang”. Il n'y a donc rien de surprenant que les habitants des régions rurales du Zimbabwe ne connaissent pas les nombreuses maladies dont nous, les urbains, pouvons souffrir. Au Zimbabwe, ce mets de choix est le plus souvent préparé de la plus simple des façons en grillade. C'est ainsi que j'ai l'intention de cuisiner aujourd'hui les madora, mais avec une légère variation de ma part en ajoutant du poivre noir. Vous pouvez également les agrémenter avec ces différentes garnitures sadza, légumes verts, tomate mbuya ou soupe à l'oignon pour accompagner ce plat ; mais il est vous également possible de les déguster nature pour une croustillante collation ou avec d'autres accompagnements. Assez parlé et commençons les grillades ! 2. Nsenene sauterelles Une sauterelle mâle vivante. Photo publiée sous licence Creative Commons par l'utilisateur Wikipedia, Bruce Marlin. “Nsenene” est le nom donné en luganda pour la sauterelle à antennes longues plus communément appelée en anglais bush cricket ou katydid. Considérée comme un mets de choix dans le centre de l'Ouganda, elle est aussi une importante source de revenus. On savoure également cet insecte au Kenya, au Rwanda et en Tanzanie. Pour préparer votre plat de sauterelles, suivez ces sept étapes. 3. Grenouille taureau africaine Une grenouille taureau africaine. Photo publiée sous licence Creative Commons License par l'utilisateur Wikipedia, Stevenj Le blog Science en Afrique explique comme on mange cette grenouille en Namibie Dans la cuisine namibienne traditionnelle, on mange entièrement la grenouille à l'exception du tube digestif, qui peut servir à nourrir les chiens ou les volailles. Il continue En général, il est conseillé d'attendre que les grenouilles taureaux géantes aient commencé à croasser ou jusqu'à la “troisième pluie” pour pouvoir les manger. Malgré cette recommandation, dans certaines régions, les gens choisissent de les consommer avant. Toutefois, ils doivent pour ce faire prendre des mesures préventives très spécifiques contre le poison. Les habitants de la région de Oshakati/Ongwediva [dans le nord de la Namibie] évitent l’empoisonnement en revêtant l'intérieur de leurs matériels de cuisson avec des morceaux de bois séchés provenant d'un arbre connu localement sous le nom de Omuhongo à ne pas confondre avec le mot Omuoongo, l'arbre Marula. Il semblerait que ce bois neutralise le poison de la grenouille et empêche aussi la peau de l'animal d'adhérer au fond du récipient. “Personne ne tombe malade si cette méthode de cuisine est suivie. Dans les régions de Okambebe/Oshikango, où les propriétés de l'arbre Omuhongo sont inconnues, les habitants utilisent à la place les arbres Omuva et Oshipeke.” Il suffit de deux petits morceaux de Omuva ou d’Oshipeke, placés au fond du récipient lors de la cuisson des grenouilles, pour prévenir l'empoisonnement. 4. Mazondo pieds de bœuf Mazondo pieds de bœuf prêts à être dégustés. Photo utilisée avec la permission du site Le Mazondo pieds de bœuf fait parti des plats les plus appréciés de la plupart des hommes du Zimbabwe, mais également de certaines femmes. Il est préférable de les cuire à feu doux à la poêle si vous ne les faites pas pamoto au feu de bois. La manière de les préparer est assez simple et très similaire à celle des pieds de porcs, du maguru tripes ou même d'un ragoût de bœuf que l'on cuisine plus ou moins de la même façon ici au Zimbabwe. 5. Termites Des termites fourmis blanches au du domaine public du Service de recherche agricole ARS, l'agence de recherche du département de l’Agriculture des États-Unis. Les termites également connues sous le nom de “fourmis blanches”, même si elles n'ont aucun lien de parenté avec les fourmis, représentent un mets de choix dans de nombreuses cultures africaines. Ici, vous pourrez apprendre à faire frire des termites volantes en suivant la recette illustrée par des photos. 6. Du sang et du lait Le blog de Thomson Safaris note […] mais ce qu'il y a encore de plus fascinant [à propos du régime alimentaire des Maasaï] et sans doute un peu rebutant pour le palais des Occidentaux est la tradition de boire du sang frais, du sang cuit et des mélanges à base de sang et de lait. Voici la méthode traditionnelle pour récupérer le sang d'une vache Ils [Maasaï] boivent le lait et le sang ; ce dernier est recueilli par une ponction à l'aide d'une flèche dans la partie tendre de la chair du cou de la vache. La plaie est refermée une fois qu'ils ont obtenu une gourde remplie de sang. Cette opération peut être répétée tous les mois ou plus sans aucun danger pour l'animal. Pour les Maasaï, il est de coutume de boire le sang mélangé à du lait. Assez courageux pour essayer ? Pour préparer une concoction à base de sang et de lait, suivez ces indications Le sang de vache peut être utilisé frais ou avec du lait caillé comme suit passez le sang frais dans une passoire pour le séparer des caillots. Mélangez trois mesures de sang pour une mesure de lait ou des parts égales de sang et de lait caillé. Faites cuire à feu doux, en remuant souvent, entre vingt et trente minutes. Le mélange devrait s'épaissir comme pour des œufs brouillés. Si vous le souhaitez, vous pouvez ajouter du beurre, des oignons émincés frits ou du sel durant la cuisson. Servez avec de l'ougali, du foufou, des plantains [bananes] bouillis ou du riz. 7. Mbewa souris Les souris sont un mets de choix bien connu dans le nord du Malawi, où on les appelle “mbewa”, tout comme dans l'est de la Zambie. La vidéo Youtube de Peter Larson ci-dessous montre des souris rôties pour la vente A propos des “mbewa”, Peter Larson commente Les Malawiens sont très divisés sur la question des mérites culinaires des Mbewa. Bon nombre d'entre eux les apprécient et les considèrent comme un savoureux en-cas. D'autres les considèrent comme impropres à la consommation. Les mbewa sont attrapées et grillées sur un feu, mais manifestement pas assez longtemps pour brûler la masse de poils. Les Malawiens les garnissent ensuite de sel et de piment de Cayenne, et les mangent jusqu'à ce qu'il n'en reste plus rien, les os comme le reste. Si vous voulez en savoir plus sur les dynamiques culturelles et sociales pour consommer des souris et, le plus important, comment les attraper pour le dîner, lisez le billet de ce blog. 8. Les larves de palmier La prochaine fois que vous aurez une faim de loup, attrapez une de ces larves ! Photo publiée sous licence Creative Commons par Luigi Barraco. La larve de palmier est une délicieuse douceur des tropiques et une grande source de protéines. Suivez les conseils culinaires [fr] de Cuisine Au Kamer pour concocter votre succulente assiette de larves de palmier Nettoyer les larves les laver soigneusement à grande eau, les ouvrir avec les doigts et enlever le liquide marron qui se trouve à l'intérieur des larves. Disposer directement chaque larve nettoyée dans la marmite qui sera utilisée pour les cuire. L'enlèvement du liquide marron à l'intérieur des larves colore les doigts en marron, mais cette couleur s'enlève au lavage. Préparer les condiments nécessaires ail, basilic africain, oignon, pèbè [épice locale du Cameroun] , feuilles de gingembre odzom. Mélanger avec les larves et mettre au feu doux. Ne pas ajouter d'eau. laisser cuire 25 à 30 minutes à feu doux, le temps que les larves commencent à fondre, puis servir.
129 Dans quel endroit la panthère transporte-t-elle souvent ses proies pour les. manger à l'abri des autres prédateurs . 130. Comment nomme-t-on l'art de dresser des oiseaux de proie pour la chasse au. petit gibier . 131. Quelles îles du Pacifique, à l’ouest de l'Équateur, ont été rendues célèbres par. Darwin pour l'étude de l NEOTOKYO° PC Forum Accueil Actus Tests Vidéos Images Soluces Forum les forumsForum NEOTOKYO° Etoile Abonnement RSS Réglages Mise en forme JVCode Afficher les avatars Afficher les signatures Afficher les spoilers Miniatures Noelshack Sujet Comment appelle-t-on les habitants RépondreNouveau sujetListe des sujets 1 NobleTreize MP 01 mars 2022 à 135146 du Zimbabwe? Les Zimbabouins Suksamer MP 01 mars 2022 à 233238 c raciste 1 Nouveau sujetListe des sujets Répondre Prévisu ? Victime de harcèlement en ligne comment réagir ? Infos 0 connectés Gestion du forum Modérateurs Evilash08, Vortex646, Tomy-Fett, Leirok, MamYume, ]Faustine[, Latios[JV], Remysangfamy, GamesOfLove Contacter les modérateurs - Règles du forum Sujets à ne pas manquer Aucun sujet à ne pas manquer La vidéo du momentComments’appellent les habitants ? Le terme gentil est utilisé en démographie pour désigner les habitants d’une région géographique, quelle que soit sa taille, et est représenté par le nom donné à ces habitants, commençant par une majuscule. Exemple : Le terme français est le gentile désignant les habitants de la France.
Malawi le *Nom officiel* République du Malawi *Habitants* Malawiennes ou Malawites *Monnaie* … Quel est la capital de Lesotho ? Ancien protectorat britannique Basutoland, le pays a accédé à l’indépendance en 1966. C’est aujourd’hui une monarchie constitutionnelle dont le souverain est Letsie III. Sa capitale et seule grande ville est Maseru. Le Lesotho compte environ deux millions d’habitants. Comment on appelle les habitants du Bangladesh ? Pour désigner la population totale du Bangladesh, à savoir les Bengalis et les autres, on parle de Bangladais. Comment on appelle les habitants du Mozambique ? La plupart des Mozambicains sont d’origine africaine. En effet, ils constituent 99,68 % de la population totale du Mozambique. 0,06 % d’entre eux sont Européens, 0,02 % Euro-Africains et 0,08 % sont d’origine indienne. Comment Appelle-t-on les habitants de Niamey ? La région de Niamey est habitée depuis très longtemps par des populations onvoltaïques comme les Gourmantchés. Où se trouve le Lesotho ? État d’Afrique australe, le Lesotho est enclavé dans l’est duterritoire sud-africain. Le Lesotho est membre du Commonwealth. Constitution Adoption mars 1993. Quelle est la capital de la Swaziland ? Territoire enclavé entre l’Afrique du Sud et le Mozambique, l’Eswatini le Swaziland jusqu’en 2018 s’étend sur 17 363 kilomètres carrés que peuplent, au début des années 2020, entre 1,1 et 1,2 million d’habitants, appartenant à 90 p. 100 au groupe swazi. Mbabane est la capitale officielle et administrative du pays. Comment s’appelait le Bangladesh avant ? Le Bangladesh correspond à l’ancien Pakistan oriental, partie du Pakistan constituée sur des bases religieuses, car de population majoritairement musulmane, après la négociation avec leur Métropole britannique ils eurent leur indépendance en 1947. Est-ce que le Bangladesh est un pays ? Le Bangladesh, deuxième pays musulman du monde après l’Indonésie, est un État surpeuplé plus de 156 millions d’habitants sur un territoire grand comme la Grèce, soit une densité de 1 100 habitants par km2. Il est constitué d’une population relativement homogène. Comment on appelle les habitants de Dubai ? Dubaï ou Doubaï /du. baj/ est un émirat des Émirats arabes unis dont la capitale est la ville de Dubaï. Les habitants de l’émirat s’appellent les Dubaïotes ou Doubaïotes. Quelle langue au Mozambique ? Héritage de la colonisation qui s’est achevée en 1975, la langue officielle et quasi générale de l’enseignement au Mozambique est restée le portugais. Mais la grande majorité des habitants s’expriment d’abord dans l’un des 42 dialectes. Où se trouve le Mozambique ? État d’Afrique australe, le Mozambique est baigné à l’est par l’océan Indien canal de Mozambique, limité au sud par l’Afrique du Sud et le Swaziland, à l’ouest par le Zimbabwe et la Zambie, au nord par le Malawi et la Tanzanie. Comment s’appelle les habitants de Libreville ? Les habitants les plus défavorisés habitent dans des bidonvilles connus sous le nom de matitis ou encore Mapanes akébé et kinguélé, par exemple. Qui a colonisé Lesotho ? L’histoire du Lesotho a commencé avec les Sans, chasseurs-cueilleurs qui ont vécu en autarcie pendant des milliers d’années dans cette région montagneuse d’Afrique australe au cœur de l’Afrique du XVI e siècle, les Sothos s’établirent sur le territoire et se substituèrent aux Sans, ou, au minimum, influencèrent … Quelle langue au Lesotho ? Langues bantoues Le sotho, plus proprement appelé sotho du Sud qui est langue officielle est parlé par les Basotho, peuple majoritaire dans le pays. Quel est l’ancien nom d Eswatini ? Le 19 avril 2018, le roi Mswati III annonce que le pays reprend son nom d’origine d’avant la colonisation Eswatini, pour les 50 ans de l’indépendance du pays. Eswatini signifiant le pays des Swazis » en langue swati, Swaziland était donc un nom hybride entre l’anglais et la langue nationale. Quelle sont les capitales du monde ? Liste de tous les pays du monde et de leur capitale Pays Capitale Continent Algérie Alger Afrique Allemagne Berlin Europe Andorre Andorre-La-Vieille Europe Angola Luanda Afrique • 15 févr. 2019 Comment le Bangladesh A-t-il eu son indépendance ? Devant l’absence de résultats, les élus de la Ligue Amawi, qui ont remporté un succès éclatant lors des élections de décembre 1970, décident le 26 mars 1971 de proclamer l’indépendance du Pakistan oriental Bangladesh. Qui a colonisé le Bangladesh ? La colonisation britannique Le Bengale fut conquis par les musulmans au xii e siècle, et dominé par le sultanat de Delhi jusqu’à la bataille de Pānīpat en 1526, qui marque le début de l’Empire moghol. Pourquoi le Bangladesh est un pays pauvre ? Les populations établies sur les bords des cours d’eau sont régulièrement soumises aux inondations, cyclones et autres sécheresses. L’érosion des rives qui menace leur habitat rend leur existence précaire. Face aux aléas du climat, les Bangladeshis n’ont pas d’autre choix que la migration. Quels sont les effets du changement climatique au Bangladesh ? Ces impacts incluent déjà la hausse rapide de la salinité du sol due à la montée du niveau de la mer, des inondations liées à la marée, la multiplication des orages, l’augmentation des températures, des pluies torrentielles, des crues éclair, des sécheresses, des glissements de terrains et l’érosion des rivières. Quels risques naturels menaçant le Bangladesh ? Les catastrophes naturelles, telles que les inondations, les cyclones tropicaux, les tornades, et les raz de marée touchent le pays pratiquement tous les ans. Comment Appelle-t-on les femmes de Dubai ? La réponse est simple, ce sont les Dubaïotes. Et les habitants des Émirats Arabes Unis dont Dubaï fait partie intégrante? Et bien ce sont les Émiratis. Comment on appelle les habitants de Madagascar ? Sa capitale est Antananarivo et le pays a pour monnaie l’ariary. Ses habitants, les Malgaches, sont un peuple austronésien parlant une langue malayo-polynésienne le malgache.
Votremission : Aider les habitants à améliorer le confort et la qualité de vie dans leur logement. L’association FACE LE MANS METROPOLE vous propose d’effectuer 3 jours par semaine une mission de sensibilisation des habitants. La mission d’ s’effectue en binôme en visites à domicile (75% du temps) et également en équipe sous forme d’ateliers de
Question 2198 Proposée par Answiki le 05/11/2021 à 192755 UTC Answer Submitted by Answiki on 11/05/2021 at 072802 PM UTC Question by Answiki 11/05/2021 at 072755 PM Comment appelle-t-on les habitants du Zimbabwe ? Question by Answiki 11/05/2021 at 072755 PM Comment nomme-t-on les habitants du Zimbabwe ? Question by Answiki 11/05/2021 at 072755 PM Comment s'appellent les habitants du Zimbabwe ? Question by Answiki 11/05/2021 at 072755 PM Quel est le gentilé du Zimbabwe ? Icons proudly provided by Friconix.
LeZimbabwe a lancé un appel à l'aide international après des inondations qui ont fait au moins 246 morts et déplacé des milliers de personnes. Le pays a subi des pluies torrentielles alors
0 5634 Les noms des habitants des pays africains 3 1 5387 Comment appelle la population de chaques pays du monde entier? 1 2 5315 comment appel t-on les habitant qui habitent l'Est du pays 1 3 5311 comment s'appelle les habitants des pays du monde 1 4 5258 Les habitants de tous les pays africain cmnt l appelle 1 5 5257 Les habutant de tous les pays africain cmnt l appelle 2 6 5241 Comment appel t on l habitants du erytrhee et du guinnée 1 7 5235 Comment appelle-t-on les abitant de toute le pays da l afrique 1 8 5175 comment appel t-on les habitans du ouganda? 1 9 5116 Coment appele les abitant de pays du monde 1 10 5022 Liste de tous les pay et comment on appelle les habitant 1 11 4991 Comment appel-t-on les habitants de 1 12 4988 Lesotho 1 13 4931 Comment appelle-t-on les habittant de suede? 1 14 4891 comment appelle t-on les habitant du monde 1 15 4879 Comment appel-t-on les habitants de sierra leone? 1 16 4843 Comment appelle-t-on ceux qui habitent dans pays africais 1 17 4802 cmt appelle t on les habitants du burundi? 1 18 4787 Comment appelle-t-on les habitants des villes au pays ci-apresjérousalem,nouvelle zelande,nigeria,niger,nouvelle guinée,lesatho,pologne,arabie saoudite,kenya,danemark. 1 19 4779 comment appelle-t-on les habitants du vietnam 1 20 4750 comment s'apelle les habitant de pays 2 21 4736 Comment s'apelle les habitant des pays d'afrique 1 22 4704 comment appel t'ont les abitant de bouni 1 23 4676 comment appelle-ton-les habibitant de chaque pays 1 24 4673 comment appelle-ton-les habitant de chaque pays 2 25 4662 Coment appelle-t-ont Les habitants de tous les pays du monde 1 26 4649 Comment on appel les habitant du tous les pays du monde 1 27 4647 Comment appelle-t-on les habitans de tous les pays? 1 28 4643 Comment on appel les habitant de tous pays du mondesuisse 1 29 4615 Comment s'appel les habitants sey chelles 1 30 4556 les "habita" des tous les pays en afrique 1 31 4436 comment appel_t_on les habitants du cambodge 1 32 4383 comment appelle-t-on les habitant de; chaque pays du monde. 1 33 4259 Comment Appelle-t-on les habitants de chaque pays du monde ? 1 34 4045 comment appel_t_on le habitant du cambodge 1 35 3938 Comment s'appelle Les habitants de tavula 1 36 3875 Comment s'appelle les habitants de tous les pays 1 37 3748 Comment appel ton les habitans de chaque pays ? 1 38 3651 les habitant des chaque pays onts ils appelles comment 1 39 3626 Comment appelle-t-on tout les habitants des pays africains ? 1 40 3564 Comment appelle-t-on les habitants de tous les pays? 2 41 3488 Comment appelle-t-on les habitants du bulgarie? 1 42 3413 tout le pays du monde et comment on appel chaque les habitants de chaque pays 1 43 3374 comment appel t-on les habitants des chaque pays d'afrique 1 44 3355 Coment s'appelle les habitants de tout les pays del'afrique? 1 45 3254 Comment s'appelle les habitants de chaque pays d'afrique? 1 46 3163 comment-appel les habitants des touts les pays? 1 47 3151 coment appellet on les habitant des tous pays amerique 1 48 3075 coment appelle t on les habitant des touts pays africain 1 49 3010 Comment apel ton les habita de sao tome 1 50 3009 Comment appel-t-on les habitants d'haiti ? 1 51 2921 Comment appel-t on les habitants de costa rica? 1 52 2826 Comment t_on les habitants de djibouti 1 53 2793 Comment appelle-t-on les habitants de chaque d'afrique? 1 54 2792 Les habitats de chaque pays africains 1 55 2774 Comment appelle ton les population des pays 1 56 2767 Comment s'appele le habitant de bahamas 1 57 2650 comment s' appelle les habitants de chaque pays d' afrique? 1 58 2576 Comment appel t-on Les habitant africain. 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Ayouba 20 ans. Entré illégalement à Melilla depuis le Maroc voisin, il vit dans la petite enclave espagnole depuis trois ans. Originaire d’un petit village non loin de Fez, au Maroc, il dit ne jamais vouloir retourner là-bas "parce que la vie ne lui offre rien au Maroc". Il vit aujourd’hui à la rue, sans papiers, sans existence légale. Ayoub, qui maîtrise parfaitement l’espagnol Le Zimbabwe SI VOUS vous reportez à la carte qui figure au début de cet Annuaire, vous apercevrez dans la partie sud du continent africain un petit pays enfermé dans les terres c’est le Zimbabwe anciennement la Rhodésie du Sud et la Rhodésie. Il s’étend entre deux fleuves, le Limpopo et le Zambèze. Au nord se trouve la Zambie, à l’est le Mozambique, au sud l’Afrique du Sud et à l’ouest le Botswana. Le Zimbabwe doit son nom à plusieurs ensembles de ruines de pierre. La plupart d’entre eux avaient été bâtis à l’origine sans mortier, par des constructeurs très ingénieux à l’évidence. Le nom Zimbabwe signifierait “lieu de pierre” ou “maisons vénérées”. Certains lui ont aussi donné le sens de “cour ou vaste lieu d’un chef”. Quelle qu’en soit la signification exacte, il a de toute façon un rapport étroit avec des constructions imposantes en pierre, vestiges d’une société autrefois brillante. C’est aujourd’hui le nom officiel pour désigner la nation tout entière. La situation politique du pays a été le plus souvent très calme. Il y a toutefois eu une exception, et elle est de taille En effet, au cours des années 1970 le Zimbabwe a connu une guerre meurtrière qui a duré presque une décennie. L’enjeu du conflit le pouvoir majoritaire. Depuis le début des années 1920 jusqu’en 1965, le pays était une colonie britannique autonome dirigée par une minorité blanche. Cependant, à cause du refus de la Grande-Bretagne de continuer d’accorder l’indépendance à cette colonie si la majorité ne prenait pas le pouvoir, le gouvernement a déclaré unilatéralement son indépendance en 1965. Des graines de mécontentement ont donc commencé à germer, et elles se sont développées au point que l’opposition au pouvoir minoritaire a dégénéré en une guerre totale qui ne s’est pas achevée avant 1980. Cette année-là, on a organisé pour la première fois des élections afin de porter la majorité au pouvoir. C’est à la suite de ces élections que le pays a pris le nom de Zimbabwe. LES RESSOURCES NATURELLES Le Zimbabwe bénéficie d’un climat tempéré et offre tout ce que l’on pourrait désirer, si ce n’est davantage des pluies rafraîchissantes l’été et des journées chaudes et ensoleillées l’hiver. Les températures sont presque idéales dans la plupart des régions. À Harare anciennement Salisbury, la capitale, les températures maximales sont en moyenne de 28 °C en été et de 18 °C en hiver. Ce climat a été très favorable au développement d’une agriculture variée. Qu’est-ce qui flattera le plus votre palais? Les fruits tropicaux doux et fondants, tels que les bananes, les papayes et les mangues? Ou bien des fruits plus juteux, comme les pommes, les poires, les pêches et les nectarines? Vous trouverez tout cela au Zimbabwe. Pour le plaisir des yeux, le pays offre des panoramas magnifiques. À l’ouest vous découvrirez les célèbres chutes Victoria, une des sept merveilles du monde contemporain. À l’est vous pourrez admirer ces impressionnantes régions montagneuses, les “Eastern Highlands”. En outre vous rencontrerez aussi, dispersées dans le pays, des réserves d’animaux sauvages. Toutefois, nous voulons vous entretenir de quelque chose de plus désirable encore que tout cela. Il s’agit de ce que Jéhovah appelle “les choses désirables de toutes les nations”. Aggée 27. Oui, nous possédons également au Zimbabwe ces “choses désirables”, c’est-à-dire des personnes qui embrassent le vrai culte. Mais comment sont-elles apparues dans ce pays? DE L’INTÉRÊT DÈS LE DÉBUT Il est très difficile de savoir à quel moment précis le message relatif au Royaume de Dieu a atteint pour la première fois ce pays. Cependant, des rapports établissent que vers 1910 de nombreux écrits de la Société en anglais circulaient dans le nord du Malawi à l’époque le Nyasaland et en Afrique du Sud. Au plus tard au début des années 1920, le message renfermé dans ces écrits a pénétré au Zimbabwe alors la Rhodésie du Sud par l’intermédiaire d’ouvriers itinérants. À partir de ce modeste début, des groupes d’étude ont commencé à être formés en divers endroits, de Mutare, situé à la frontière du Mozambique, jusqu’à Hwange, une ville minière importante près des chutes Victoria, à l’ouest. Hamilton Maseko est l’un de ceux qui ont connu la vérité au tout début de l’œuvre. Il sert toujours fidèlement comme ancien à Pretoria, en Afrique du Sud. “En 1924, dit-il, je me suis rendu du Nyasaland à Bulawayo, où j’ai commencé à fréquenter les Étudiants de la Bible. Ce que ces gens-là étudiaient avait un sens et me permettait de comprendre les promesses consignées dans la Bible.” Il est resté dans cette ville pendant deux ans avant de se rendre en Afrique du Sud. Nason Mukaronda fait également partie de ces premiers proclamateurs de la vérité divine au Zimbabwe. Il semble d’ailleurs qu’il ait été la première personne à se faire baptiser dans ce pays. Cela se passait en 1924. Il a entrepris le ministère à plein temps en 1947, puis il est devenu surveillant de circonscription l’année suivante. À 82 ans, c’est encore un pionnier spécial plein de vigueur. L’ŒUVRE PROGRESSE SÉPARÉMENT À cause de circonstances particulières à ce pays, l’intérêt pour le message du Royaume s’est développé chez les Noirs et chez les Blancs selon deux chemins parallèles. Voyons d’abord les progrès accomplis au début de l’œuvre dans le territoire africain. C’est en 1924 que la vérité aurait commencé à s’y implanter. Le premier à connaître la vérité a été Nathan Muchinguri. Il se trouvait à cette époque dans les districts de l’est. Voici ce qu’il déclare “Les deux hommes qui nous ont apporté la vérité venaient du Nyasaland. Ils nous ont non seulement enseigné les vérités doctrinales, mais ils nous ont aussi montré que si nous voulions appartenir au peuple de Dieu nos cœurs et nos actions devaient être purs.” Nathan Muchinguri a pris le baptême en cette année 1924, et plus tard il a été le premier frère à être utilisé par la Société pour traduire des écrits bibliques en chona, la langue parlée par la majorité de la population. Wilson Stima et Robin Manyochi sont deux autres frères qui ont joué un rôle important durant ces années-là. Frère Stima s’est d’abord intéressé à la vérité au Malawi, en 1925. Puis il s’est installé au Zimbabwe, à Mutare, où il a été d’une grande aide pour le groupe nouvellement formé. Il est ensuite parti pour Bulawayo, et en 1948 il est devenu un des premiers pionniers du pays. Depuis 1955, frère Stima sert comme pionnier spécial. Malgré ses 76 ans, il persévère dans ce service. Quant à frère Robin Manyochi, il a débuté sa carrière théocratique en 1929 à Bulawayo, la deuxième ville du Zimbabwe. Mais c’est à Salisbury aujourd’hui Harare qu’il a été baptisé en 1932. Quand il est arrivé dans cette ville, il n’a pas tardé à se joindre à Willie Kuchocha et aux quelques autres frères qui composaient alors la seule congrégation de la région. Toutefois, frères Manyochi et Kuchocha ont pris rapidement conscience que tous ceux qui fréquentaient la congrégation n’étaient pas des Témoins de Jéhovah sincères. Mais laissons frère Manyochi nous relater ce qui est arrivé “En 1932 nous avons reçu une lettre de la filiale du Cap nous informant que nous devions commencer à prêcher de maison en maison, ce que nous n’avions pas fait jusqu’à présent. De toute la congrégation, seuls frère et sœur Kaunda, Willie Kuchocha et moi avons pris à cœur de suivre ces instructions, ce qui nous a valu d’être exclus. Malgré tout, d’autres ont compris un peu plus tard que l’activité de maison en maison était conforme aux Écritures, et ils nous ont donc accompagnés. Mais que sont devenus ceux qui s’opposaient à cette façon de prêcher? En 1933 les autorités, que l’activité croissante des proclamateurs inquiétait, ont expulsé l’ancien surveillant et son adjoint, pensant qu’ils étaient encore les meneurs’ de la congrégation.” Frère Manyochi a vécu des moments particulièrement mémorables durant les premières années où il a connu la vérité. Une fois on l’a amené devant le commissaire du district local parce qu’il prêchait. Quand on lui a demandé d’où il tenait les choses qu’il enseignait, il a répondu “Dans la Bible, le livre que vous nous avez apporté en Afrique. Je ne fais qu’expliquer aux gens ce que j’apprends dans la Bible.” Robin Manyochi est aujourd’hui âgé de 85 ans. Lui et sa femme Rosie ont passé plusieurs années dans le service de la circonscription et ils sont maintenant pionniers spéciaux. Un surveillant de circonscription a récemment déclaré à propos de frère Manyochi “Ce frère âgé accomplit un travail extraordinaire. Il conduit de nombreuses études de la Bible. La plupart des proclamateurs comptent beaucoup sur lui.” LES DÉBUTS DANS LE TERRITOIRE ANGLAIS Tournons-nous maintenant vers le territoire anglais. Curieusement, les graines de vérité ont commencé à être répandues à peu près à la même époque que dans le territoire indigène, mais de façon différente. En 1921 trois frères de la filiale d’Afrique du Sud, Henry Ancketill, P. de Jager et P. Williams, ont fait un voyage éclair au Zimbabwe et ont prononcé des discours à Bulawayo et à Salisbury. D’autres frères ont suivi leur exemple en 1924 et en 1925. Leur objectif principal était d’obtenir la reconnaissance de l’œuvre dans le pays. Malheureusement, leurs démarches n’ont pas abouti. L’activité de ces Témoins anglophones était limitée. En effet, on leur avait interdit tout contact avec les Africains, qui composaient la grande majorité de la population. Néanmoins, des graines de vérité ont pu être semées. Entre autres endroits où la vérité a pris racine, il y avait un ranch très isolé de 610 000 hectares, où Jack McLuckie travaillait. C’était en 1928. La femme de Jack, Dorell, se trouvait en Afrique du Sud à ce moment-là, et le frère de Jack, Bert, lui a fait part du message du Royaume. À la suite de cela, Jack a reçu les sept volumes des Études des Écritures. Jack était si enthousiasmé par ce qu’il apprenait qu’immédiatement il a eu l’immense désir de faire connaître la bonne nouvelle à ses amis. Mais ce n’était pas facile. En effet, le bureau de poste le plus proche se trouvait à quelque 90 kilomètres. Quant aux voisins, ils étaient peu nombreux et habitaient assez loin du ranch. En ce qui concerne les moyens de transport, ils se limitaient au mulet et au char à bœufs. Toutefois, ce n’est pas ce qui a arrêté Jack. Il a écrit à la Société pour demander des brochures afin de les distribuer. Lorsqu’il se réunissait avec des voisins à la ferme, il saisissait toutes les occasions de rendre témoignage au Royaume. Du reste, Jack, son frère Bert surnommés affectueusement “oncle Jack” et “oncle Bertie” et leur famille sont devenus si zélés que dans tout le sud du pays la vérité allait être connue comme “la religion des McLuckie”. DANS LES ANNÉES 1930 La filiale d’Afrique du Sud, résolue à implanter solidement la vérité parmi toutes les races, a envoyé au Zimbabwe en 1932 quatre pionniers, dont Robert Nisbet qui sert aujourd’hui en Australie. Mais leur voyage ne s’est pas déroulé sans problèmes. Ils étaient dans le pays depuis dix jours seulement que déjà ils étaient convoqués à la police judiciaire. Quelques jours plus tard, on leur a intimé l’ordre de quitter le pays dans les quarante-huit heures en leur disant qu’il n’était pas question pour eux de faire appel. Malgré tout, ils ont pu interjeter appel. Frère Nisbet raconte “On nous a autorisés à rester six mois de plus à condition de ne pas déployer notre activité parmi les Africains”, ce qui semblait être la grande crainte des autorités en ce temps-là. Cette visite effectuée en 1932 a produit peu de résultats. On en a cependant organisé une autre en 1938, et celle-ci a porté plus de fruits. À cette époque, les proclamateurs étaient assez nombreux pour que l’on puisse former la première congrégation d’expression anglaise. LA BARRIÈRE RACIALE Pendant ce temps, le Zimbabwe ouvrait ses portes à un frère qui devait faire beaucoup pour poser les fondements de l’œuvre dans le pays, et plus particulièrement dans le territoire de Bulawayo. Il s’agit de Willie McGregor. Bien qu’il soit maintenant âgé de 80 ans, il sert toujours comme ancien dans une congrégation de Bulawayo. Ce frère a été baptisé en Écosse en 1924, puis il est venu au Zimbabwe en 1929 où il a travaillé comme employé de banque. En 1933 il s’est installé à Bulawayo, et il a été d’une aide très précieuse pour les frères durant les années difficiles. N’oubliez pas que pendant cette période le gouvernement ne se montrait guère prêt à coopérer avec les Témoins, notamment avec les frères africains. Robert Nisbet reconnaît que “l’opposition qui venait à la fois du gouvernement et de nombreux Rhodésiens blancs a été, humainement parlant, très éprouvante”. Les adversaires exerçaient de constantes pressions pour empêcher le message de se répandre dans le territoire indigène. Ceci présent à l’esprit, il est intéressant de savoir comment s’est déroulée la première étude de La Tour de Garde qui réunissait des frères africains et anglais. Pour la circonstance, on avait demandé l’aide de deux traducteurs. Mais écoutons le récit de Willie McGregor “L’étude avait commencé depuis environ une demi-heure, quand nous avons vu s’approcher douze à quinze policiers à cheval. Cela a provoqué une certaine tension. J’ai demandé aux frères de poursuivre l’étude comme si de rien n’était. Les policiers se sont avancés encore un peu plus afin de nous encercler l’étude se déroulait sous un arbre, en plein air. Ils s’étaient postés suffisamment près pour entendre ce qui était dit et leurs chevaux étaient tournés vers nous. Ils sont restés là jusqu’à la prière finale. Au signal donné, ils ont fait demi-tour et sont partis.” Il n’y a eu aucune arrestation, aucune fouille. La barrière qui empêchait nos frères noirs et nos frères blancs de se réunir avait-elle disparue? Pas exactement. Mais un pas avait été franchi vers sa suppression. DES BATAILLES JURIDIQUES N’ayant pu empêcher la vérité de prendre racine au Zimbabwe, les autorités ont utilisé d’autres moyens pour s’opposer à elle. De fait, l’année 1936 a marqué le début d’une décennie qui a vu la persécution officielle la plus intense jamais dirigée contre les Témoins du Zimbabwe. Cette année-là, le gouvernement a promulgué la loi sur la sédition et a décrété que quatorze publications de la Société étaient séditieuses. En 1937, l’affaire a été portée devant les tribunaux, et le verdict prononcé devait faire jurisprudence. Voici comment Willie McGregor décrit ce qui s’est passé “Les juges de Bulawayo ont estimé que les publications de la Société incitaient à la rébellion. On a par conséquent fait appel, et la Haute cour de Bulawayo a rendu son verdict Les publications n’étaient pas séditieuses.” Montrant à quel point il était résolu à interrompre la diffusion de nos écrits bibliques, “le gouvernement a lui aussi formé un pourvoi devant la division d’appel à Bloemfontein, en Afrique du Sud. En mars 1938, celle-ci a confirmé le jugement de la Haute cour de Bulawayo Les publications n’étaient pas séditieuses. Elle a donc rejeté l’appel et a condamné le gouvernement aux dépens”. Cette affaire a permis de donner un excellent témoignage. Le Chronicle de Bulawayo a publié tous les attendus du jugement. Au tribunal, George Phillips, membre de la filiale du Cap, était assis à côté de l’avocat de la Société. Il l’aidait à trouver des versets de la Bible appropriés et lui apportait son concours lorsqu’il fallait expliquer les extraits des publications jugées séditieuses. Soit dit en passant, l’avocat de la Société, M. Hugh Beadle, est devenu plus tard le président de la Cour suprême de Rhodésie Zimbabwe. L’OPPOSITION S’ACCENTUE En 1939, les adversaires ont intensifié leurs efforts pour freiner les activités de ce groupe de Témoins zélés qui s’agrandissait, bien qu’il fût encore assez peu important. En ce temps-là, il y avait 477 proclamateurs dans le pays, dont 16 étaient de race blanche. C’était surtout contre ces derniers que l’opposition était dirigée. Cette même année, une famille se déplaçait au Zimbabwe, ce qui allait avoir une grande influence sur l’œuvre du Royaume dans ce pays. Il s’agissait de Bert McLuckie, le frère de Jack, de sa femme Carmen et de leurs enfants. Aujourd’hui encore Bert McLuckie, pourtant âgé de 85 ans à présent, est connu pour la ferveur de ses discours et son zèle infatigable pour Jéhovah. Ce zèle devait l’amener, lui et sa famille, à se trouver au cœur de nombreux événements passionnants, comme nous allons le voir. Durant l’année 1940, les activités du peuple de Jéhovah donnaient lieu à maintes discussions et à beaucoup d’inquiétude, surtout parmi les chefs religieux. Les journaux publiaient des lettres visant à discréditer l’œuvre de Jéhovah. En réponse à toutes ces attaques, la filiale du Cap avait imprimé un tract intitulé L’intolérance religieuse en Rhodésie du Sud. Il était destiné à “tous les habitants de la Rhodésie respectueux de l’ordre”. Ce tract a été distribué dans tous les foyers, les bureaux et les quartiers d’affaires de Bulawayo et de la banlieue. En novembre 1940, le gouvernement a alors profité de l’hystérie de la guerre pour interdire l’importation et la diffusion de tous les écrits de la Société. La poignée de frères, stimulés par le zèle de certains d’entre eux, comme Jack et Bert McLuckie et Willie McGregor, ont aussitôt voulu savoir ce que valait une telle restriction. Ils sont partis dans le territoire avec des publications. La réaction des autorités ne s’est pas fait attendre! La police a procédé à des arrestations et une série de procès ont suivi. Au début, la plupart des frères bénéficiaient d’un non-lieu et n’étaient pas jugés. Mais les choses devaient très vite changer. Peut-être aimeriez-vous entendre une anecdote amusante. Un jour Bert et Jack McLuckie se sont retrouvés au tribunal. Jack n’était pas le genre de personne qui aurait aimé être relâché pour une simple question de procédure; il aurait plutôt préféré aller en prison. Laissons Bert nous faire part de ce qui est arrivé “On m’a autorisé à interroger les témoins à charge. Puisque Jack et moi nous nous ressemblons comme deux gouttes d’eau, je leur ai demandé s’ils pouvaient dire avec certitude lequel de nous deux les avait abordés. Comme ils n’étaient pas affirmatifs, l’affaire a été classée, au grand désappointement de Jack.” À cette même époque, un grand nombre de frères se sont retrouvés en prison, certains parce qu’ils avaient diffusé des écrits interdits, d’autres à cause de leur neutralité chrétienne. Willie McGregor était de ceux-là. Il était employé de banque mais avait été renvoyé de son travail. Voici ce qu’il explique à propos de son emprisonnement “J’étais le seul dans cette prison pour Européens à effectuer des tâches pénibles. Bien que les autres détenus aient été condamnés pour meurtre, vol et violence de toutes sortes, ils passaient leur temps à jouer aux échecs ou aux dominos et à lire des livres. Quant à moi, je devais peindre les tuyaux et les boiseries à l’extérieur du bâtiment.” UN TOURNANT S’AMORCE Au début des années 1940, les autorités n’ont pas modifié leur attitude à l’égard de l’œuvre du Royaume. En 1942 l’année où Bert McLuckie passa encore quatre mois et demi en prison, les frères ont imprimé une brochure qui contenait des extraits de l’Annuaire et qui était intitulée Les Témoins de Jéhovah Qui sont-ils? En quoi consiste leur activité? Mais les arrestations ne faisaient que se multiplier, et cela bien que la brochure ne portât plus le nom d’aucun proclamateur. Parmi ceux qui ont été arrêtés figuraient Willie McGregor et Gerry Arsenis, un frère grec baptisé depuis peu qui vivait à Salisbury aujourd’hui Harare. Toutefois, la situation devait s’apaiser progressivement. Témoin cette longue lettre qu’une femme a adressée au Bulawayo Chronicle et dont voici le contenu “Un jour M. McLuckie est venu chez nous. Il était très calme et tenait une Bible à la main. Quand je suis allée ouvrir la porte, il m’a dit d’une façon courtoise Je vous apporte un message, aimeriez-vous l’entendre?’ J’ai répliqué sèchement Vous n’avez pas encore retenu la leçon?’ Il m’a alors répondu De quoi voulez-vous parler? De notre séjour en prison?’ Oui’, lui ai-je rétorqué. Sur quoi j’ai appelé mon mari pour qu’il s’occupe de lui. Mais l’attitude de cet homme qui avait la Bible à la main et qui se montrait poli était irréprochable. On ne pouvait donc pas employer la violence pour le mettre à la porte ni même appeler la police. Nous n’avons pas su quoi lui dire et il est reparti aussi tranquillement qu’il était venu.” Pendant la Seconde Guerre mondiale, le nombre des proclamateurs n’a cessé d’augmenter pour atteindre finalement un maximum de 1 090 prédicateurs en 1943. L’année suivante, en dépit des restrictions que connaissait l’œuvre, deux assemblées ont été organisées pour les frères qui parlaient la langue du pays, et une autre, plus petite, pour la congrégation d’expression anglaise. On a enregistré pour ces trois assemblées une assistance totale de 1 101 personnes. Durant cette période au cours de laquelle nos frères blancs ont dû affronter maintes difficultés, les Témoins africains étaient donc très actifs. LES RESTRICTIONS SONT LEVÉES Les frères se sont vraiment réjouis d’apprendre en 1946 que le gouvernement ôtait enfin les restrictions sur l’importation et la diffusion des écrits de la Société. Cependant, il allait y avoir un grand travail à effectuer pour apprendre aux proclamateurs à donner le témoignage de maison en maison. Il était aussi indispensable d’avoir des frères qui prennent la tête dans la prédication. Le 1er juillet 1947, un grand pas a été franchi pour combler ce besoin. À cette date, Bert McLuckie a été chargé d’ouvrir un dépôt pour la Société à Bulawayo, sous la direction de la filiale d’Afrique du Sud. DÉBUT DE L’ACTIVITÉ DES PIONNIERS Jusqu’en 1947 on n’avait pas beaucoup parlé du service de pionnier. Mais à partir de cette année-là, on a mis l’accent sur cette forme de service. Auparavant, le Zimbabwe ne comptait que deux ou trois pionniers, et certaines années il y en avait même aucun. En 1947 nous avions 3 pionniers, dont Naso Mukaronda et Robin Manyochi. Dès lors, le service de pionnier a commencé à se développer rapidement. En 1949 nous avions une moyenne de 114 pionniers; en 1950 leur nombre a augmenté de 156 pour cent et s’élevait à 292. C’est également en 1949 que Zachariah Noah est devenu le premier pionnier spécial du pays. L’œuvre prenait son essor. ORGANISÉS POUR ALLER DE L’AVANT Jusqu’alors c’était la filiale d’Afrique du Sud qui s’occupait de l’œuvre au Zimbabwe. Mais en 1948 il s’est produit un changement qui devait avoir des effets d’une portée considérable. Au mois de janvier est arrivé pour la première fois un diplômé de l’École de Galaad, Eric Cooke, que l’Annuaire appelait notre “don de Galaad”. Peu de temps après, frères N. Knorr et M. Henschel ont fait escale ici. Leur visite a marqué une nouvelle étape importante dans l’amélioration apportée à la surveillance et à l’organisation des congrégations. Une filiale a donc été ouverte le 1er septembre 1948, et Eric Cooke a été désigné pour en être le surveillant. Il était évident que l’activité avait besoin d’être mieux dirigée, car le nombre des proclamateurs avait déjà dépassé le cap des 3 500, répartis dans 117 congrégations. Pour ce faire, en 1948 ces congrégations ont été regroupées en 5 circonscriptions. Imaginez la tâche de ces surveillants de circonscription ils étaient 5 pour un pays d’à peu près 400 000 kilomètres carrés! Ils se déplaçaient parfois en autocar ou en train, mais le plus souvent ils devaient prendre la bicyclette! Ce n’était toutefois qu’un commencement. DU RENFORT DE GALAAD Vous vous rappelez que dès le début l’activité était freinée parce que les frères européens ne pouvaient pas travailler dans les régions où vivaient les Africains. En effet, les frères blancs n’étaient pas autorisés à pénétrer dans ce qu’on appelait les “réserves indigènes”, même pour surveiller l’œuvre. C’est dans ce contexte-là que sont arrivés en février 1949 quatre diplômés de la dixième classe de Galaad George et Ruby Bradley, Myrtle Taylor et Phyllis Kite. Eric Cooke et Myrtle Taylor devaient se marier plus tard, et ils servent maintenant comme missionnaires en Afrique du Sud. On avait donné à ces quatre missionnaires une autorisation de séjour dans le pays, mais seulement à titre provisoire. Pourquoi? Parce que, selon le chef du service de l’immigration, les Témoins de Jéhovah étaient encore sur la “liste noire” des autorités. Cependant, après plusieurs mois d’activité parmi les Blancs à Bulawayo, Eric Cooke a été convoqué au service de l’immigration où on l’a informé que la période d’autorisation temporaire était achevée et qu’elle devenait permanente pour les quatre missionnaires. Cette victoire allait permettre à d’autres diplômés de Galaad de se rendre ultérieurement dans ce pays. L’ACCROISSEMENT SE POURSUIT Ce succès n’a pas levé pour autant les restrictions concernant l’activité des Blancs dans les endroits réservés aux Africains. Il a cependant joué un rôle non négligeable pour affermir la prédication du Royaume dans les régions anglophones. Par exemple, à Bulawayo, où la filiale et la maison des missionnaires avaient été installées, la congrégation a connu en 1949 un accroissement de 54 pour cent du nombre des proclamateurs. Doren Kilgour, qui venait de cette congrégation, a été l’un de nos premiers pionniers à se rendre à l’École de Galaad, où elle a reçu son diplôme en 1956. Après quelques années passées au Zimbabwe, elle a été envoyée en Afrique du Sud et y a servi en tant que missionnaire jusqu’en février 1983. Puis elle a dû revenir au Zimbabwe pour prendre soin de sa mère âgée. Elle continue à donner un bel exemple en tant que pionnier spécial. Pendant cette période, l’accroissement a été rapide. De 1948 à 1951, le maximum de proclamateurs est passé de 4 232 à 9 088, les congrégations se sont accrues de 117 à 191 et les circonscriptions de cinq à sept. L’année de service 1951 a été très réjouissante. Il y a eu 37 pour cent d’accroissement sur la moyenne des proclamateurs. DE L’AIDE INATTENDUE Arrêtons-nous un moment sur les sentiments que bien des gens avaient développés à l’égard des Témoins de Jéhovah, sentiments qui les amenaient à suspecter les intentions des frères. Pour illustrer cela, voyons ce qui est arrivé à George Bradley à Salisbury, durant le mois de juin 1950, après le transfert dans la capitale du bureau de la filiale et de la maison des missionnaires. Alors que frère Bradley déployait son activité dans les rues, un homme bien vêtu, apparemment surpris de voir La Tour de Garde et Réveillez-vous! présentés au vu et au su de tous, s’est approché de lui et lui a demandé “Est-ce que c’est communiste?” Rassuré par la réponse négative du frère, il a alors déclaré “Je m’appelle Dendy-Young, je suis membre du Parlement, et je dois avouer que je ne connais absolument pas votre activité.” Après avoir accepté deux périodiques, il a demandé à être visité à son bureau le lendemain. Au cours de cet entretien, il a reconnu que les périodiques étaient tout à fait inoffensifs et a demandé qu’on lui fasse parvenir une lettre expliquant clairement le but de notre œuvre. Pourquoi cela? Eh bien parce que le Parlement allait débattre la loi sur les activités subversives, et M. Dendy-Young avait l’impression que les Témoins de Jéhovah allaient aussi être en cause. Il voulait lire devant le Parlement une lettre qui exposerait les faits. Il a tenu parole et la lettre a été lue dans son entier. Quand le projet a eu force de loi, il n’a jamais été appliqué à l’œuvre des Témoins de Jéhovah. PROBLÈMES D’IMPORTATION Au début des années 1950, un important conflit a été engagé à propos de l’importation d’écrits bibliques dans le pays. Depuis qu’un dépôt avait été ouvert en 1947, celle-ci nous était accordée chaque année contre une modique somme versée en dollars. Mais quand nous avons renouvelé la demande au début de 1950, on nous l’a refusée. Même lorsque la filiale a proposé un accord sur la base d’un don volontaire, la réponse a été négative. Que devions-nous faire? Nous n’avions pas le choix. Il fallait continuer à demander, dans l’espoir que les autorités reviendraient sur leur décision. Enfin, en août 1951, on nous a donné l’autorisation d’importer des publications en tant que don. Ainsi aucune devise étrangère ne sortirait du pays et cela ne toucherait pas non plus les recettes extérieures du gouvernement. La première fois, on nous a permis d’importer des écrits pour une somme de 11 200 dollars environ 110 000 francs français. Nous avons cru à une erreur. Aussi avions-nous décidé d’en profiter au cas où nous n’obtiendrions pas une nouvelle autorisation. Nous avons donc utilisé la somme maximale et en retour nous avons reçu 32 000 exemplaires du livre La religion a-t-elle servi l’humanité? Nous sommes heureux que ce livre se soit révélé un précieux ouvrage pour étudier la Bible, car nous avons continué à l’offrir jusqu’en 1975, soit 24 ans plus tard. UNE MEILLEURE ORGANISATION POUR RÉPONDRE AUX BESOINS Après l’ouverture de la filiale en 1948, nous avons connu un accroissement très rapide. Les chiffres peuvent ne pas nous éclairer beaucoup, mais parfois ils sont révélateurs. Par exemple, en 1949 il y a eu 7 415 assistants et 647 baptêmes aux cinq assemblées de circonscription. Dans les trois années suivantes, 5 186 personnes ont été baptisées, soit 1 587 de plus que le nombre moyen de proclamateurs dans le pays l’année où la filiale a été ouverte. C’est alors qu’un autre événement s’est produit. Au mois de décembre 1952, frères Knorr et Henschel nous ont rendu une autre visite. Cette fois-ci, lors d’un congrès en plein air qui se déroulait pendant la saison chaude et pluvieuse, ils se sont adressés à 15 000 personnes, soit une assistance deux fois plus nombreuse qu’en 1949. On a donc compris qu’une meilleure organisation était indispensable. C’est ainsi qu’on a acheté un bâtiment dans le centre de la capitale. La maison des missionnaires et le bureau de la filiale allaient s’y installer pour les 20 années à venir. L’ACTIVITÉ DU DISTRICT APPORTE DES BIENFAITS Jusqu’en 1953, l’activité du surveillant de district était dirigée à partir de la filiale. Mais il devenait évident qu’un surveillant de district à plein temps était nécessaire, puisque les circonscriptions étaient à présent au nombre de 13. Depuis lors, on a nommé des surveillants de district à temps complet, qui ont été surtout dans les années suivantes des diplômés de Galaad. Même si les surveillants de district ne pouvaient pas encore se rendre dans certains endroits, leur activité a néanmoins apporté beaucoup de bienfaits. Entre autres, elle a aidé un grand nombre de fermiers et de mineurs à se défaire de leurs préjugés concernant notre œuvre. Voyons-en un exemple. Un jour, on avait organisé une assemblée de circonscription à Mberengwa, petit village situé au sud du pays dans une vaste région qui comprend beaucoup de fermes et de mines gérées par les Européens. Pendant que les préparatifs allaient bon train, Ruby Bradley était allé visiter un retraité qui habitait près de la mine. Cet homme avait beaucoup d’idées préconçues sur notre activité. Il était profondément inquiet des répercussions qu’elle pouvait avoir sur les Africains. Après qu’il eut fini de dire tout ce qu’il avait sur le cœur, sœur Bradley lui demanda “Voulez-vous me donner une petite chance de vous montrer en quoi consiste notre œuvre?” Il acquiesça. Ainsi, pendant les quelques minutes qui suivirent, elle lui expliqua le but de la prédication du Royaume. Elle lui dit aussi que des directeurs de grandes compagnies minières elle en connaissait un avaient remarqué que les Témoins africains étaient honnêtes et dignes de confiance. Cet homme fut si impressionné par ce qu’il entendit qu’il prit quatre livres et s’abonna à La Tour de Garde et à Réveillez-vous! Cette visite s’avéra finalement très profitable. Nous savions que beaucoup s’opposaient à notre assemblée et allaient tenter de l’interrompre. Mais cet homme sincère prit sur lui de clarifier les choses. Il se rendit à l’hôtel du village, où de nombreuses personnes s’étaient rassemblées, et il leur fit part de ce qu’il avait appris. Depuis, les assemblées n’ont plus jamais été perturbées dans cette région. À cette époque, l’intérêt pour le message du Royaume était remarquable dans ces endroits isolés. Il arrivait souvent que le surveillant de district et sa femme placent toutes leurs publications et qu’ils n’aient alors d’autre ressource que de proposer l’abonnement aux habitants du territoire. Le travail effectué dans le district a permis également de faire connaître les films de la Société. En 1954, au cours d’une assemblée de circonscription, on projeta le film intitulé La Société du Monde Nouveau en action. Il était très réjouissant de voir 3 378 personnes assister à la séance, alors qu’il n’y avait que 700 proclamateurs environ dans la circonscription. D’autres films ont été projetés depuis cette époque et ont continué d’attirer des foules de personnes. Beaucoup étaient étonnés lorsqu’ils voyaient que l’organisation de Jéhovah s’étendait sur toute la terre. LES CONGRÉGATIONS COMMENCENT À ÊTRE PURIFIÉES L’accroissement très rapide du début des années 1950 n’allait pas sans poser de problèmes. Il devint évident qu’un grand nombre de ceux qui avaient été baptisés n’avaient pas vraiment abandonné leurs pratiques et leurs habitudes mauvaises. Certains s’étaient fait baptiser simplement parce qu’ils assistaient aux assemblées de circonscription, et ils ne s’étaient pas entièrement voués à Jéhovah. Pour d’autres, le baptême ne fut qu’un feu de paille ou l’attrait de quelque chose de nouveau. De plus, de nombreux mariages chrétiens n’avaient pas été enregistrés légalement. Avant que les Blancs n’arrivent au Zimbabwe, les mariages étaient célébrés selon la tradition africaine. Par exemple, on recourait à des intermédiaires, ou bien la fiancée était mise à prix. Ces pratiques ont continué après que le gouvernement a demandé que les mariages soient reconnus par les autorités civiles. Pour régler cette question, le gouvernement a décidé de valider tous les mariages qui avaient été célébrés selon les coutumes tribales avant le 1er janvier 1951. Depuis cette date, tous les mariages doivent être enregistrés légalement pour être reconnus par les autorités. Mais les coutumes ancestrales sont profondément ancrées dans la vie quotidienne et beaucoup de gens y sont restés attachés. La Société, quant à elle, ne pouvait évidemment pas accepter les mariages célébrés selon les coutumes tribales après le 1er janvier 1951, qui n’étaient plus reconnus par le gouvernement Rom. 131, 2; Luc 21-5. Après avoir examiné la question sous tous les angles, elle a informé les congrégations des exigences bibliques. Tous ceux qui n’étaient pas dans une situation matrimoniale légale devaient la régulariser dans les six mois. Passé ce délai, si rien n’avait été fait dans ce sens et s’il n’y avait aucune circonstance atténuante, ils étaient exclus. Il est réjouissant de savoir que de nombreux Témoins, par amour pour Jéhovah, ont fait sans tarder les démarches nécessaires. Mais ce n’était pas une mince affaire. Certains ont dû se rendre dans des pays voisins ou faire venir des parents de ces pays avant de pouvoir entamer la procédure. Quelques centaines de frères et sœurs n’ont cependant pas voulu apporter les changements nécessaires pour vivre en harmonie avec les justes principes de Jéhovah et ont dû être exclus au début de 1955. Mais il est encourageant d’apprendre que récemment, après avoir régularisé leur situation, certains ont été réintégrés et servent de nouveau Jéhovah joyeusement. LE NOMBRE DES PIONNIERS DIMINUE C’est en 1949 que le service de pionnier a commencé à se développer. Cette année-là, 114 prédicateurs servaient dans les rangs des pionniers, et en 1952 leur nombre passait à 949, sans compter les 6 pionniers spéciaux. Quel merveilleux accroissement! Toutefois, au fil du temps on s’est aperçu qu’un très grand nombre de pionniers ne remplissaient pas leurs rapports avec exactitude. Beaucoup ne rapportaient pas les heures effectivement passées dans la prédication, mais ils se contentaient d’inscrire le minimum requis, qui était de 100 heures. Quelle en était la raison? Quantité de pionniers ne savaient ni lire ni écrire. En 1955, le siège mondial des Témoins de Jéhovah informa alors la filiale que pour être sur la liste des pionniers, le frère ou la sœur devaient savoir lire et écrire. Au fur et à mesure que les surveillants de circonscription visitaient les congrégations où servaient ces pionniers, le nombre de ceux-ci baissait. Mais nous sommes heureux de vous dire que, grâce aux cours de lecture et d’écriture organisés dans les congrégations, certains de ces Témoins ont repris le service de pionnier une quinzaine d’années après. LA LUTTE POUR LA RECONNAISSANCE LÉGALE Il convient maintenant de reparler du problème de la surveillance des congrégations dans les territoires nationaux réservés aux Noirs. Jusqu’à présent les surveillants de district, qui étaient Européens, se voyaient refuser l’entrée dans ces régions, soit dans presque la moitié du pays. Ils pouvaient collaborer avec les surveillants de circonscription et assister aux assemblées de circonscription mais uniquement en dehors de ces zones. Bien sûr, cela entravait considérablement les efforts de la Société pour fortifier ces congrégations. Mais d’où venait le problème? Notre religion n’était pas reconnue officiellement. Alors, que fallait-il faire pour qu’elle le devienne? Lester Davey, qui était venu de Galaad en 1959 et qui servait à présent comme surveillant de filiale, était d’avis qu’un grand pas serait fait vers la reconnaissance de l’œuvre si les Témoins obtenaient le droit de célébrer des mariages. Déjà en 1949 une telle demande avait été adressée aux autorités, mais elle n’avait pas été acceptée. Le fait que tous les Témoins de Jéhovah soient des ministres était l’un des principaux obstacles à cette question. Le gouvernement faisait valoir que la loi sur le mariage permettait à tout ministre d’une religion officiellement reconnue de célébrer un mariage, et que par conséquent tous les Témoins seraient à même d’unir deux personnes. La filiale s’est alors engagée à ce que seuls des représentants spéciaux de la Société ayant en leur possession un certificat d’ordination célèbrent les mariages. Finalement les démarches allaient aboutir. Au mois de mai 1956, sept frères choisis d’entre les diplômés de Galaad et les membres du Béthel ont été nommés pour assumer cette responsabilité. Une étape décisive vers la reconnaissance complète de l’œuvre avait été franchie. D’AUTRES VICTOIRES En juin 1956 Bud et Joan Miller, un couple américain, sont arrivés au Zimbabwe. Après avoir suivi les cours de l’École de Galaad, frère Miller a été nommé surveillant de la filiale. Lui aussi a poursuivi les démarches pour que des surveillants itinérants européens puissent se rendre dans les réserves. C’est à ce moment-là que la décision autorisant certains Témoins à célébrer les mariages s’est révélée très utile. Voici quelques extraits de lettres du ministère des Affaires indigènes, avec lequel la Société correspondait régulièrement 27 septembre 1956 “Objet L’entrée des surveillants européens dans les réserves. La question est à l’étude.” 8 décembre 1956 “Seuls les surveillants européens qui ont été autorisés par le ministère de la Justice et de l’Intérieur à célébrer les mariages pourront se rendre dans les réserves.” 14 janvier 1957 “Dorénavant, il est permis à ces personnes d’entrer dans les réserves.” Les surveillants de district et de circonscription avaient enfin l’autorisation de visiter les congrégations dans ces vastes régions. Il va sans dire que Jéhovah dirigeait les événements pour que sa volonté se fasse dans tout le pays. LE NOMBRE DES PROCLAMATEURS DIMINUE D’autres raisons expliquent la lenteur de l’accroissement pendant une certaine période. En effet, pour s’assurer que tous remplissaient bien les conditions requises, il a été décidé que les candidats au baptême étudieraient certaines questions, semblables à celles que l’on trouve maintenant dans le livre Organisés pour bien remplir notre ministère. Le surveillant de la congrégation devait ensuite donner son accord. En plus de tout cela, les candidats au baptême auraient un entretien avec le surveillant de district aux assemblées de circonscription et avec des représentants spéciaux de la Société aux assemblées de district. Comme il fallait s’y attendre, le nombre des baptêmes a baissé. Par exemple en 1957, à une assemblée où l’on comptait 16 000 assistants, il n’y a eu que 100 baptêmes. Ce nombre était nettement inférieur à ceux enregistrés lors des assemblées précédentes. Toutefois, grâce à cette disposition les congrégations étaient spirituellement fortes. En effet, elles se composaient de chrétiens qui avaient reçu la connaissance exacte et revêtu la nouvelle personnalité. — Col. 310. Si le nombre des proclamateurs n’augmentait pas rapidement, c’est aussi parce que beaucoup d’entre eux, à l’instar des pionniers, ne reportaient pas correctement leur activité. Les conséquences de tout cela sont évidentes dans le rapport du pays De 1957 à 1962, il y a eu 3 600 baptêmes, alors que le nombre des proclamateurs est resté sensiblement le même. Puis de 1962 à 1967, ce nombre n’a cessé de baisser. Il a fallu attendre l’année 1968 pour que celui-ci augmente de nouveau. LA RECONNAISSANCE COMPLÈTE EST ENCORE À VENIR Aussi curieux que cela puisse paraître, ce n’est pas parce que les ministères de la Justice, de l’Intérieur et des Affaires indigènes avaient reconnu officiellement les Témoins de Jéhovah que les autres ministères ont fait de même. En effet, le ministère de l’Éducation refusait de nous considérer comme une religion, ce qui nous valait bien des difficultés. En quel sens? Les organisations religieuses avaient le contrôle de la plupart des écoles en dehors des grandes villes. Toutefois, des arrêtés officiels précisaient que ces établissements étaient ouverts à tous sans discrimination, et que les enfants ne recevraient pas une instruction religieuse autre que celle que leurs parents souhaitaient leur donner. Certaines organisations religieuses ont bien respecté ces dispositions légales. Mais d’autres n’ont pas voulu accepter les enfants des Témoins de Jéhovah, à moins qu’ils ne fréquentent l’école du dimanche et suivent des cours d’instruction religieuse qui n’étaient pas au programme. Don Morrison, qui avec sa femme Marj était venu de l’École de Galaad en 1955, servait à cette époque dans le district. Il nous dit “Certaines organisations déclaraient ouvertement que si les Témoins de Jéhovah n’obéissaient pas, ils seraient renvoyés et ne seraient pas acceptés l’année suivante.” Chaque fois que l’affaire parvenait au ministère de l’Éducation, les écoles avaient l’habitude de dire qu’elles manquaient de place. Si elles ne pouvaient recevoir qu’un certain nombre d’élèves, elles s’assuraient toutefois que parmi eux il n’y avait pas d’enfants de Témoins de Jéhovah. D’autres établissements alléguaient que les Témoins faisaient preuve de “désobéissance”. En fait, ceux-ci refusaient simplement d’assister à l’école du dimanche, ce qui n’était pas exigé par le ministère. À cause de tous ces problèmes, il était nécessaire que les Témoins soient reconnus par tous comme une religion officielle. Déjà en 1950 le ministère de l’Éducation avait informé les établissements scolaires que les Témoins de Jéhovah adultes ne pouvaient pas se rendre dans les écoles pour y donner un enseignement religieux, même aux enfants des Témoins. En 1956 et en 1957 nous nous sommes vu opposer le même refus. Voici la réponse des autorités “Nous avons le regret de vous informer que la Watch Tower Bible and Tract Society of Pennsylvania n’est pas une organisation religieuse habilitée par le ministère à dispenser une instruction religieuse dans les écoles.” Ce n’est que plusieurs années après que le ministère de l’Éducation a modifié sa position. Mais nous en reparlerons plus tard. DES FRÈRES MÛRS APPORTENT LEUR AIDE Pour vous faire une idée de la valeur des missionnaires qui ont été envoyés au Zimbabwe, arrêtons-nous un instant sur deux couples, Ted et Joyce Buckingham ainsi que John et Val Miles. Après avoir reçu leur diplôme de l’École de Galaad, Ted et Joyce Buckingham sont arrivés au Zimbabwe au mois de juin 1959. Ils ont servi dans la circonscription, en exerçant leur activité surtout dans les territoires anglophones, jusqu’au milieu des années 1970, après quoi ils ont été envoyés en Sierra Leone. Pendant plus de dix ans ils se sont déplacés presque chaque semaine pour visiter les congrégations. Leur territoire couvrait tout le pays, qui n’était en fait qu’une seule circonscription. Ils ont quitté la Sierra Leone lorsque frère Buckingham est tombé gravement malade, et ils sont venus servir à la filiale de Londres. Les frères du Zimbabwe éprouvent toujours une chaude affection pour eux. John et Val Miles, d’origine américaine, ont quitté la Zambie au mois de juin 1960, car il y avait besoin d’un surveillant de district au Zimbabwe. Ils ont vécu tant d’expériences et de mésaventures qu’ils pourraient bien écrire un livre. Voici un incident qui leur est arrivé tandis qu’ils visitaient une petite congrégation située près de la route principale. Frère Miles raconte “Nous avions décidé de camper à côté de la route, non loin de la Salle du Royaume. L’endroit était retiré et très agréable. Mais les frères nous ont suggéré d’aller nous installer un peu plus près de la salle. Bien que le lieu que nous avions choisi nous ait plu davantage, nous nous sommes déplacés par souci de commodité. “Un soir au cours de la semaine, alors que nous prenions notre repas, nous avons tout à coup entendu quelque chose qui ressemblait à des coups de feu, mais nous n’y avons pas prêté attention, pensant que c’était peut-être un camion qui pétaradait. Le lendemain midi, la radio a annoncé qu’il y avait eu une fusillade entre la police et des combattants de la liberté’ juste à côté de l’endroit où nous devions camper. Trois combattants de la liberté’ avaient été tués et plusieurs policiers blessés. Inutile de vous dire ce que nous avons ressenti lorsque nous avons vu, plus tard, les impacts des balles dans la table de camping, les bancs et les arbres. Comme nous étions reconnaissants à Jéhovah que l’on nous ait fait changer de place!” À présent frère et sœur Miles servent fidèlement au Lesotho. LE SERVICE DU DISTRICT La vie des surveillants de district et de leurs femmes était parfois mouvementée. Voudriez-vous connaître quelques faits vécus par ces Témoins zélés? Un jour, Don et Marj Morrison se trouvaient à Kariba, dans l’ouest du pays. Don était assis à l’extérieur de la tente et tapait à la machine, tandis que Marj était allée se coucher. “J’étais allongée, dit-elle, quand il s’est produit comme un étrange sifflement. J’ai appelé mon mari mais il ne m’a pas entendue. De nouveau, il y a eu le même bruit. Cette fois-ci je suis sortie pour avertir Don.” Frère Morrison poursuit “J’ai pris la lampe de poche et je suis entré dans la tente. J’ai alors aperçu entre le bord de la tente et quelques publications un serpent plus gros que le poing, à moitié caché. Je suis ressorti aussitôt, j’ai saisi un tuyau en fer et j’ai fait le tour de la tente. J’ai vu la queue du serpent qui dépassait, et je l’ai frappée avec mon arme de fortune. Tout à coup la tête de l’animal a surgi et celui-ci s’est dressé et a soufflé dans ma direction. C’était une vipère heurtante. Je l’avais déjà blessée, il ne me restait plus qu’à l’achever.” Inutile de vous préciser que sœur Morrison n’a pas particulièrement bien dormi cette nuit-là. De son côté, Ruby Bradley nous fait le récit suivant “La première fois que nous avons planté la tente lorsque nous étions dans le service du district, nous avons fait connaissance avec les scorpions. Nous nous apprêtions à aller nous coucher quand nous avons aperçu quelque chose ramper dans la tente. C’était un scorpion. Nous l’avons tué sur-le-champ. Mais bientôt un deuxième est arrivé, puis un troisième. Après avoir dû en tuer quatre, nous nous sommes rendu compte que c’était notre lumière qui les attirait. Aussi avons-nous décidé que la meilleure chose à faire serait de tout éteindre.” Au mois de mars 1962, un autre couple de missionnaires, John et Irene McBrine, sont arrivés au Zimbabwe. Frère McBrine avait suivi un cours de dix mois à Galaad, et il avait été envoyé au Zimbabwe pour être surveillant de filiale. Néanmoins, il a d’abord commencé par servir comme surveillant de district pour se familiariser avec le territoire. Il nous explique ce qui lui est arrivé “George Bradley, qui était membre de la filiale, nous avait conduit, Irene et moi, à une assemblée de circonscription qui se tenait dans la brousse, à environ 90 kilomètres de la ville la plus proche. Il s’est trouvé que nous avons pris la queue d’un ouragan, et il pleuvait à seaux. “Pour se rendre sur les lieux de l’assemblée, il fallait traverser ordinairement un petit ruisseau. Mais à présent c’était un torrent furieux. L’assemblée n’a bien sûr pas pu se dérouler ce jour-là, et les frères africains ont dû s’abriter comme ils ont pu. “Il n’y avait rien de mieux à faire que d’attendre. Dès notre arrivée nous avions monté la tente, mais, craignant qu’elle ne prenne l’eau, nous avons décidé de dormir dans le camion. George a essayé de s’allonger en travers du siège avant, tandis qu’Irene et moi nous nous sommes installés à l’arrière. Quelle nuit agitée! Le vent se déchaînait de plus en plus et l’orage redoublait de violence. À un certain moment nous avons jeté un coup d’œil dans la tente. L’eau y avait atteint une hauteur de dix centimètres! Quelle bonne idée avions-nous eue de dormir, ou plutôt de tenter de dormir dans le camion! “La journée du lendemain allait être meilleure. La pluie avait cessé. Les frères locaux n’ont pas tardé à trouver une salle de classe, et l’assemblée a donc pu s’y dérouler. L’amour chaleureux de nos frères qui ont traversé de plus grandes difficultés que nous a largement compensé nos petites misères.” DES NUAGES À L’HORIZON À mesure que nous nous approchions du milieu des années 1960, des nuages noirs se profilaient à l’horizon. Autrefois les surveillants itinérants devaient se protéger contre les bêtes sauvages. Pour ce faire, lorsqu’ils se déplaçaient de congrégation en congrégation, certains passaient même la nuit perchés sur un arbre, liés aux branches, pour être à l’abri des animaux maraudeurs. Cependant, le danger ne devait maintenant plus venir des bêtes, mais des humains voir II Corinthiens 1123-27. En effet, les hommes politiques n’allaient pas tarder à nous susciter des difficultés. Le 12 janvier 1965, Arimon Muringa, qui était surveillant dans une congrégation de la capitale, a été arrêté. Pour quel motif? Certains auraient reconnu en lui “l’une des nombreuses personnes à s’être rendues coupables d’actes de violence dans le passé”. C’était bien sûr une fausse accusation. Toutefois, il a connu des moments très pénibles avant d’être disculpé un mois plus tard. Sans même être jugé, frère Muringa avait été condamné à 90 jours d’emprisonnement. Il a voulu faire appel, mais il s’est vu opposer une fin de non-recevoir. John McBrine, en tant que représentant de la filiale, s’est alors adressé directement au ministre de la Justice. Cette démarche, appuyée par l’employeur de frère Muringa, devait permettre à ce dernier d’être libéré de prison au bout d’un mois. Voici en quels termes frère Muringa nous décrit ses conditions de détention “Les autorités pénitentiaires m’ont bien traité, mais par contre certains prisonniers se comportaient comme de véritables brutes avec moi. Par deux fois, je me suis évanoui sous leurs coups. Ils me battaient pour m’obliger à adhérer à leur parti politique. Ils se servaient d’un ceinturon pour frapper mon dos nu et se mettaient au moins à neuf pour me gifler au visage.” Le bel exemple d’intégrité de frère Muringa a incité quelques-uns de ses anciens persécuteurs à prendre sa défense, vers la fin de son emprisonnement. Son attitude ferme s’est aussi avérée être par la suite un grand encouragement pour d’autres frères. DES SURVEILLANTS DE DISTRICT LOCAUX Pendant de nombreuses années, ce sont surtout les missionnaires qui se sont occupés de l’œuvre au Zimbabwe. Cependant, au début des années 1960, il a semblé plus judicieux d’utiliser davantage les capacités des frères locaux. Cette disposition allait d’ailleurs se révéler très opportune. C’est ainsi qu’au mois de décembre 1962, Isaac Chiadzwa et sa femme Yvy ont été les premiers Témoins locaux à entreprendre le service du district. Puis en 1966 frère Sizulu Khumalo a également été nommé surveillant de district. Il a été d’un secours très précieux pour les frères durant les années particulièrement difficiles qui allaient suivre. La présence de tels frères comme surveillants de district était vraiment très appréciable. Déjà, puisqu’ils connaissaient bien les coutumes et la langue du pays, ils pouvaient mieux cerner les problèmes des proclamateurs. De plus, il leur était possible de se déplacer plus facilement que les missionnaires. En effet, quand les difficultés ont surgi, tous les étrangers sont devenus suspects aux yeux des indigènes. Les événements ultérieurs devaient fournir la preuve que les dispositions prises pour nommer des frères locaux à des fonctions de responsabilité venaient de Jéhovah. DES MESURES D’EXCEPTION Quand le gouvernement rhodésien proclama son indépendance le 11 novembre 1965, des mesures d’exception, qui allaient aussi toucher nos activités, entrèrent en vigueur. D’abord le gouvernement exigea que la commission de censure reçoive un exemplaire de toutes les publications de la Société qui entraient dans le pays, y compris les périodiques. C’était plus une tracasserie administrative qu’autre chose, car pas une seule fois les autorités n’ont trouvé matière à critique dans nos publications pour pouvoir les empêcher de pénétrer dans le pays. Par contre, les restrictions concernant les réunions publiques nous posèrent beaucoup plus de problèmes. Tout rassemblement de quelques personnes était interdit, à moins d’une autorisation officielle. Bien que théoriquement cela ne s’appliquât pas aux réunions religieuses, dans les endroits où des troubles éclataient de tels rassemblements n’étaient pas autorisés. Presque chaque fois que la filiale demandait la permission de tenir une assemblée de circonscription, elle se voyait essuyer un refus. On a donc décidé de ne plus en organiser et de concentrer ses efforts sur la préparation des assemblées de district, qui se dérouleraient dans des régions bien protégées. Vous imaginez alors notre étonnement quand un beau jour, en 1969, nous avons reçu de plusieurs congrégations de Bulawayo une lettre qui contenait un programme d’assemblée de circonscription! Les frères avaient organisé leur propre assemblée. Ils avaient préparé leur programme, désigné des orateurs et prévu une cafétéria. Il est vrai qu’ils n’auraient pas dû agir ainsi, indépendamment. Néanmoins les résultats se sont avérés très positifs. Plusieurs centaines de frères et de sœurs étaient présents à cette assemblée. Cette initiative nous a donné des idées. Au lieu que ce soit la Société qui demande l’autorisation de tenir des assemblées de circonscription, pourquoi les frères locaux n’en feraient-ils pas la requête aux autorités de l’endroit? C’est ainsi que des assemblées de circonscription ont été organisées de nouveau. Des frères bien connus dans la région étaient choisis pour s’adresser aux autorités. À chaque fois nous obtenions le droit de nous réunir. Depuis ce temps-là, nous avons toujours pu organiser nos assemblées, même lorsque nous étions soumis à des restrictions. À l’évidence, Jéhovah dirigeait les choses. UNE QUESTION ENFIN TRANCHÉE Vous vous rappelez sans doute que les ministères des Affaires indigènes, de la Justice et de l’Intérieur avaient déjà reconnu notre organisation, mais que le ministère de l’Éducation ne l’avait pas fait. En février 1966, la filiale abordait à nouveau le problème en envoyant une lettre détaillée au ministère. Le 8 mars nous recevions la réponse suivante “Je suis au regret de vous faire savoir qu’après examen votre demande ne peut être acceptée.” Nous avons aussitôt téléphoné et, après une longue discussion, nous avons réussi à prendre rendez-vous avec le ministre pour le 23 mars. Quatre mois après cette date notre demande restait toujours sans écho. Puis le 21 juillet nous avons reçu une lettre du ministère de l’Éducation. Voici ce qu’on y lisait “Après un examen approfondi de la question, nous vous informons que les Témoins de Jéhovah seront inscrits sur la liste officielle des organisations religieuses reconnues par le ministère de l’Éducation.” Après 16 ans de lutte, nous obtenions enfin une réponse favorable! Non seulement cet arrêté permettait aux Témoins de Jéhovah de se rendre dans les écoles pour dispenser une instruction religieuse, mais cela résolvait aussi le problème des enfants de Témoins qui étaient expulsés des écoles. Nous étions très reconnaissants à Jéhovah pour ce qu’il venait de réaliser en notre faveur. DES MISSIONNAIRES ARRIVENT DU MALAWI En 1968 l’histoire de notre filiale allait ouvrir un nouveau chapitre. Nous avons dû en effet nous occuper de l’œuvre du Royaume au Malawi, car elle était interdite depuis le mois d’octobre 1967. Au mois de novembre suivant, les missionnaires ont été expulsés du Malawi, et deux couples ont été nommés au Zimbabwe, Keith et Anne Eaton et Hal et Joyce Bentley. UN PRIVILÈGE UNIQUE Frère et sœur Bentley devaient servir au Mozambique, qui dépendait de la filiale du Malawi jusqu’à l’interdiction. Si vous regardez une carte d’Afrique, vous verrez que le Mozambique est un pays allongé, assez étroit, qui est situé sur la côte est de l’Afrique. Au sud se trouve l’Afrique du Sud, à l’est le Zimbabwe et au nord le Malawi. Le gouvernement du Mozambique n’a jamais reconnu officiellement les Témoins de Jéhovah et tous les efforts entrepris dans ce sens ont été vains. Voici ce que nous relate frère Bentley au sujet de leur arrivée dans le pays “Joyce et moi avons été nommés au Mozambique en février 1942. Notre voyage s’est effectué en avion de Blantyre, au Malawi, jusqu’à Lourenço Marques aujourd’hui Maputo, la capitale du Mozambique. Nous y avons rencontré un petit groupe de personnes intéressées à la vérité qui se réunissaient dans la maison d’un sergent, laquelle se trouvait à l’intérieur de l’enceinte militaire. “Par la suite nous nous sommes déplacés en fourgon Volkswagen, en emportant avec nous tout notre matériel de camping. Nous passions ainsi pour des touristes. Pour se rendre à Beira en longeant la côte, nous devions parcourir environ 1 600 kilomètres, souvent en empruntant des routes gravillonnées et très bosselées.” À cause de la guerre, frère et sœur Bentley préféraient passer par Salisbury pour aller de Beira à Lourenço Marques. Ils faisaient ce voyage de plus de 2 000 kilomètres tous les six mois. Cependant, leurs efforts étaient récompensés, car le nombre des proclamateurs augmentait. Quelques années après, ils ont limité leurs déplacements au nord du pays. À ce propos frère Bentley déclare “C’était sans doute Jéhovah qui avait influencé notre décision, car nous avons appris plus tard que la police secrète attendait notre prochaine visite à Lourenço Marques pour nous arrêter.” Frère et sœur Bentley ont connu parfois des aventures excitantes ils ont été arrêtés, en d’autres occasions à deux doigts de l’être, et ils ont aussi été menacés d’expulsion. Mais ils ont accompli un excellent travail en aidant beaucoup de nouveaux proclamateurs et de personnes intéressées. Sœur Bentley nous raconte le fait suivant “À Beira vivait une jeune femme qui avait étudié la Bible au Portugal avant de s’installer au Mozambique. Là, elle a écrit à la Société pour savoir si son étude pouvait se poursuivre. Quand nous avons sonné à la porte, une femme est venue ouvrir. Nous lui avons demandé Êtes-vous Clotilde de Gomes?’ Je m’appelle bien Clotilde, a-t-elle répondu, mais je ne suis pas Clotilde de Gomes. Mon nom est Clotilde de Almeida.’ Ne voulant surtout pas manquer l’occasion de rendre témoignage, nous lui avons expliqué pourquoi nous avions demandé l’autre personne.” Cette femme s’est alors empressée d’aller appeler un voisin. Plus tard, Clotilde de Gomes a elle aussi été visitée. Quel en a été le résultat? Sœur Bentley poursuit “Clotilde de Gomes est maintenant un Témoin baptisé. Son mari est ancien, et ses cinq enfants, ses beaux-parents et son beau-frère sont tous Témoins. Clotilde de Almeida, ainsi que sa voisine, le mari et le fils de celle-ci, sont également baptisés.” Quand on lui demande ce que lui et sa femme pensent de leur territoire, frère Bentley répond “Parfois il nous est arrivé de souhaiter nous trouver dans des régions moins chaudes, moins humides, et où nous n’aurions pas à craindre d’être arrêtés à tout instant. Mais lorsque nous faisons un rapide retour en arrière, nous nous rendons compte que servir ici est un privilège unique et que Jéhovah n’a jamais manqué de nous protéger.” Ce couple de missionnaires a par la suite été envoyé au Botswana, où il continue à donner un excellent exemple. LES PERSÉCUTIONS AU MALAWI En octobre 1967 l’œuvre a été interdite au Malawi, et il en est résulté une vague de persécutions qu’un journal a présentée comme “la plus brutale, la plus inhumaine des persécutions que les chrétiens du vingtième siècle ont dû subir. Pour retrouver dans l’Histoire des récits de souffrances, de cruauté et d’obscénités aussi révoltants, il faut remonter au quinzième et seizième siècles, au moment de l’extermination des Vaudois dans le sud-est de la France et en Italie”. C’est à cause de leur stricte neutralité vis-à-vis des affaires politiques que les Témoins de Jéhovah ont été victimes de ces atrocités. Frère Justin Zacuruka a expliqué pourquoi ils étaient persécutés “Parce que nous refusions d’acheter la carte d’un parti politique.” Comme leurs frères du monde entier, ces chrétiens se sont abstenus de violer leur neutralité chrétienne, même au prix de traitements barbares. Du reste, certains ont dû le payer de leur vie. Frère Samson Khumbanyiwa, un frère âgé qui a tout perdu sa maison, ses meubles, ses vêtements résume bien la position de tous ceux qui sont restés fidèles “Je suis convaincu, dit-il, que je ne suis jamais seul et que Jéhovah m’a toujours protégé.” C’est ce que reconnaissait le psalmiste en déclarant “Nombreux sont les malheurs du juste, mais de tous Jéhovah le délivre.” — Ps. 3419. NOS FRÈRES REÇOIVENT DE L’AIDE Pour fuir les cruelles persécutions, des milliers de Témoins du Malawi ont quitté leur pays. Certains sont allés en Zambie, mais ils ont été aussitôt refoulés au Malawi. Des milliers d’autres se sont réfugiés au Mozambique, à Milange, de l’autre côté de la frontière du Malawi, où ils sont restés jusqu’en 1970 avant de revenir par petits groupes dans leur pays d’origine. Au Mozambique, nos frères n’étaient plus entre les mains de leurs persécuteurs. Cependant, ils devaient maintenant faire face à d’autres problèmes. Comme ils avaient tout abandonné dans leur fuite, ils étaient sans nourriture, sans vêtements et sans abri. Qu’allaient-ils faire? Par bonheur, bien que les Témoins n’aient jamais été reconnus officiellement au Mozambique ces réfugiés étaient l’objet de grandes attentions. Les autorités ont mis des camions à la disposition de nos frères pour qu’ils puissent se rendre à Mocuba, à environ 160 kilomètres de la frontière du Malawi. Là, on leur a donné des terres, des abris, des houes, des haches et des semences. De plus, chaque jour on leur faisait parvenir des sacs de 90 kilogrammes de farine de maïs pour leurs besoins en nourriture. Ainsi nos frères ont reçu un soulagement à leurs épreuves et ils avaient le sentiment que Jéhovah prenait soin d’eux. Toutefois, les secours envoyés par le gouvernement du Mozambique ne suffisaient pas. Il y avait un besoin urgent de nourriture, de vêtements, de couvertures et de médicaments. Comment procurer ces nécessités à nos frères? Le seul moyen permettant d’acheminer tout cela depuis le Zimbabwe était la route... qui traversait le Malawi! Après ce qui venait de s’y passer, avait-on une chance d’arriver à bon port? UN VOYAGE PASSIONNANT C’est la question que se posaient John McBrine et Jim Mundell quand ils quittèrent Salisbury, le 22 février 1968, avec un camion Volkswagen chargé de vêtements et de couvertures qui provenaient de dons. Jim Mundell était un missionnaire qui, avec sa femme Kathy, venait d’être expulsé de Zambie et se trouvait au Zimbabwe pour quelque temps. Avant leur départ, les deux frères s’étaient démenés afin de se procurer tous les papiers nécessaires pour passer les diverses douanes, mais ils n’ont pu les recevoir en raison des mesures d’exception. Il ne leur restait plus qu’à se reposer entièrement sur Jéhovah. Lorsqu’ils arrivaient à un poste frontière, les frères avaient une certaine appréhension, mais ils ont pu passer à chaque fois sans difficultés. C’était comme si les anges les accompagnaient. Le voyage n’a pas été de tout repos. Une distance de 650 kilomètres séparait Salisbury de la frontière entre le Mozambique et le Malawi, à l’est. La plupart des routes que nos frères ont dû emprunter étaient très rocailleuses, et les 160 derniers kilomètres qui les menaient à Mocuba ont été les plus difficiles. DES DÉCEPTIONS En arrivant, John McBrine et Jim Mundell ont tout d’abord cherché à rencontrer les frères qui avaient été rassemblés dans les deux camps. Le 24 février au matin ils ont pris contact avec le responsable du camp. À leur plus grand désappointement, celui-ci les a informés qu’il ne leur serait pas possible de visiter leurs compagnons, étant donné que la religion des Témoins de Jéhovah n’était pas officiellement reconnue. Le responsable du camp, un homme très affable, a conseillé aux frères d’attendre qu’il soumette la question aux membres du gouvernement. Au bout de trois jours ils recevaient cette réponse Il n’y a aucun Témoin de Jéhovah au Mozambique, mais seulement des réfugiés que le gouvernement a aidés pour des raisons humanitaires. S’ils ont confiance dans le responsable du camp, ils peuvent lui laisser les vêtements, sinon ils n’ont qu’à les remporter.’ Vous imaginez l’immense déception des deux frères qui étaient venus de très loin pour voir leurs fidèles compagnons si durement éprouvés! Malheureusement, ils ne pouvaient rien y changer. Quant à leur chargement, ils devaient décider ce qu’il fallait en faire. Ils ont choisi de le confier au responsable du camp. Évidemment, il n’y avait pas assez de couvertures et de vêtements pour tous les Témoins qui étaient dans les camps. Mais John et Jim avaient aussi recueilli avant de partir des contributions qui étaient destinées à couvrir les besoins de ces Témoins. Un accord écrit a donc été conclu entre les deux frères, le responsable du camp nommé par le gouvernement et un commerçant indien. L’argent a été remis au responsable du camp, et une commande a été passée au commerçant, qui était chargé de fournir des jupes, des pantalons et des couvertures. Le responsable du camp devait remettre l’argent au commerçant et distribuer la marchandise reçue en échange aux frères et aux sœurs qui se trouvaient dans les camps. UN HEUREUX DÉNOUEMENT Sur le chemin du retour, alors qu’ils se trouvaient encore au Mozambique, les deux frères ont aperçu sur le bord de la route des Africains qui portaient de grosses couvertures sur leurs bicyclettes. Comme vous l’aviez deviné, c’étaient des Témoins. Nos deux voyageurs ont été soulagés de savoir que le responsable du camp avait tenu parole et qu’il avait fourni très rapidement les couvertures et les vêtements aux frères. Mais le fait d’avoir pu parler avec quelques-uns des frères qui vivaient dans les camps leur a procuré une joie beaucoup plus profonde encore. Du reste, il en est résulté un échange d’encouragements qui a profité à chacun. À partir de ce moment-là, la filiale du Zimbabwe s’est occupée de l’œuvre au Malawi et au Mozambique. Le Malawi est resté sous notre surveillance pendant plusieurs années, et notre filiale dirige toujours l’œuvre au Mozambique. LA SORCELLERIE — UNE AUTRE SOURCE D’ÉPREUVES À cette même époque, beaucoup de frères du Zimbabwe ont dû faire face à un autre problème. Depuis des siècles, la sorcellerie était pratiquée dans ce pays. Mais vers 1969 elle a pris un tour qui devait la porter au premier plan. Pour mieux comprendre la situation dans laquelle les frères allaient se trouver, il sera utile de faire un rapide retour en arrière. Bien que la plupart des habitants se disent chrétiens seul un faible pourcentage de la population est musulman, la superstition et la sorcellerie sont encore largement répandues au Zimbabwe. On peut y trouver ces fameux sorciers affublés d’os, portant peaux d’animaux et coiffure de plumes, et débitant des incantations. On distingue deux sortes de sorciers le muroyi et le n’anga. Le muroyi pratique la magie noire. Il ensorcelle les gens et peut être responsable de leur mort prématurée. Il agit dans l’illégalité et s’il est découvert il peut être arrêté et traduit en justice. Le n’anga est un guérisseur, mais il lui arrive aussi de jeter des sorts qui peuvent entraîner la mort. On dit qu’il a assez de force pour neutraliser un sort jeté par le muroyi. Il est officiellement reconnu par le gouvernement. Vers 1969 le n’anga a pris une grande importance, car on pensait qu’il avait le pouvoir de découvrir toute personne qui pratique la sorcellerie. Il connaissait une certaine notoriété non seulement dans les territoires nationaux les réserves, mais aussi dans les fermes et les mines où habitaient des centaines d’ouvriers et leurs familles. Voici comment les choses se passaient Quand on signalait un cas de sorcellerie, on appelait le n’anga et tout le village devait se présenter devant lui. Après avoir prononcé quelques paroles magiques, le n’anga, accompagné par des incantateurs, invoquait les esprits pour qu’ils lui indiquent celui qui pratiquait la sorcellerie. Si le coupable était “identifié”, le chef du village le présentait au tribunal où il était jugé d’après la loi sur la sorcellerie. Heureusement, il devait être aussi reconnu coupable selon la procédure normale. UNE ÉPREUVE POUR NOS FRÈRES En quoi tout cela concernait-il les frères? Bien qu’il soit considéré comme un guérisseur et un homme bon, le n’anga n’en faisait pas moins du spiritisme. C’est pourquoi nos frères allaient rencontrer des problèmes. En effet, lorsque les habitants du village étaient convoqués devant le n’anga, les frères refusaient bien sûr de se présenter devant lui. Toutefois, dans tous les cas le chef du village, le directeur de la mine ou de la ferme les y amenaient de force. La grande majorité des frères sont restés intègres, mais malheureusement, sous les pressions, quelques-uns ont fait des compromis. Plus tard, certains de ces derniers se sont sincèrement repentis, et ils servent de nouveau Jéhovah avec joie. On peut se faire une idée du comportement de l’ensemble de nos frères en considérant l’exemple de Paul Ndlovu, un pionnier spécial. Il avait alors 67 ans et une attaque d’apoplexie l’avait rendu infirme. Après l’avoir conduit de force devant le chef du village, on lui ordonna de s’agenouiller devant le n’anga, comme les autres l’avaient fait. Sa réponse fut claire et nette “Je ne m’inclinerai devant aucun homme quel qu’il soit, ce serait de l’idolâtrie. Vous savez bien que je suis Témoin de Jéhovah et que je ne peux pas obéir à votre ordre.” Rendu furieux par l’attitude déterminée du frère, le chef du village appela quatre policiers pour qu’ils lui passent les menottes et l’obligent à pénétrer dans la pièce où se trouvait le n’anga. Frère Ndlovu poursuit “Je me suis retrouvé entouré d’incantateurs qui m’ont accueilli avec leurs chants rituels comme le veut la tradition. Je leur ai dit que je ne m’associerai pas au démonisme et que je ne m’agenouillerai jamais devant eux parce que j’étais Témoin de Jéhovah.” La prise de position très ferme de notre frère fut largement récompensée Le n’anga accepta un livre Vérité et il remit même la contribution volontaire! LE VRAI CULTE SORT VAINQUEUR Cette façon de faire ne tarda pas à se généraliser dans le pays, ce qui ajouta aux épreuves des fidèles Témoins de Jéhovah. Un fait vécu par une congrégation située près d’une mine dans le nord du pays va nous montrer jusqu’où certains étaient prêts à aller pour briser l’intégrité du peuple de Dieu. Un jour, des cas de sorcellerie ont été signalés à la mine, et les employés les plus anciens ont demandé qu’un n’anga soit engagé. Voici le contenu du rapport de police “Le directeur de la mine a accédé à la requête des ouvriers après avoir vérifié les pièces d’identité du Nganga maintenant appelé n’anga et constaté qu’elles étaient en bonne et due forme. Il a toutefois posé une condition, que les employés ont acceptée Tous c’est nous qui soulignons ceux qui demeuraient dans l’enceinte de la mine devaient être présents à la cérémonie. “Le jour où le Nganga devait exécuter son rituel magique, tout le monde s’est présenté devant lui, sauf les Témoins de Jéhovah. Les employés se sont heurtés à un refus des membres de la secte. Ces derniers ont été amenés devant le directeur de la mine qui n’a pas eu plus de succès. Ils lui ont même déclaré qu’ils préféraient quitter leur emploi plutôt que de se présenter devant le Nganga.” C’est exactement ce qui s’est passé. Tous nos frères ont été renvoyés. Mais que sont-ils devenus? Ils ont tous retrouvé un emploi dans une autre mine. C’est ainsi que la congrégation entière s’est déplacée, y compris le pionnier et les frères qui avaient des responsabilités. De plus, il s’est avéré que cette mine se trouvait dans un territoire non attribué, qui de ce fait allait devenir l’objet des soins d’une congrégation bien organisée. Celle-ci n’a même pas eu à changer de nom, puisqu’elle a quitté une mine de chrome pour une autre. Elle est toujours dénommée congrégation de Chrome. Quant au directeur de la mine, il commençait à regretter de s’être séparé de ses meilleurs ouvriers. D’ailleurs, il devait par la suite réembaucher certains des Témoins qu’il avait licenciés. Il a un jour fait cette remarque au surveillant de district “Ce sont mes meilleurs ouvriers que j’ai renvoyés.” Un excellent témoignage a pu être donné grâce à la fidélité de nos frères. DANS LES ANNÉES 1970 En 1960, la moyenne du nombre des proclamateurs a été la plus élevée jamais enregistrée. Elle était de 12 487, et il y a eu un maximum de 13 493 proclamateurs. Mais de 1960 à 1967 elle a baissé pour atteindre le chiffre le plus bas depuis 1952, savoir 9 384 proclamateurs. Cela s’explique en grande partie par l’épuration qui a eu lieu au sein de l’organisation, laquelle s’est détachée des personnes qui n’étaient pas des vrais Témoins de Jéhovah. Puis à partir de 1967 le nombre des proclamateurs a de nouveau commencé à augmenter. En 1971 ils étaient en moyenne 11 430 à prêcher le Royaume, avec un maximum de 12 456. Cette augmentation s’est poursuivie jusqu’en 1976, mais une fois de plus le nombre des proclamateurs s’est mis à baisser. Pour quelle raison? C’est à partir de ce moment-là que le pays a traversé les années les plus sombres de son histoire. Mais pour se rendre compte dans quelle mesure cela a touché nos frères, revenons au début des années 1970. Durant cette décennie, le peuple de Jéhovah a dû faire face à de nombreuses difficultés. Parmi celles-ci citons le problème de l’emploi, la question de la neutralité, la guerre et ses conséquences, à savoir la destruction de maisons, la perte de bétail et de champs, la persécution et même la mort. Nos adversaires ont même exercé des pressions sur le gouvernement pour qu’il interdise l’œuvre du Royaume. Cela n’est pas sans nous rappeler les paroles de l’apôtre Paul qui a déclaré, après avoir été lapidé et laissé pour mort en dehors de Lystres “Il nous faut entrer dans le royaume de Dieu à travers beaucoup de tribulations.” — Actes 1422. DE L’AIDE VENANT DE JÉHOVAH Jéhovah n’allait pas manquer de préparer son peuple pour affronter toutes ces difficultés. Il l’a fait de deux manières. Tout d’abord, en 1972, les congrégations allaient avoir à leur tête des anciens et des serviteurs ministériels nommés par le Collège central. Cette disposition venait à point nommé. Il était très réjouissant de voir la réaction des frères lorsque le Collège central a donné cette instruction fondée sur la Bible. Tandis qu’elles examinaient les exigences des Écritures à ce propos, certaines congrégations se sont rendu compte qu’elles ne pouvaient nommer aucun ancien ou serviteur ministériel. Une congrégation a écrit “Quand nous avons examiné les conditions requises des anciens et des serviteurs ministériels avec le surveillant de circonscription, nous nous sommes aperçus que personne ne les remplissait. Mais nous étions résolus à satisfaire à ces exigences l’année suivante.” James Mubata, un membre du Comité de la filiale qui sert au Béthel depuis 1966, a fait récemment ce commentaire à propos de l’effet quasi immédiat qu’a eu la nomination des anciens dans les congrégations “Non seulement les congrégations ont bénéficié d’un plus grand nombre de frères qualifiés pour enseigner, mais ceux qui servaient déjà comme enseignants ont continué de progresser dans ce domaine. De plus, on a veillé davantage à la pureté des congrégations. En effet, avant 1972 dans de nombreuses congrégations les serviteurs ne s’occupaient pas rapidement des cas d’impureté. Mais presque aussitôt après la mise en place des collèges d’anciens, toute l’attention nécessaire a été accordée à ces problèmes. Tant et si bien qu’ici, au Béthel, pendant quelque temps nous avons été occupés comme jamais auparavant par ces affaires judiciaires.” Grâce à toutes ces dispositions, les congrégations devenaient beaucoup plus fortes spirituellement. Les frères qui avaient été démis de leurs fonctions parce qu’ils ne présidaient pas leur famille d’une bonne manière ont pris conscience qu’ils devaient mettre en pratique les conseils des Écritures dans le cercle familial. D’autres frères, à qui l’on n’avait pas donné auparavant la possibilité d’utiliser leurs capacités et leurs progrès spirituels étaient maintenant mis à contribution dans les congrégations. L’organisation était ainsi beaucoup plus forte et mieux équipée pour aider les frères à affronter les événements futurs. DE NOUVEAUX LOCAUX POUR LA FILIALE Voyons maintenant la deuxième façon, très opportune, dont Jéhovah a aidé son peuple. Nous voulons parler de la construction d’un nouveau Béthel de deux étages. Lors de la visite qu’il effectua en 1971, frère Knorr se pencha longuement sur la nécessité pour notre filiale d’avoir un bâtiment plus spacieux. À cette époque, plusieurs membres de la famille du Béthel logeaient dans des appartements voisins, et les locaux où se trouvaient les bureaux et le service de l’expédition étaient trop exigus. Depuis 1953 nous occupions une maison de plain-pied qui comptait seulement cinq chambres. Et encore, au moment de la visite de frère Knorr trois de ces chambres avaient été transformées en bureaux. On a donc décidé de chercher de nouveaux locaux pour notre filiale. À plusieurs reprises nous avons essayé d’obtenir l’autorisation de construire un bâtiment dans un autre endroit, mais en vain. Nous avons alors résolu de démolir la maison que nous occupions et de construire un nouveau bâtiment à la même place. Ce projet fut mis en œuvre au mois de décembre 1972. Dix mois plus tard, nous prenions possession des lieux. Quel événement mémorable! Bien que cette construction ne soit en rien comparable au prodige des Salles du Royaume bâties en deux jours, elle a cependant permis de donner un bon témoignage aux autorités locales et aux habitants du quartier. Des centaines de personnes, des hommes et des femmes de tout âge, ont participé d’une façon ou d’une autre à cette réalisation, ce qui n’est pas passé inaperçu. Parmi ceux qui ont fait des commentaires favorables sur la construction, on pourrait citer cet inspecteur des travaux publics. Quoiqu’un peu distant au début, il est devenu petit à petit plus chaleureux en voyant l’amabilité de chacun. Voici la remarque qu’il a faite “Vous avancez vite. Vous avez d’excellents ouvriers. Et je suis sûr que si vous aviez payé la main-d’œuvre d’une entreprise, vous n’auriez pas eu de si bons résultats.” Un entrepreneur qui travaillait de l’autre côté de la route a dit “Il est réconfortant de savoir qu’il y a encore des gens qui ont des convictions assez profondes pour accomplir un tel travail.” Notre bâtiment a été presque entièrement construit par des volontaires ou sous la direction de ceux-ci. Il serait bien sûr impossible de mentionner par leur nom tous ceux qui ont manifesté tant de bonne volonté et un tel esprit de sacrifice, mais nous pourrions néanmoins parler de quelques travailleurs représentatifs de l’ensemble. Peter Drewett, par exemple, a quitté son emploi profane pour se rendre avec sa femme et sa fille dans la ville où devait être construit le nouveau Béthel. Ils ont logé dans une caravane pendant toute la durée de la construction. Noel Ellerman, sa femme et ses deux enfants ont installé leur petite caravane sur le chantier poussiéreux. Durant huit mois environ ils ont habité là. Quant à Eric Cargill, entrepreneur de son état, il a non seulement fourni l’outillage indispensable et une partie de la main-d’œuvre qu’il emploie ordinairement, mais il a aussi consacré la moitié de ses journées à la construction jusqu’à l’achèvement complet des travaux. LA QUESTION DU TABAC Comme nous l’avons déjà dit, au début des années 1970 nos frères ont dû faire face à un certain nombre de difficultés. Parmi celles-ci il y avait le problème du tabac. En effet, certains Témoins travaillaient dans des plantations ou des manufactures de tabac. Le problème était d’autant plus délicat au Zimbabwe que le tabac est l’une des principales sources de revenus du pays. C’est le produit le plus exporté, celui qui fait entrer de nombreuses devises étrangères dont le Zimbabwe a tant besoin. Déjà en 1972 les frères qui occupaient ce genre d’emploi se sont demandé si celui-ci était en accord avec les principes des Écritures. D’ailleurs, quelques-uns d’entre eux qui avaient été recommandés comme anciens ou serviteurs ministériels avaient refusé leurs privilèges à cause de leurs scrupules de conscience. Un surveillant itinérant a fait cette remarque “De nombreux Témoins qui avaient une belle conduite et qui remplissaient les conditions requises ont demandé, à cause de leur conscience, à ne pas être recommandés comme anciens ou serviteurs ministériels étant donné qu’ils travaillaient dans une ferme où l’on produisait et mettait en balle du tabac.” Parmi ceux qui cultivaient du tabac, certains n’ont pas tardé à laisser leur travail tandis que d’autres envisageaient de faire de même. Voici ce qu’un frère a déclaré “Quand nous avons compris le point de vue de Dieu sur le mariage, beaucoup d’entre nous ont renvoyé leur seconde femme. Dès lors, ne nous sera-t-il pas plus facile de cesser de cultiver du tabac?” LES FRÈRES RESTENT FIDÈLES Il était bien que les frères tiennent ce raisonnement dès cette époque, car ainsi il leur serait plus facile de se conformer aux instructions que la Société allait donner deux ans plus tard. Au début de 1974, le Ministère du Royaume a publié un supplément intitulé “Votre emploi et l’amour du prochain’”. Celui-ci exposait clairement le point de vue des Écritures sur la question. Fumer est une souillure de la chair et un motif d’exclusion, selon ce qui est rapporté en II Corinthiens 71. Par conséquent, serait-il convenable pour un chrétien de cultiver, de manufacturer ou de vendre du tabac? D’après les Écritures, il est évident que non. On ne peut pas continuer à faire cela et prétendre aimer son prochain. C’était là le raisonnement exposé dans le supplément. Les frères ont réagi de façon remarquable. Essayez de vous mettre dans leur situation. Vous avez de hautes responsabilités dans une plantation de tabac, vous possédez une maison qui dépend de cette plantation et éventuellement une parcelle de terre où vous pouvez faire paître votre bétail. Et soudain voilà que vous devez prendre une décision lourde de conséquences Votre employeur vous dit que si vous ne voulez pas travailler à la production du tabac, vous n’avez qu’à trouver du travail ailleurs. Vous avez peut-être des enfants en bas âge. Alors, qu’allez-vous faire? Eh bien, nos frères ont préféré renoncer à tout cela plutôt que d’être séparés de l’organisation de Jéhovah. Beaucoup ont subi des préjudices financiers considérables. Toutefois, ils ont gardé la faveur de Jéhovah. Nous pouvons compter sur les doigts de la main ceux qui ont dû être exclus. Nous avons de tout cœur soutenu nos compagnons qui sont restés indéfectiblement attachés à la justice de Dieu. DES RÉACTIONS PARTAGÉES Bien évidemment, la prise de position adoptée par nos frères a provoqué bien des réactions, le plus souvent hostiles. Les journaux ont publié de nombreux articles et reçu un abondant courrier à ce sujet. Des membres du Parlement, tant à l’extérieur qu’à l’intérieur de celui-ci, ont émis des critiques, parfois virulentes, à l’égard des Témoins. Une remarque parue dans un mensuel va nous donner une idée de l’ampleur des réactions. Voici ce qu’on y lisait “Les Témoins de Jéhovah ont été très sévèrement critiqués, à l’intérieur comme à l’extérieur du Parlement. ... Selon la nouvelle législation en vigueur, on peut dorénavant les priver de leurs droits civiques et les expulser.” Le journaliste a comparé les réactions suscitées à “une tempête dans un verre d’eau”. Les fermiers ont aussi eu des réactions partagées. Certains se sont montrés méchants. D’autres ont écrit ou téléphoné à la Société pour lui dire ce qu’ils pensaient des Témoins de Jéhovah. Cependant, ils auraient aimé continuer de confier à ceux-ci des postes de responsabilité dans leurs exploitations. Ainsi, plusieurs fermiers ont fait de gros efforts pour trouver un accord avec les frères. Ils étaient disposés à leur proposer un travail qui n’aurait rien à voir avec le tabac plutôt que de perdre des ouvriers dignes de confiance. Les Témoins ont bien sûr apprécié leur geste. On pourrait aussi parler de ce frère qui vendait du tabac et qui un jour a pris conscience qu’il ne pouvait pas continuer ainsi. Il a donc présenté sa démission, mais son patron ne l’a pas acceptée. Malgré cela, notre frère n’est pas retourné au travail. Quand son patron est venu le voir chez lui pour lui demander des explications, le frère lui a exposé son problème. L’employeur l’a félicité pour sa franchise et a insisté pour le garder. Profitant de l’occasion, notre frère a posé ses conditions il voulait un travail qui n’ait pas de rapport avec le tabac et qui lui permette d’assister à toutes les réunions. L’employeur a donné son accord, bien que cela ait représenté une diminution de salaire pour le Témoin. Celui-ci tire cette conclusion de son expérience “Elle m’a appris que nous serons bénis aussi longtemps que nous tiendrons fermes face aux problèmes que nous rencontrons dans notre travail profane. D’autre part, il nous faut être désireux de continuer à progresser spirituellement avec l’organisation de Jéhovah.” Ce frère est maintenant ancien dans sa congrégation. LA BONNE NOUVELLE SE RÉPAND MALGRÉ DES CONDITIONS DÉFAVORABLES Le fait que tous ces frères ont changé de travail a favorisé la diffusion de la bonne nouvelle du Royaume. De nouvelles congrégations ont même été formées dans des territoires isolés. Par exemple, un frère qui possédait une mine dans un de ces territoires et qui avait besoin d’ouvriers a bien voulu embaucher ceux qui avaient perdu leur emploi. Bientôt, 20 frères travaillaient dans sa mine. Une congrégation composée de ces frères et de leur famille a vu le jour, et elle existe encore aujourd’hui. D’autres Témoins ont également été prompts à apporter leur aide. Certains de ceux qui se sont retrouvés sans emploi sont retournés chez eux, où souvent il n’y avait pas de congrégation. Ainsi la Parole de Jéhovah était prêchée là où elle ne l’avait jamais été auparavant. Mais comment tous ces problèmes se sont-ils terminés? Assez curieusement, c’est l’Association des planteurs de tabac qui a mis un point final à cette question en faisant paraître dans son bulletin mensuel un communiqué de son président. Celui-ci disait que tout cela était un problème religieux qui concernait les Témoins et qu’il ne fallait pas en faire un sujet de controverse. Le Rhodesia Tobacco Forum, dans son numéro de juin 1974, à la page 27, faisait cette remarque intéressante à propos des Témoins de Jéhovah “Dans le même article [d’un journal], il était rapporté que le ministre de l’Agriculture ... aurait décrit cette attitude comme ce qui semble être une entreprise délibérée pour ruiner l’économie’. Toutefois, si l’on en juge par le nombre de personnes concernées, cette hypothèse est difficilement recevable.” Ce commentaire venant de l’Association rhodésienne des planteurs de tabac a apparemment réussi à calmer les esprits, de sorte que les frères n’ont plus été harcelés par la suite. Un excellent témoignage a été rendu à la fidélité du peuple de Jéhovah. LA QUESTION DE LA NEUTRALITÉ Alors que la question du tabac touchait nos frères africains, toujours en 1972 un autre problème allait surgir qui ne concernerait que nos frères blancs, du moins dans un premier temps. Il s’agirait du problème de la neutralité chrétienne vis-à-vis des affaires de ce monde. Ce problème n’a pas pris de grandes proportions tout d’abord, jusqu’au moment où a débuté ce qui a été appelé “la lutte pour la libération”, ou pour reprendre l’expression utilisée par certains “la guerre terroriste”. Bien entendu, les difficultés ont commencé lorsque le service militaire est devenu obligatoire pour les Blancs. Au fur et à mesure que les combats s’intensifiaient, surtout aux frontières, on a essayé d’enrôler la population tout entière dans cet effort de défense. Toutefois, la conscription s’est d’abord limitée aux Blancs. De nombreux jeunes Témoins ont donc été emprisonnés, certains d’entre eux à plusieurs reprises, parce qu’ils restaient neutres. Au cours de l’année, les appelés devaient faire un certain nombre de périodes. Après chacune d’elles ils retournaient travailler pour leur employeur. Un frère pouvait passer devant le tribunal à chaque fois qu’il refusait, par motif de conscience, de faire une période, et par conséquent il pouvait purger plusieurs peines de prison les unes à la suite des autres. Du reste, il est arrivé que quelques-uns reçoivent leur convocation pour une période alors qu’ils étaient encore incarcérés. Pour les jeunes pères de famille, cette situation était particulièrement pénible. Non seulement ils devaient laisser leur famille derrière eux, mais en allant en prison ils perdaient souvent leur travail. Lorsqu’ils étaient libérés, ils devaient en chercher un autre. À ce moment-là on leur demandait les papiers militaires, et quand l’employeur éventuel était mis au courant de la situation, il répondait fréquemment “Je suis désolé. J’aurais aimé vous embaucher, mais je ne peux pas parce que vous n’avez pas fait votre service militaire.” Pour certains, ce problème a pris des proportions énormes. UN EXEMPLE D’INTÉGRITÉ Bob Hawkes a été l’un des premiers à endurer ces épreuves. Il avait déjà accompli son service militaire quand il a commencé à étudier la Bible avec les Témoins de Jéhovah. Il n’étudiait que depuis six mois lorsqu’il a été appelé pour faire une période en janvier 1973. Mais laissons-le nous raconter son expérience “En raison de ce que j’avais appris dans la Bible, j’ai décidé de ne pas me rendre à la convocation. Molly, ma femme, était enceinte de deux mois.” Comment les choses se sont-elles passées ensuite? “On m’a convoqué au tribunal; j’ai été condamné à 30 jours de prison ferme et à trois mois avec sursis.” Cela lui a-t-il paru difficile à supporter? “C’était très dur en effet, dit-il. Je n’étais même pas baptisé, et me voilà derrière les barreaux. Je me suis retrouvé tout seul, dans un monde très étrange. J’étais complètement perdu. C’est alors que Molly s’est fâchée et m’a écrit pour m’annoncer qu’elle allait me quitter. Et pour couronner le tout, mon père est venu me voir pour m’apporter plusieurs écrits qui diffamaient les Témoins. Je lui ai fait savoir que, quoi qu’il arrive, j’étais résolu à rester sur ma position. Prier Jéhovah était mon seul réconfort.” D’AUTRES DIFFICULTÉS Quand il a été libéré de prison, Bob Hawkes devait s’apercevoir que d’autres problèmes l’attendaient. Lorsqu’il est rentré chez lui, Molly lui a présenté un uniforme et l’a invité à aller dans la “brousse”, sur le lieu des combats. Bob explique “Je lui ai dit de ne plus jamais me forcer à aller là-bas et de ne même pas m’en parler.” Bob est alors retourné à son travail, seulement pour s’entendre dire qu’il était renvoyé sur-le-champ. “Je n’en reviens pas que ma femme soit restée avec moi lorsqu’elle a su la nouvelle, car elle s’était toujours opposée à la vérité.” Peu après, Bob a pris le baptême. Il a dû ensuite regagner la prison, cette fois pour six mois, auxquels se sont ajoutés les trois mois de sursis qui se sont transformés en prison ferme. Au total il est allé trois fois en prison, la dernière fois pour huit mois. QU’EN EST-IL DE MOLLY? Sans doute voulons-nous savoir quelle a été la réaction de Molly. “Quand on étudiait, dit-elle, la vérité n’avait pas beaucoup de signification pour moi. Pour Bob c’était différent. Dès qu’il apprenait quelque chose, il opérait les changements nécessaires. Il a cessé de fumer, n’a plus assisté aux réceptions et a abandonné d’autres pratiques encore. Puis je suis devenue enceinte, et je me tracassais à cause de la question du sang. La vérité commençait à influer sur toute notre vie. “Ensuite Bob est allé en prison. Je trouvais cela terrible. Comment pouvait-il agir ainsi envers nous? C’est alors que j’ai décidé de lui adresser un ultimatum. Je lui ai donc écrit et je l’ai menacé de le quitter. Mais au fond de moi, je savais que je ne pourrais jamais faire cela.” Qu’est-ce qui a amené Molly à accepter la vérité? “En grande partie, c’est la bonté que me témoignaient les sœurs. Elles m’apportaient diverses denrées alimentaires, de la viande, du pain, et elles m’aidaient matériellement d’autres façons. Mais en plus, il y avait la sollicitude pleine d’amour des frères et des sœurs, qui ne manquaient pas de me fortifier spirituellement. Progressivement, cela m’a influencée et m’a fait réfléchir. J’ai donc commencé à me préparer en vue du baptême. J’ai été baptisée peu après que Bob est sorti de prison pour la dernière fois.” Quelque temps plus tard, frère Hawkes a de nouveau été appelé pour faire une période. Cependant, cette fois on ne l’a pas emprisonné parce qu’il projetait d’accepter du travail dans un autre pays. Ce fait illustre bien ce que plusieurs de nos frères ont enduré. D’ailleurs, quand l’âge limite de la conscription a été porté à 50 ans et finalement à 60 ans, beaucoup de frères se sont trouvés concernés. Mais nous parlerons davantage de cela par la suite. L’OPPOSITION SE MANIFESTE Étant donné la publicité accordée à la question du tabac et à celle de la neutralité chrétienne, on comprend aisément que les Témoins défrayaient la chronique. Encouragés sans doute par certaines personnes qui étaient irritées par la neutralité des frères, plusieurs membres du Parlement ont fait pression sur le gouvernement pour qu’il mette un frein à l’œuvre de prédication. De plus, comme les Témoins étaient l’objet de critiques et d’attaques de la part des media, ils sont aussi devenus un sujet de discussion courant lors des débats parlementaires. Cela a été particulièrement vrai le 4 décembre 1973, quand le Parlement discutait les amendements à la loi sur la défense et à la loi sur la citoyenneté. Voici quelques extraits de ces débats “Les croyances de cette secte [les Témoins de Jéhovah] sont l’antithèse des enseignements des Églises établies et estimées.” — Le ministre de la Défense. “En bref, nous suggérons ... qu’un Témoin de Jéhovah condamné à six mois d’emprisonnement ou plus, sans substitution d’amende, pour un refus d’obéissance à cause de sa conscience religieuse, pourra être privé de sa citoyenneté et, dans le cas d’un étranger, pourra être expulsé.” — Le ministre de la Défense. “Ces convictions [celles des objecteurs de conscience en général] ont le plus souvent trait à la suppression des vies humaines. Un moyen de conciliation consiste à affecter l’individu à une unité non-combattante. ... Cependant, ce moyen n’est pas accepté ... par le culte ou la secte des Témoins de Jéhovah qui, à mon avis, est une organisation pernicieuse dont l’attitude à l’égard du service militaire n’a aucun fondement et ne peut se justifier.” — Un membre du Parlement. “Nous cherchons à nous assurer que les Témoins de Jéhovah n’influencent pas les futurs conscrits et ceux qui effectuent leur service militaire.” — Le ministre de la Défense. Il semble que la prise de position courageuse des frères a eu plus d’une conséquence. LA TENSION MONTE Vers la fin de 1974, on sentait la tension monter. C’est ce que faisait remarquer la filiale du Zimbabwe au siège mondial de la Société dans une lettre datée du 8 octobre 1974. Celle-ci faisait état d’une rumeur selon laquelle notre organisation serait l’objet d’une “enquête approfondie”. Elle disait ensuite “Au moment où nous rédigeons ces lignes, nous ne savons rien de plus et nous n’avons pas non plus été contactés par les autorités. Le bruit court que certaines mesures seront prises en décembre, mais nous ne pouvons rien confirmer. “Dans tout le pays, beaucoup de gens sont très hostiles à nos activités, surtout au ministère de maison en maison.” Un peu partout sont apparus des écriteaux portant l’inscription “Dehors les Témoins de Jéhovah.” Une personne entreprenante a même commencé à en vendre de porte en porte. Pendant un moment elle a fait de bonnes affaires. PROPOSITION D’UNE ACTION CONTRE LES TÉMOINS DE JÉHOVAH Au début de février 1975, la filiale est entrée en possession du compte rendu d’une réunion très significative. C’était celle du bureau du Front rhodésien, le parti au pouvoir. La quasi-totalité du programme de cette réunion tenue le 31 janvier 1975 était consacrée aux Témoins de Jéhovah. On présenta un certain nombre d’arguments montrant pourquoi il fallait entreprendre une action contre eux. Vous imaginez sans peine les sentiments qui étaient les nôtres en ce temps-là. Qu’allait-il se passer? Les Témoins de Jéhovah seraient-ils interdits? Allait-on expulser les missionnaires? Nous ne savions pas à quoi nous attendre. Bien que ceux qui donnaient ces suggestions au gouvernement soient des membres du parti au pouvoir, et certains d’entre eux des membres du Parlement, le gouvernement lui-même adoptait manifestement un point de vue plus raisonnable. En effet, ni à cette époque ni plus tard il n’a entrepris une action officielle contre l’œuvre de prédication ou contre l’organisation. Nous en étions très reconnaissants à Jéhovah. LA NEUTRALITÉ DANS LES RÉGIONS “CHAUDES” Ce n’est pas seulement en rapport avec la question du service militaire que les frères devaient montrer résolument qu’ils étaient séparés du monde. Ils allaient devoir faire connaître clairement leur position en d’autres circonstances Jean 1519. Par exemple, frère Will Vosloo possédait une ferme qui, pendant la guerre, se trouvait dans ce que l’on peut appeler à juste titre une zone “chaude”. Cette ferme était distante d’environ 62 kilomètres de la congrégation où il servait en tant qu’ancien. Un peu plus loin était située une place forte des “combattants de la liberté”, et c’est là que de nombreux affrontements opposaient ceux-ci aux forces de sécurité du gouvernement. Un jour, peu après son baptême, frère Vosloo et sa femme Gisela étaient assis chez eux en train de lire la Bible au Psaume 1127, où il est dit “Il n’aura pas peur de mauvaises nouvelles. Son cœur est ferme, confiant en Jéhovah.” Moins d’une heure plus tard, un policier vint avertir les Vosloo et leurs voisins qu’il y avait des “terroristes” dans la région. Il insista pour que les fermiers s’arment afin de pouvoir se défendre. Frère Vosloo refusa. Il explique “À partir de ce moment-là, on exerça sur moi des pressions de plus en plus fortes pour que je participe à la protection de la communauté. Mes voisins ne comprenaient rien à mon attitude. Ils me prenaient pour un lâche. Tandis que j’étais en prédication, un homme me dit Vous serez le premier à vous sauver quand ça ira vraiment mal.’ Il avait tort. Aujourd’hui je suis encore dans ma ferme, mais eux, ils sont tous partis.” LA NEUTRALITÉ EST UNE PROTECTION Alors qu’ils étaient harcelés par les fermiers des alentours, frère Vosloo et sa famille furent réconfortés de façon inattendue. Un jour, un surveillant de circonscription leur rendit visite et leur déclara “Je viens de l’autre côté de l’Umfuli. Vous ne devez pas vous inquiéter. Ici les gens savent que vous êtes neutres. Vous serez en sécurité.” Ces mots se sont révélés exacts. Quelques jours plus tard, les conducteurs de tracteurs de frère Vosloo qui travaillaient dans les champs furent soudain accostés par une bande de guérilleros. Ceux-ci dirent “Nous connaissons cet homme, nous ne voulons pas brûler ses tracteurs.” Et effectivement, alors que les tracteurs des autres fermiers furent brûlés et leurs pompes détruites, le matériel de notre frère resta intact. Peu de temps après, pendant que lui et sa famille étaient en vacances, plusieurs fermes des environs furent démolies, mais on ne toucha pas à sa maison. Tout cela parce que l’on connaissait sa neutralité en ce qui concerne les affaires politiques. Cette situation dura quelques années, en réalité jusqu’à la fin de la guerre. La communauté envoya même des délégations chez les Vosloo pour faire pression sur eux et leur faire honte, afin qu’ils consentent à s’armer pour leur protection et celle des autres. Chacun dans la région se déplaçait armé jusqu’aux dents, excepté frère Vosloo qui citait les paroles prononcées par Gisela, inflexible “Pas de revolver et pas de fusil.” Les choses allaient de mal en pis On brûlait les magasins et on minait les routes. À cause du couvre-feu, il était extrêmement difficile pour les enfants de se rendre à l’école. Finalement, frère Vosloo décida de louer une maison en ville pour sa famille, tandis que lui-même continuerait à travailler à la ferme. Mais au milieu de tous ces événements, il sentait que sa meilleure protection était sa neutralité et sa totale confiance en Jéhovah, ainsi qu’il est écrit “Quand tu te coucheras, tu ne ressentiras aucun effroi; et assurément tu te coucheras, et ton sommeil devra être agréable. Tu n’auras pas à craindre une chose redoutable et soudaine .... Car Jéhovah lui-même sera vraiment ton assurance, et, à coup sûr, il gardera ton pied de la capture.” — Prov. 324-26. UN PARADOXE Chose vraiment étrange, une même attitude valait à nos jeunes frères blancs de se retrouver en prison et donnait à nos frères africains une liberté dont souvent les autres organisations, religieuses ou non, ne jouissaient pas. Comme l’activité des guérilleros s’intensifiait dans certaines régions, les mesures de sécurité ont été renforcées. Tous les rassemblements ont été interdits et les écoles et les magasins ont été contraints de fermer. Les frères devaient être particulièrement prudents en ce qui concerne la prédication et les réunions chrétiennes. On avait prévu de tenir une assemblée dans une de ces régions en février 1973. Aurions-nous la permission de le faire? Avec une foi totale dans la direction de Jéhovah, les frères de l’endroit se sont rendus chez le chef du village pour lui donner une lettre à remettre au commissaire de district. Comme il ne comptait pas remettre cette lettre immédiatement, le chef a autorisé les frères à commencer les préparatifs. Plus tard, lorsque le surveillant de district, Isaac Chiadzwa, est arrivé, il est allé au bureau du commissaire de district pour signaler sa présence et solliciter la permission de pénétrer dans la région afin d’assister à une assemblée de circonscription. “Quand j’ai demandé l’autorisation de me rendre dans la région de Dotito, rapporte frère Chiadzwa, tout le monde dans le bureau s’est mis à rire. Ils pensaient que j’étais fou. Ils ont été très surpris en entendant un des fonctionnaires dire Nous connaissons bien votre groupement. Nous savons quelle est votre position à l’égard des conditions actuelles.’” Naturellement nous avons pu avoir notre assemblée. La seule restriction que l’on nous imposait était de ne pas tenir de sessions le soir. Même le chef était surpris et impressionné. Frère Chiadzwa explique que lors de ses déplacements en tant que surveillant de district, il rencontrait souvent des barrages sur les routes. “On me laissait toujours passer, dit-il, parce que j’étais Témoin de Jéhovah. Un jour, à un barrage, chacun a reçu l’ordre de décharger son véhicule pour l’inspection. Dès que j’ai sauté de la camionnette, un policier a vu ma serviette. Après l’avoir ouverte, il m’a demandé qui j’étais et ce que je faisais. Je lui ai répondu que j’étais Témoin de Jéhovah, et aussitôt il m’a dit de ne pas décharger ma camionnette, laquelle était d’ailleurs remplie de publications et contenait tout notre matériel. Quand un autre policier a voulu savoir la raison de cette exception, j’ai entendu le premier déclarer C’est un Témoin de Jéhovah. Nous n’avons pas de problèmes avec ces gens-là.’” D’après ce que le surveillant de district rapporte, les frères de cette région avaient toujours sur eux des publications de la Société, même lorsqu’ils travaillaient dans les champs. Bien des fois, cela leur a évité d’être battus ou de subir d’autres mauvais traitements. Il est vraiment étrange qu’un même groupe de personnes puisse dans un certain cas être frappé d’anathème par les autorités, et dans un autre être tellement favorisé. Mais nous parlerons davantage de cela plus tard. À présent, retournons au Malawi. LA PERSÉCUTION AU MALAWI La dernière fois que nous avons parlé des frères du Malawi, ils avaient dû fuir leur pays et s’étaient rendus à Milange, au Mozambique, à l’est du Malawi. Vers 1970 beaucoup d’entre eux ont commencé à regagner furtivement leur pays où ils ont essayé de se réinstaller. Mais cette situation n’a pas duré longtemps. En 1972, une autre vague de persécution s’est abattue sur nos frères, ce que le San Francisco Examiner a appelé une “guerre religieuse”. Ce journal déclarait “C’est vraiment une guerre à sens unique, opposant la force à la foi.” Les choses se sont passées à peu près comme en 1967, mais cette fois la persécution était beaucoup plus intense. La Ligue de la jeunesse et le Mouvement des jeunes pionniers ont pris la tête dans cette “guerre”. “Ils s’organisèrent en bandes groupant de douze à une centaine de jeunes gens. Puis ils sont allés de village en village, armés de gourdins, de massues, de pangas et de haches, recherchant les témoins de Jéhovah, les attaquant et détruisant leurs biens.” — Réveillez-vous! du 8 février 1973. Ils battaient leurs victimes avec des planches hérissées de clous et violaient nos sœurs. Un frère a été couvert d’herbes sèches auxquelles ses bourreaux ont mis le feu. Il a été brûlé vif. Frère Michael Yadanga et sa famille ont été abandonnés au milieu d’une réserve d’animaux sauvages. Ils ont dû parcourir plusieurs kilomètres avant de trouver un autobus. Quand ils sont rentrés chez eux, on a de nouveau essayé, en usant de menaces, de leur faire acheter la carte du parti. Voici ce que frère Yadanga a répondu “J’ai perdu mes dents parce que je ne voulais pas acheter une carte. J’ai perdu mon emploi parce que je ne voulais pas acheter une carte. J’ai été cruellement battu, mes biens ont été détruits et j’ai été forcé de fuir en Zambie, tout cela parce que je n’ai pas voulu acheter une carte. Je ne vais pas en acheter une maintenant.” Plus tard, frère Yadanga a été averti par un des membres de la Ligue de la jeunesse bien disposé à son égard qu’il allait de nouveau recevoir leur visite. Il s’est donc enfui avec sa famille au Mozambique. Outre ces mauvais traitements, les Témoins se sont vu priver de leur gagne-pain. Leurs magasins ont été fermés, leurs comptes en banque gelés, leurs biens confisqués et leurs récoltes détruites ou volées. Il ne leur restait qu’une chose à faire s’enfuir du pays. Cette fois, la plupart sont allés en Zambie. Plus de 19 000 d’entre eux ont établi un camp de réfugiés à Sinda Misale. DE L’AIDE DU MONDE ENTIER Ces frères ont reçu de l’aide rapidement. Les secours sont arrivés du monde entier sous forme d’argent, de vêtements et de denrées alimentaires notamment. Sans tarder, les frères de Zambie ont envoyé, entre autres, de la nourriture, du matériel de couchage et des outils de jardinage. Quant aux frères d’Afrique du Sud, ils ont parcouru 2 400 kilomètres pour apporter à Sinda Misale des camions chargés de toile goudronnée, de couvertures, de feuilles de plastique, de pelles, de haches, et de divers autres objets. Malgré les difficultés qu’ils ont rencontrées, ils ont pu livrer toutes ces marchandises grâce à la direction pleine d’amour de Jéhovah. En tout, les frères de Sinda Misale ont reçu de nombreuses tonnes de nourriture, de vêtements et de médicaments. DE NOUVEAU OBLIGÉS DE PARTIR Malheureusement, ce répit n’a été que temporaire. Sous prétexte de conduire ces frères dans un autre endroit, le gouvernement zambien les a en fait renvoyés au Malawi. Là, les persécutions ont repris de plus belle. De nouveau les frères ont dû fuir leur pays. Cette fois, ils sont allés au Mlangeni, au Mozambique, dans la partie située à l’ouest du Malawi. Bientôt 12 camps de réfugiés étaient établis au Mozambique, lesquels ont pu recevoir un maximum de 34 000 personnes. Plus tard, en 1975, le gouvernement du Mozambique a rapatrié nos frères de force, mais la plupart se sont de nouveau enfuis vers l’est du Mozambique, et bon nombre d’entre eux y sont encore. À présent, nous sommes persuadés que vous lirez avec intérêt les récits relatés par Cyril et Ina Long. Ces derniers vivaient à Blantyre, au Malawi, quand la persécution a repris en 1972. Voici ce qu’ils racontent “Une famille traversait un pont qui enjambait une rivière en crue, lorsqu’elle fut accostée par des individus qui lui demandèrent les cartes du parti. Quand les parents expliquèrent pourquoi ils n’en avaient pas, on lança les enfants dans les eaux furieuses. L’un des enfants était un bébé de six mois. Heureusement, les plus âgés purent le sauver. Grâce à la protection de Jéhovah, tous échappèrent à la mort. “Un autre frère fut battu au point de perdre connaissance. On l’arrosa d’essence et on y mit le feu. Il fut brûlé vif sous les yeux de sa femme, qui était enceinte, et de ses six enfants. Ceux-ci furent forcés à regarder cette scène cruelle.” NOS FRÈRES PERSÉCUTÉS REÇOIVENT DE L’AIDE Frère Long se rendait compte qu’il fallait faire quelque chose pour aider les frères victimes de vols et de mauvais traitements. Secrètement il convint avec eux d’un lieu de rendez-vous où il pourrait les prendre pour les conduire à la frontière. La première fois, une trentaine de Témoins furent répartis dans deux camionnettes Volkswagen. Plusieurs d’entre eux étaient venus avec leurs bicyclettes, mais quand ils comprirent qu’ils ne pourraient les emporter ils les abandonnèrent dans la brousse sur le bord du chemin. Ils savaient qu’ils ne les retrouveraient jamais. “Tout le long de la route, dit Ina, il y avait des barrages. Les frères et les sœurs devaient s’aplatir sur le plancher de la camionnette et se cacher sous des couvertures. Cyril étant blanc et le seul qui était visible, on lui faisait signe de passer. À trois heures du matin, tous sont arrivés sains et saufs au camp de réfugiés au Mozambique. “Quelques jours plus tard, un surveillant de circonscription est venu nous dire qu’il y avait un urgent besoin de médicaments et de couvertures pour les 12 000 sans–abri qui se trouvaient dans le camp en Zambie. C’était l’hiver et beaucoup souffraient de rhume, de diarrhée, de maux de gorge. En outre, plusieurs avaient subi des mauvais traitements et leur corps était marqué par des coupures, des meurtrissures ou des brûlures graves. Que pouvait-on faire pour les aider? “Après avoir prié Jéhovah avec ferveur, nous avons décidé de nous rendre chez un pharmacien pour lui demander de nous vendre des médicaments. C’était une démarche dangereuse, car il pouvait facilement nous dénoncer aux autorités. Néanmoins, nous sommes allés le trouver et nous lui avons expliqué la situation. “Il s’est avéré que ce pharmacien était furieux contre le gouvernement, qui l’avait obligé à licencier un de ses employés les plus dignes de confiance parce que ce dernier était Témoin de Jéhovah. Aussi, loin de nous dénoncer, il était très heureux de nous rendre service.” Imaginez la surprise et la joie de Cyril et Ina Long qui étaient venus prendre leur commande le lendemain, quand ils se virent remettre gratuitement deux grands cartons de produits pharmaceutiques pour les frères qui se trouvaient dans le camp de réfugiés! Ils insistèrent pour payer, mais le pharmacien leur dit “C’est le moins que je puisse faire pour des gens aussi loyaux qui sont traités de façon aussi scandaleuse.” Peu après, Cyril Long et un autre frère firent un nouveau voyage jusqu’au camp, cette fois la nuit et avec un chargement de couvertures. Frère Long raconte “Les larmes nous venaient aux yeux devant le spectacle qui s’offrait à nous une famille de six personnes blotties sous une seule couverture, essayant de se réchauffer les uns les autres; une sœur qui avait été si cruellement battue et brûlée avec des bûches incandescentes qu’elle ne pouvait se coucher. Il fallait la soutenir avec des bottes d’herbe.” Pour terminer ce récit, nous voulons vous faire part d’une anecdote qui a beaucoup ému sœur Long. Puisque le gouvernement avait gelé tous les comptes en banque des Témoins, ceux-ci n’avaient pas pu retirer d’argent pour payer les transports publics et fuir. Notre sœur raconte “Deux frères sont venus nous trouver pour nous dire Nous avons pu retirer nos économies à temps. Nous avons acheté des tickets d’autobus pour nos familles et il nous reste cet argent. Pouvez-vous le donner à d’autres qui en ont besoin?’ Bien que ces frères aient perdu leur emploi, leur amour chrétien les poussait à partager ce qui leur restait, sachant que Jéhovah pourvoirait.” Il ne fait pas de doute que lorsque Cyril et Ina Long repensent à cet incident, leur foi dans la sollicitude affectueuse de Jéhovah s’en trouve fortifiée. UN VOYAGE AU MOZAMBIQUE C’est en 1975, alors que les camps de réfugiés existaient encore au Mozambique, à l’ouest du Malawi, qu’un problème a surgi, semblable à celui qu’avait connu la congrégation chrétienne au premier siècle Actes 61-6. Il s’agissait de la distribution des secours. On pensait que la visite d’un membre de la filiale en personne contribuerait beaucoup à régler cette question. C’est ainsi qu’en février 1975, Keith Eaton, du Comité de la filiale, s’est mis en route pour les camps. Ce n’était pas une mince affaire. Il s’est déplacé en avion et a dû faire plusieurs escales. Il s’est rendu de Salisbury à Beira, sur la côte est du Mozambique, où il a passé la nuit et visité quelques frères qui habitaient là. Puis il est allé à Tete, sur le Zambèze, et enfin à Vila Coutinho à présent Ulongue où il y avait six camps de réfugiés. L’une des raisons pour lesquelles il était difficile de parvenir à cette destination, c’est que le Mozambique était en pleine période de transition. La minorité portugaise blanche devait céder le pouvoir à la majorité noire. Traverser la frontière n’était donc pas simple, surtout pour des étrangers. Cependant, avec l’aide des Témoins qui l’avaient rejoint à l’aéroport de Vila Coutinho, Keith Eaton a pu visiter les camps. Là, il a discuté avec les frères de leurs problèmes, écouté leurs rapports déchirants et donné des suggestions utiles. Nul doute que ce contact personnel avec un représentant de la Société a beaucoup encouragé les frères. L’APOSTASIE DANS LES CAMPS Finalement les frères ont réussi à s’installer à peu près correctement dans les camps de Milange, au Mozambique, à l’est du Malawi. Cependant, avec le temps d’autres problèmes devaient surgir. En 1976, certains ont soudain commencé à se prétendre oints et à tenir des réunions spéciales, séparément des réunions de la congrégation. Ils professaient des enseignements non bibliques. Ils soutenaient qu’ils étaient oints et que depuis 1975 Jéhovah ne traitait plus avec les congrégations par l’intermédiaire des anciens, mais par leur intermédiaire. Un jour, la police a trouvé l’un des meneurs complètement nu près du mont Mlanje, à la frontière du Mozambique. Cet homme a déclaré à ses adeptes que, comme Moïse, il avait obéi à Jéhovah qui l’appelait au sommet de la montagne pour lui donner des instructions. Ces faux enseignants qui se prétendaient oints ont malheureusement attiré à leur suite beaucoup de disciples. L’apostasie n’a cessé que quand 500 personnes ont été exclues. Cependant, bon nombre d’entre elles ont finalement reconnu leur erreur, se sont repenties et ont été réintégrées. Nous sommes très heureux que deux des frères responsables de l’œuvre au Mozambique aient pu aller à Galaad pour y suivre un cours de cinq semaines à l’intention des membres des Comités de filiale. Cela a contribué dans une large mesure à assurer une bonne surveillance théocratique de l’œuvre dans ce pays. LA GUERRE APPORTE D’AUTRES PROBLÈMES Revenons maintenant au Zimbabwe. À mesure que la guerre se faisait plus violente, les problèmes de nos frères s’aggravaient. Ils menaient une vie très mouvementée. Dans bien des endroits, il n’était plus question d’avoir une vie normale. Beaucoup ne savaient pas ce que le lendemain leur apporterait. Essayez de vous mettre à la place de la famille de ce frère qui a envoyé cette lettre à la Société “Je vous écris pour vous raconter ce qui est arrivé à ma femme et à mes cinq enfants. Ils ont échappé de justesse à la mort alors qu’ils travaillaient dans notre champ de maïs. Des soldats appartenant aux deux camps ont commencé à se tirer dessus. Ils s’étaient placés de chaque côté du champ. Ma femme et mes enfants étaient couchés à plat ventre sur le sol tandis que les balles sifflaient au-dessus de leurs têtes. Des obus de mortier ont explosé à 10 mètres d’eux. Ils se trouvaient littéralement entre deux feux, et pourtant ils s’en sont sortis indemnes. Je suis persuadé que c’est grâce à la protection de Jéhovah. Les arbres autour de notre maison ont été fortement endommagés par les bazookas, mais la maison elle-même est restée intacte.” Ce frère parle ensuite d’une autre sorte de problème “Des soldats sont venus chez nous dans la soirée. Ils m’ont posé plusieurs questions, et je leur ai dit que j’étais Témoin de Jéhovah. Ils voulaient emmener mes filles pour la nuit, mais de leur propre initiative elles ont refusé. Même des menaces de mort ne les ont pas fait changer d’avis. Elles se rappelaient ce que Jésus a dit en Matthieu 1028 et en Révélation 210, textes dont nous avions discuté quelque temps auparavant lors de notre étude familiale. Finalement, les hommes ont décidé de les laisser tranquilles. “Les jeunes filles du monde qui ont accepté d’accompagner les soldats ont été violées. Nous sommes reconnaissants à Jéhovah qui continue de prendre soin de nous dans ces temps périlleux.” Malheureusement, toutes nos jeunes sœurs n’ont pas échappé aussi facilement. Michaël Chikara, un surveillant itinérant, raconte ce qu’a subi une jeune chrétienne. D’abord elle a été frappée au menton. Puis, “comme elle se remettait de cette blessure, un groupe d’hommes l’ont maîtrisée et l’ont violée elle se retrouve à présent avec un enfant”. Frère Chikara nous rapporte aussi ce qu’une jeune sœur de 17 ans lui a déclaré. Voici la triste histoire qu’elle lui a confiée “J’ai été emmenée de force par des soldats et j’ai été battue à quatre occasions différentes, deux fois par des soldats d’un camp et deux fois par ceux de l’autre camp. “La première fois que j’ai été battue, je me demandais même si je survivrais. J’étais en train de guérir de mes blessures lorsque des soldats de l’autre camp sont arrivés dans la région. Ils ont rassemblé toutes les jeunes filles et les ont obligées à assister à leurs réunions. “À cette occasion, un homme a exigé que j’étende une couverture par terre et a insisté pour que je couche avec lui. Je me suis sauvée en pleurant, mais il m’a suivie. Un autre homme s’est joint à lui pour me forcer à commettre un acte immoral. J’ai reçu un coup de crosse qui m’a renversée, mais en tombant j’ai crié si fort que finalement ils m’ont laissée. Je me suis mêlée à la foule très dense et par la suite on m’a aidée à rentrer chez moi dans l’obscurité, à l’insu de ceux qui m’avaient agressée. “Quelques mois plus tard, une autre troupe de soldats sont arrivés dans la région. Ils m’ont emmenée avec eux et ont aussi pris neuf autres jeunes filles, en prétendant que nous avions été les amies des soldats de la faction opposée. Naturellement, en ce qui me concerne ce n’était pas vrai. Nous avons été battues au point de ne plus pouvoir bouger pendant des semaines. En tout, j’ai été battue quatre fois.” Cette jeune sœur remarquable est restée forte spirituellement, bien qu’elle soit la seule de sa famille à être dans la vérité. LES ENLÈVEMENTS — UNE PRATIQUE COURANTE Les enlèvements d’adolescents sont devenus chose courante. Des troupes de soldats arrivaient dans les petits villages et faisaient sortir tout le monde. Alors que les adultes étaient forcés à chanter, les soldats choisissaient des adolescents, garçons et filles. Leur but était de former les garçons pour en faire des soldats, et les filles pour qu’elles leur servent de cuisinières et de maîtresses. Certains parents n’ont jamais revu leurs enfants. Même nos frères ont parfois éprouvé cette terrible douleur. Un pionnier a écrit ce qui suit à la Société “Ma fille et cinq autres jeunes ont été enlevés. Tous les six étaient des Témoins de Jéhovah baptisés.” Quelques-uns de nos frères chrétiens ont eu le chagrin de voir revenir leurs enfants, non plus en tant que Témoins, mais en tant que soldats, entraînés à l’art de la guerre. Cependant, ces cas ont été très rares. UNE JEUNE CHRÉTIENNE COURAGEUSE Voici l’histoire émouvante de Catherine Mbona, une jeune sœur de 14 ans qui habitait dans les districts de l’est et qui avait été enlevée. Ses parents son père, Michaël, est pionnier depuis de nombreuses années se demandaient s’ils la reverraient jamais. Imaginez leur joie et leur soulagement quand elle est revenue au village quelques jours plus tard, saine et sauve. “Qu’est-ce qu’ils t’ont fait?” ont-ils demandé à Catherine. “Rien”, a-t-elle répondu. “Qu’est-ce que tu faisais alors pendant tout ce temps?” “Je leur parlais de Jéhovah. Je leur donnais le témoignage.” Quelque temps après, le chef de la troupe de soldats est arrivé au village et a voulu voir les parents de la jeune fille. Ceux-ci se demandaient avec appréhension quelle était la raison de sa visite. En fait, cet homme était venu spécialement les féliciter d’avoir aussi bien élevé leur enfant. LES VILLAGES PROTÉGÉS Étant donné que de plus en plus de villages devenaient des zones “chaudes” et que certains d’entre eux servaient à présent de lieux de refuge et de places fortes pour les guérilleros, le gouvernement a commencé à en évacuer les habitants. On a conduit ceux-ci dans des zones clôturées, ou villages protégés, qu’on appelait “les donjons”. Il s’agissait bien sûr d’une mesure de protection. N’empêche que ces gens avaient dû quitter leur maison, leurs biens, leur bétail et leurs cultures. Ils n’avaient pu prendre avec eux que ce qu’ils pouvaient porter. Déjà en 1973 un surveillant de circonscription, Reuben Mpedza, faisait le rapport suivant “En ce qui concerne les congrégations de Mukumbura, de Musingwa et de Chiutsi, les habitants de ces régions ont été évacués par le gouvernement, qui les a dirigés vers d’autres endroits. À cause de cette mesure, certains de nos frères n’ont plus de foyer.” Imaginez que vous et votre famille, vous vous retrouviez soudain dans une zone clôturée avec presque rien. Ni maison ni installation sanitaire, juste le sol nu pour dormir. Comment nos frères qui se sont trouvés dans cette situation ont-ils réagi? Le surveillant de circonscription poursuivait “Il est quand même réjouissant de voir que malgré ces obstacles les frères prêchent avec zèle le Royaume de Jéhovah comme le seul espoir de l’humanité en détresse.” On notera avec intérêt combien l’attitude des gens en général envers ces “donjons” était différente de celle des Témoins de Jéhovah. Alors que la plupart se lamentaient sur leurs pertes matérielles, les Témoins, eux, s’occupaient activement pour s’adapter à cette nouvelle situation. Du fait que les gens se trouvaient très près les uns des autres, les frères pouvaient les atteindre plus facilement pour leur prêcher le Royaume. Dans un pareil endroit, du reste, les sœurs âgées étaient très heureuses. Auparavant, elles ne pouvaient être pionniers auxiliaires à cause du couvre-feu et parce que dans le territoire de leur congrégation les gens étaient très dispersés. “À présent, disaient-elles, tous les gens sont proches les uns des autres, et il nous sera facile de servir comme pionniers auxiliaires.” Naturellement, ce déplacement de population a eu pour effet d’interrompre la surveillance de certaines congrégations. Souvent les surveillants de circonscription ne savaient même pas si la congrégation qu’ils allaient visiter serait là ou non. Néanmoins, quand les villages protégés ont disparu à la fin de la guerre, les frères sont retournés progressivement chez eux, essayant de retrouver leur mode de vie antérieur. Certaines congrégations qui n’avaient plus été visitées par un surveillant itinérant depuis deux ou trois ans ont été de nouveau en mesure de bénéficier de sa visite. ORGANISÉS POUR FAIRE FACE À LA SITUATION Il est évident que pendant la guerre il a fallu s’adapter à différentes circonstances. Pour aider les anciens, on avait prévu, entre autres, de tenir tous les ans une réunion spéciale dans chaque circonscription. Les surveillants de circonscription et de district la dirigeaient suivant un programme établi par la filiale. Ce programme était conçu en fonction des besoins des frères en cette époque particulière. Les anciens ont beaucoup apprécié cette disposition qui, comme ils le disaient, était exactement ce qu’il leur fallait pour les aider à accomplir leur œuvre de berger dans des conditions aussi défavorables. Non seulement les anciens eux-mêmes, mais plusieurs autres frères ont fait savoir à la Société qu’ils avaient tiré un grand profit de cette formation reçue par les anciens. Il n’y a aucun doute que cette disposition, ainsi que la formation régulière des anciens par le moyen de l’École du ministère du Royaume et des réunions spéciales lors des assemblées de circonscription, ont beaucoup contribué à l’unité des frères pendant toute la guerre. “LIONS-LE À UN ARBRE ET LAISSONS-LE MOURIR” C’est juste après avoir assisté à une de ces réunions pour les anciens que Jeremiah Chesa, un frère d’un certain âge, a connu une épreuve dont il nous fait le récit. Frère Chesa habite une région rurale. Voici ce qu’il raconte “Une troupe de soldats sont venus à mon domicile la nuit et m’ont emmené dans la brousse. Là ils m’ont demandé Où étais-tu samedi et dimanche?’ Je leur ai répondu que j’étais allé à une réunion religieuse. Sais-tu, vieil homme, que tu es arrivé à la fin de ta vie? Nous avons déjà tué des gens plus importants qu’un pauvre chien comme toi.’ Ils ont alors crié Tuons-le!’ “Cependant, l’un d’eux a déclaré Lions-lui plutôt les mains et les jambes, puis attachons-le à un arbre et laissons-le mourir là.’ Après avoir été chercher une corde, ils m’ont dit Maintenant choisis tu meurs ou tu cesses d’adorer ton Dieu.’ “Franchement, ai-je répondu, je ne veux pas vous tromper en disant que je vais cesser d’adorer mon Dieu. Je l’adore jour et nuit.’ “Furieux, l’un d’eux s’est écrié Lions-le à un arbre et laissons-le mourir.’ Je suis donc resté toute la nuit attaché à un arbre.” Le jour suivant, aux environs de midi, un chasseur est passé par là et a aperçu frère Chesa lié à l’arbre. Bien qu’indigné et un peu effrayé par ce qu’il voyait, il a quand même eu le courage de délivrer notre frère, qui est retourné chez lui. Qu’est-il arrivé ensuite? Frère Chesa poursuit “Quelques jours plus tard, les soldats sont revenus chez moi et ont voulu savoir comment j’avais été détaché de l’arbre. Ils m’ont emmené dans la brousse et m’ont demandé qui m’avait délivré. Je leur ai dit que la réponse se trouvait dans la Bible en Psaume 1465-7. Quelqu’un a ordonné qu’on lise ces versets. “Cinq hommes à qui l’on avait commandé de relire le passage ont été battus parce que les chefs pensaient qu’ils ne lisaient pas correctement. Il était intéressant d’écouter leur conversation. Qui exactement l’a délivré?’ Nous ferions mieux de le laisser tranquille.’ Tu as de la chance, vieil homme.’” Pourquoi ces assassins en puissance ont-ils soudain changé d’avis? Le passage des Écritures qu’ils avaient lu disait entre autres “Heureux celui ... dont l’espoir est en Jéhovah son Dieu. ... Jéhovah met en liberté ceux qui sont liés.” Frère Chesa a pu retourner chez lui librement. “JÉHOVAH ... EST TOUJOURS AVEC VOUS” C’est ce qu’a dit une femme qui n’était pas Témoin à l’une de nos sœurs fidèles. Dans quelles circonstances a-t-elle prononcé ces paroles? Frère Tauzen Chawanda nous raconte l’épreuve que lui et sa femme ont vécue alors qu’ils travaillaient dans une plantation de thé dans les districts de l’est. “Le 23 décembre 1976, une troupe de soldats ont pénétré dans l’enceinte du village et sont venus chez moi. Quelques-uns des soldats ont été envoyés dans toutes les maisons pour rassembler la population. Puis on nous a emmenés là où se trouvait la fabrique et l’on nous a demandé de nous asseoir en cercle. Ma femme et moi étions les seuls Témoins. “Ensuite ils ont ordonné à toutes les femmes de reculer et de regarder comment leurs maris allaient être tués. Tout haut, nous avons alors prié Jéhovah de nous protéger. Tandis que ma femme s’éloignait, une autre lui a dit Pour vous, cela ira mieux, car Jéhovah est votre Sauveur et il est toujours avec vous.’ “Quand les femmes ont été hors du chemin, les soldats ont déclaré aux hommes Nous vous avions dit de ne pas travailler, mais vous avez continué à le faire.’ Sur ce, deux soldats armés de mitraillettes ont fait feu sur le groupe d’hommes, puis tous se sont sauvés rapidement. “Aussitôt les femmes ont accouru auprès de leurs maris ne sachant s’ils étaient morts ou non. Lorsque ma femme a voulu me relever, je lui ai assuré que j’allais très bien, mais tout d’abord elle ne m’a pas cru. Tous les autres hommes avaient été tués, et les femmes sont retournées dans l’enceinte du village. Lorsque plus tard je m’y suis rendu aussi, je me suis aperçu qu’elles étaient toutes rassemblées près de notre maison. “Tandis que je m’approchais, celle qui avait parlé de la protection de Jéhovah déclarait à ma femme Je vous l’avais dit, Jéhovah est avec votre mari. Vous voyez, il est vivant grâce à la protection de Dieu.’” NOS FRÈRES SE RÉUNISSENT MALGRÉ LES DIFFICULTÉS Nous sommes heureux de vous faire savoir que pendant toute cette période critique nous avons pu tenir nos assemblées de district et de circonscription. Si cela a été possible, c’est surtout parce qu’elles avaient lieu dans les régions les plus sûres du pays. Quelquefois, les frères faisant partie de circonscriptions situées dans des régions dangereuses ont dû se rendre dans une autre circonscription pour se réunir avec leurs compagnons chrétiens. Mais au moins ils ont pu bénéficier du programme et rester forts spirituellement. Dans beaucoup d’endroits, cependant, il n’était pas facile de tenir les réunions de la congrégation, principalement à cause du couvre-feu qui limitait les déplacements. C’était le cas en particulier pour la célébration du Mémorial, qui doit avoir lieu le soir. Habituellement le couvre-feu allait du crépuscule jusqu’à l’aube. Néanmoins, il commençait parfois à 16 heures et se terminait à 9 heures le lendemain. Une excellente disposition a été prise pour résoudre ce problème le soir du Mémorial, spécialement dans les petites congrégations rurales. Tous les frères se rendaient au domicile d’un Témoin, et là ils pouvaient commémorer la mort du Christ au moment convenable. Évidemment, après avoir célébré le Mémorial il leur était impossible de rentrer chez eux, étant donné que durant le couvre-feu il ne leur était pas permis de s’éloigner de plus de quelques mètres du lieu où ils se trouvaient. Alors ils passaient la soirée à chanter des cantiques du Royaume et à relater des faits de prédication. Le lendemain matin ils retournaient chez eux, heureux d’avoir pu se réunir, conformément au commandement de Jésus, pour commémorer cet événement si important. — I Cor. 1123, 24. DE L’AIDE POUR LES NOUVEAUX En réalité, ces dispositions spéciales qui avaient été prises pour le Mémorial et les autres réunions de la congrégation ont été d’une grande aide pour les frères et aussi pour toutes les personnes nouvellement intéressées à la vérité. Par crainte des coups ou d’autres mauvais traitements, ces dernières hésitaient à assister aux réunions ouvertement. Mais cette idée de passer la nuit chez un Témoin semblait leur donner du courage. Un frère appartenant à une congrégation qui compte 13 Témoins a écrit à la filiale pour exprimer la joie que tous avaient ressentie en voyant 106 personnes présentes à la célébration du Mémorial, soit quelque 90 de plus que le nombre de proclamateurs. Un autre frère, Michaël Mafara, qui servait en tant que pionnier spécial à l’époque, avait trouvé un moyen original de résoudre le problème posé par le couvre-feu et en même temps d’aider les personnes qui s’intéressaient à la vérité. Dans cette région le couvre-feu était très astreignant. On ne pouvait circuler que de midi à 14 heures. Dans la congrégation, les frères étaient répartis en trois groupes, et le seul moyen de déplacement était la marche. Que faire? Frère Mafara eut une idée. Il désigna trois foyers où l’on pourrait tenir les réunions. Ainsi, durant les deux heures au cours desquelles on pouvait se déplacer, tous les frères et les sœurs se rendaient dans l’un de ces trois foyers. Ils restaient là jusqu’au lendemain midi, puis ils rentraient chez eux. Pour la réunion suivante, tout le monde se rendait dans un autre des trois foyers, et ainsi de suite. De cette façon, on avait largement le temps de tenir les réunions et de jouir de la compagnie des frères et des sœurs, ce qui permettait de se fortifier spirituellement. Quant aux résultats, voici ce qu’écrit frère Mafara “En visitant ces groupes, j’ai remarqué que même les personnes qui s’intéressaient depuis peu à la vérité venaient et passaient la nuit dans ces foyers pour pouvoir assister aux réunions. Bien qu’il n’y ait que 13 proclamateurs dans cette congrégation, à l’époque où le couvre-feu était en vigueur il y avait jusqu’à 21 personnes qui assistaient aux réunions. Auparavant, il n’y avait jamais eu une telle assistance.” “COMME UNE CACHETTE CONTRE LE VENT” Le prophète Ésaïe avait parlé de ceux qui serviraient comme bergers et surveillants dans l’organisation visible de Jéhovah. Il les avait comparés à “une cachette contre le vent et une retraite contre la tempête de pluie”. És. 322. C’est bien ce que nos fidèles surveillants itinérants se sont révélés être pendant les années de guerre. Courageusement ils ont enduré toutes sortes d’épreuves pour aider leurs frères. Certains marchaient durant des jours dans la brousse, gravissaient des montagnes, traversaient de dangereuses rivières, dormaient à la belle étoile, tout cela pour visiter des congrégations et des proclamateurs isolés afin de les encourager à rester fermes dans la foi. Pour vous donner un aperçu de ce qu’ils devaient affronter, nous voudrions vous relater un fait vécu par un surveillant de circonscription, Isaiah Makore. Avec un autre frère, Obet Sose, il parcourait à bicyclette les quelque 130 kilomètres qui le séparaient d’une partie du pays éloignée et dangereuse pour y visiter trois petites congrégations. Sur le chemin du retour ils ont été accostés par des “combattants de la liberté”. Mais laissons le surveillant de circonscription nous relater les faits “Nous avions parcouru à peu près 15 kilomètres quand soudain nous avons vu dans la brousse des hommes armés de fusils qui nous appelaient. Nous nous sommes dirigés vers eux avec nos bicyclettes. Aussitôt ils nous ont dépouillés de notre argent, de nos montres, toutes neuves, et d’autres objets personnels. Parmi l’argent il y avait les dons que m’avaient remis les congrégations que nous avions visitées et que je devais envoyer à la Société en leur nom. “Pendant ce temps, on nous a demandé qui nous étions et ce que nous faisions. Il semble que ces hommes nous suspectaient d’être des agents ou des employés du gouvernement. Ne sachant pas ce qui allait nous arriver, je me suis mis à prier silencieusement Jéhovah pour qu’il nous protège, et surtout pour qu’il nous aide à ne pas faire de compromis. Plus tard, frère Sose m’a dit qu’il avait fait de même. “Finalement, nous sommes parvenus à convaincre ces hommes que nous étions Témoins de Jéhovah et ministres religieux. J’ai été vraiment surpris quand ils nous ont remis l’argent qu’ils nous avaient pris. Néanmoins ils ont gardé nos montres et un ou deux autres objets. “Ils nous ont ensuite permis de nous en aller, mais comme nous nous apprêtions à partir nous avons entendu un véhicule de l’armée qui s’approchait. Une bataille s’est déclenchée. Nous nous sommes jetés à plat ventre sur le sol tandis qu’au-dessus de nous les balles sifflaient. Heureusement, nous sommes sortis de là sans une égratignure et nous avons parcouru à vélo les 115 kilomètres qui nous restaient à faire.” ILS ENDURENT LA TORTURE Certains de nos surveillants itinérants, de même que d’autres frères et sœurs, ont subi de cruelles tortures. Prenons l’exemple de John Hunguka. Généralement, on connaissait et respectait la neutralité des Témoins de Jéhovah. Dans le cas présent, cependant, la prise de position ferme de John en tant que Témoin de Jéhovah semble avoir été à l’origine du terrible traitement qu’il a subi. Voici ce qu’il a raconté “Je marchais en direction de la congrégation suivante et j’avais rendez-vous avec un frère qui allait m’accompagner. Juste au moment où nous nous sommes rencontrés, nous avons été entourés de soldats. Ils possédaient un appareil électrique dont ils se servaient pour torturer tous ceux qui étaient susceptibles de leur donner des informations sur le camp opposé. “C’est frère Mukwambo qui a subi le premier ce genre de torture. À plusieurs reprises, on a fait passer à travers son corps des décharges électriques pour le forcer à donner des renseignements, qu’il n’avait d’ailleurs pas. Pendant ce temps, on m’a ordonné de m’asseoir le dos tourné vers les soldats de sorte que je ne voyais pas ce qu’il se passait. J’ai alors prié Jéhovah silencieusement pour qu’il nous aide à maintenir ferme notre foi. Frère Mukwambo a finalement perdu connaissance. “Après cela, on m’a interrogé. Quand les soldats ont appris que j’étais Témoin de Jéhovah, l’un d’eux m’a envoyé des décharges électriques dans le corps jusqu’à ce que je m’évanouisse. Lorsque je suis revenu à moi, ils ont recommencé à me questionner. Je leur ai expliqué de nouveau que j’étais neutre. Il semble que chaque fois que je mentionnais l’expression Témoin de Jéhovah, leur colère redoublait. “Ils m’ont alors obligé à me déshabiller, puis ils ont attaché leur appareil à mes parties intimes et m’ont envoyé des décharges électriques. Après m’avoir menacé de mort si je racontais ce qu’ils m’avaient fait, ils m’ont laissé partir. Avec l’aide de frère Mukwambo, j’ai pu arriver jusque chez lui. Le lendemain, les frères m’ont mis dans un autobus qui allait à Mutare, où j’ai pu recevoir un traitement médical.” Que pense John Hunguka de cette épreuve? “Je suis convaincu que Jéhovah m’a accordé sa protection pendant cette persécution. Je me sentais plus proche de lui que jamais auparavant. J’étais déterminé à continuer à visiter les frères dans ces régions, malgré les problèmes.” Et c’est exactement ce qu’il a fait, puisque la semaine suivante il se trouvait de nouveau dans la même région afin de poursuivre son service en tant que surveillant de circonscription. DE NOUVEAU LA QUESTION DE LA NEUTRALITÉ Alors que nos frères africains, surtout dans les régions rurales, voyaient leur foi fortement mise à l’épreuve, plusieurs frères de race blanche devaient encore défendre leur foi devant les tribunaux. En réalité, beaucoup plus de frères se trouvaient dans ce cas du fait que l’âge limite de la conscription avait été porté à 50 ans. Cette situation avait un aspect positif, car ces Témoins plus âgés, dont bon nombre servaient comme anciens, étaient mieux à même de parler avec hardiesse de leur fidélité envers le Royaume messianique. Il en est résulté un puissant témoignage. Par exemple, voici ce que Gordon Hein a dit au conseil de révision, sur un ton aimable mais ferme “Vous pouvez me mettre contre ce mur et me fusiller, mais rien ne me fera changer d’avis Je resterai fidèle à Jéhovah et à son Royaume.” Un autre frère a eu l’occasion de donner un excellent témoignage devant le conseil de révision. Il s’agit de Koos deWet. Bien que celui-ci ait expliqué sa position très clairement et avec force, sa demande d’exemption a été rejetée. Frère deWet nous explique ce qui s’est passé ensuite “Après qu’ils ont décidé de ne pas m’accorder d’exemption, le chef des effectifs de réserve est venu m’informer en privé de cette décision. Dans le cours de la discussion, j’ai attiré son attention sur le fait que pas un seul Témoin de Jéhovah ne se trouvait parmi ceux qui luttaient contre le pays. Il m’a répondu qu’il le savait. Et comment le savez-vous?’ lui ai-je dit. J’ai ajouté Parce que dans tous les pays qui nous entourent les Témoins de Jéhovah adoptent la même position que celle que j’ai adoptée devant vous aujourd’hui.’ “Il a reconnu que s’il avait dans le passé considéré les Témoins comme un fléau, il s’était rendu compte au cours des années qu’ils avaient la meilleure religion.” NOTRE NEUTRALITÉ DEVIENT NOTOIRE À présent, il était clair dans tout le pays que les Témoins de Jéhovah n’appartenaient ni à un camp ni à l’autre. Les frères qui vivaient dans les territoires nationaux étaient bien placés pour en témoigner. Le fait suivant a eu lieu en 1978. On avait annoncé l’assemblée de district “La foi victorieuse”. Les frères de la région de Hurungwe voulaient y assister et pour cela ils devaient louer un autocar. Mais laissons David Mupfururirwa nous raconter ce qui s’est passé. À l’époque il était surveillant de district, et actuellement il sert comme pionnier spécial avec sa femme Betty. Il raconte “Les combattants de la liberté’ contrôlaient cette région, ce qui voulait dire qu’ils contrôlaient aussi l’utilisation des autocars qui y venaient et en partaient. Personne ne pouvait louer un autocar ou même quitter la région sans leur permission. Et encore avait-on des ennuis. En effet, à un moment donné on se trouvait bloqué à un barrage dressé par les forces de sécurité du gouvernement. Celles-ci savaient qu’un autocar ne pouvait partir qu’avec l’autorisation des guérilleros. Aussi le tenaient-elles pour suspect. Il était donc soigneusement fouillé, ainsi que les bagages et les paquets, au cas où des bombes et d’autres armes y seraient dissimulées. “Or, un jour le bruit parvint au chef des combattants de la liberté’ que les Témoins essayaient de louer un autocar. Certains hommes furent alors envoyés chez le propriétaire des autocars pour savoir ce qu’il en était. Ce dernier leur déclara que c’étaient les Témoins de Jéhovah qui voulaient louer un véhicule, mais qu’il ne leur avait pas encore donné son accord. On transmit cette information au chef. D’après ce qui fut rapporté aux frères, la conversation se déroula à peu près comme suit “Chef, saviez-vous que les gens qui veulent louer un autocar sont des Témoins de Jéhovah?’ Oui.’ Pourquoi ne l’avez-vous pas dit plus tôt? Nous n’aurions pas perdu notre temps à prendre des renseignements à leur sujet. Vous savez qu’ils sont neutres. Ils ne sont pas une menace pour nous. Je me sens même beaucoup mieux quand je suis parmi eux que quand nous sommes entre nous. Nous allons leur permettre de louer l’autocar.’ “Plus tard, le chauffeur de l’autocar déclara aux frères Vous, vous avez le soutien de Jéhovah. D’autres Églises ont essayé de louer un autocar, mais ni les “combattants de la liberté” ni les forces de sécurité ne leur en ont donné l’autorisation.’” UN AUTRE OBSTACLE À SURMONTER Les frères se dirigèrent donc vers Chinhoyi où devait avoir lieu l’assemblée de district. Mais ils arrivèrent à un barrage. Cette fois ils avaient affaire aux forces de sécurité. Chacun reçut l’ordre de descendre et d’ouvrir ses bagages et ses paquets. Comme les frères commençaient à s’exécuter, un soldat demanda d’où ils venaient et où ils allaient. Un frère dit “Nous sommes des Témoins de Jéhovah et nous allons à Chinhoyi pour assister à notre assemblée religieuse.” “Vous êtes tous Témoins de Jéhovah?” demanda le soldat. “Oui, Monsieur.” “Alors, remettez vos bagages en place et allez à votre assemblée.” Comme les frères remontaient dans l’autocar, ils entendirent la conversation suivante entre deux soldats “Eh bien, pourquoi le laisses-tu partir?” “Ce sont des Témoins de Jéhovah, les citoyens les plus paisibles qui soient. Inutile de perdre notre temps avec eux.” Soit dit en passant, les “combattants de la liberté” avaient fait savoir aux frères qu’ils n’avaient pas à s’inquiéter pour leur assemblée. Rien ne viendrait entraver son déroulement. Et il en fut bien ainsi. LES JOURS LES PLUS SOMBRES DE LA GUERRE À présent nous arrivions dans la période la plus critique de la guerre. Il n’y avait plus d’endroits sûrs. À mesure que les forces du gouvernement subissaient des pressions de plus en plus fortes, le front pouvait se trouver n’importe où dans le pays, dans les villes comme dans la campagne. Dans la première partie de 1978, les villes étaient le théâtre d’attentats à la bombe et à la grenade à main. Dans la capitale, une bombe a détruit une façade d’un des bâtiments de la Woolworth, faisant plusieurs morts et causant la mutilation de beaucoup. À Mutare, une femme est entrée dans un grand magasin une grenade fixée à une jambe. La grenade a explosé, tuant la femme ainsi que d’autres personnes. Pour faire face à la situation, on a pris des mesures de sécurité très strictes. Quiconque voulait entrer dans un grand magasin était fouillé au préalable. Les chemins ruraux étaient minés et l’on ne pouvait voyager sur la plupart des grandes routes qu’en convoi, sous la protection de l’armée et pendant la journée. LES CONSÉQUENCES POUR LES CONGRÉGATIONS Naturellement, les activités des congrégations ont été très perturbées, et dans beaucoup d’endroits elles ont même cessé. Parfois, les surveillants de circonscription ne pouvaient pas atteindre les congrégations qu’ils devaient visiter. Pour essayer de résoudre ce problème, on a désigné des frères locaux dignes de confiance qui s’efforceraient de rester en contact avec ces congrégations. Ces frères locaux avaient un avantage sur les surveillants itinérants qui souvent étaient étrangers à la région. Malgré cette disposition, certaines congrégations étaient coupées de tout, à tel point que pendant deux ou trois ans on n’en a plus eu de nouvelles. Selon les récits parvenus à la filiale, des congrégations entières ont dû fuir et ont vécu dans des cavernes jusqu’à ce que les circonstances permettent aux frères et aux sœurs de retourner chez eux. Bien sûr, tout cela n’a pas été sans avoir une incidence sur les rapports reçus par la Société. Le nombre de proclamateurs baissait régulièrement. Ils étaient en moyenne 12 127 en 1976 et seulement 10 087 en 1981. Cette baisse était due en majeure partie aux conditions de vie qui existaient à cette époque. Dès que cela a été possible, les surveillants de circonscription se sont mis en contact avec ces congrégations “perdues”. À ce propos, voici le rapport très encourageant qu’a envoyé John Hunguka “À cause de la guerre, ces frères et ces sœurs n’ont pas eu la visite d’un surveillant de circonscription pendant deux ans. Mais il est réconfortant de savoir comment ils ont fait face aux problèmes. Les parents tenaient ferme et protégeaient leurs enfants contre l’intimidation, la violence et les violeurs armés. Ils restaient attachés aux principes élevés de la Bible. Du reste, ils se conduisent toujours en Témoins de Jéhovah, bien qu’ils soient séparés des autres depuis au moins deux ans.” Frère Hunguka ajoute que certains sont devenus inactifs pendant cette période et que quelques-uns, ayant cédé à la crainte, ont fait des compromis en ce qui concerne la neutralité. Mais quelle joie d’apprendre que la grande majorité des frères ont enduré toutes ces épreuves en gardant intactes leurs relations avec Jéhovah! ILS SE SONT CONFIÉS EN JÉHOVAH Quand on passe en revue ces années critiques, une chose ressort très clairement. Ces fidèles serviteurs de Jéhovah se sont confiés en lui de tout leur cœur’ et Jéhovah, à son tour, leur a accordé sa protection et l’aide nécessaire pour endurer Prov. 35. Quelques exemples nous aideront à mieux comprendre cela. Considérons la situation d’Eric Hitz, un surveillant de circonscription qui, accompagné de sa femme Jane, a desservi les congrégations d’expression anglaise pendant la majeure partie de cette période. N’oubliez pas que, particulièrement durant les dernières années de guerre, on ne pouvait voyager sur la plupart des routes principales qu’en convoi et que beaucoup de routes secondaires étaient truffées de mines. De plus, des bandes de malfaiteurs pouvaient surgir à tout moment. Frère et sœur Hitz devaient emprunter nombre de ces routes. Bien qu’on les ait fortement conseillés de porter des armes pour se protéger, ils ont refusé de le faire. Ils se sont plutôt confiés en Jéhovah. Frère Hitz a déclaré “Souvent on nous a dit que nous étions fous de voyager sur certaines de ces routes, que nous y laisserions notre vie. Mais Jéhovah nous a protégés. L’amour et la sollicitude des frères que nous visitions à cette époque étaient vraiment remarquables, et nous pensions que les risques que nous prenions en valaient la peine.” Sœur Hitz expliquait qu’une fois, pour une raison quelconque, son mari et elle avaient quitté la congrégation un jour plus tard que prévu. Le lendemain, en reprenant la route, ils ont vu les véhicules carbonisés d’un convoi qui avait été attaqué. S’ils avaient voyagé le jour précédent, comme il avait été convenu, ils auraient fait partie de ce convoi. “Mais je pourrais vous raconter beaucoup d’autres faits semblables”, a ajouté notre sœur. Plus tard, ces deux Témoins fidèles ont suivi les cours de l’École de Galaad et à présent ils sont missionnaires en Suisse. Stephen Gumpo a lui aussi montré une totale confiance en Jéhovah. Lui et sa femme Gladys servent actuellement au Béthel. Alors qu’il était pionnier spécial, frère Gumpo a subi, comme frère Hunguka, la torture par l’électricité. “Dans des moments pareils, dit-il, on ferait n’importe quoi on mentirait, on consentirait à des compromis. On ferait n’importe quoi pour ne plus éprouver cette douleur atroce. C’est uniquement grâce à la force que m’a donnée Jéhovah que j’ai pu endurer et rester fidèle.” Frère Gumpo a ajouté que d’autres sont morts pour avoir subi le même traitement. L’ESPOIR DE LA RÉSURRECTION AIDE À ENDURER Bien qu’il y ait de nombreux cas où Jéhovah a protégé et délivré miraculeusement ses fidèles, cela ne signifie pas qu’un serviteur de Dieu évitera toujours la mort. Parfois il devra prouver sa fidélité à Jéhovah jusqu’à la mort’; il sera ainsi assuré de recevoir “la couronne de vie” par le moyen de la résurrection. — Jacq. 112. Ce qu’a raconté Tembe Mtshiywa, un frère fidèle qui a montré sa confiance en Jéhovah par une foi solide en la résurrection, est à la fois triste et encourageant. Il a perdu trois fils à cause de la guerre. Deux ont été tués lorsque leur voiture a été attaquée; le troisième, Abutte, un jeune surveillant de circonscription, a été assassiné alors qu’il se rendait d’une congrégation à une autre à bicyclette. Pour autant que nous le sachions, c’est le seul Témoin de Jéhovah qui ait été tué pendant la guerre parce qu’il était Témoin. Frère Mtshiywa a relaté que ses amis, sa parenté et même le chef de la région ont fait pression sur lui pour qu’il apaise les esprits de ses ancêtres. Ces gens prétendaient que s’il était frappé aussi durement, c’était pour avoir rejeté le culte de ses ancêtres. Néanmoins, il a résisté fermement à ces pressions, gardant une foi forte en la résurrection. Il a déclaré que ses compagnons chrétiens et l’organisation de Jéhovah lui ont prodigué un grand réconfort. Ce frère est toujours pionnier et ancien dans sa congrégation. “JÉHOVAH SAIT DÉLIVRER” Comme ces paroles se sont révélées exactes II Pierre 29! Jeremiah Mupondi est bien placé pour en témoigner. C’est un jeune pionnier spécial qui n’a qu’une seule oreille. Comment cela est-il arrivé? Écoutons-le “Nous venions juste de quitter le surveillant de circonscription ainsi qu’un groupe de proclamateurs et nous retournions chez nous [dans une région rurale]. Une troupe de soldats nous y attendaient. Ils nous avaient vus avec le surveillant de circonscription et pensaient que nous étions des vendus’. Ils nous ont dit qu’on les avait envoyés nous chercher. “Au cours de la discussion, ils ont voulu nous forcer à crier des slogans tels que Vive la guerre’ et À bas Jésus’. Nous avons fermement refusé. Ensuite, avec du fil de fer, ils ont lié les mains des frères derrière leur dos. Ils ont aussi pris nos publications et les ont brûlées. “Il y avait une jeune sœur avec nous. Ils ont essayé de lui faire reconnaître qu’elle avait été obligée à devenir Témoin de Jéhovah. Comme elle refusait, les soldats l’ont battue jusqu’à ce qu’elle perde connaissance. Lorsqu’elle est revenue à elle, elle les a entendu dire qu’elle avait admis avoir été forcée à devenir Témoin. Du sol où elle gisait, elle a crié C’est un mensonge, je n’ai jamais dit cela.’ De nouveau elle a été battue jusqu’à ce qu’elle s’évanouisse. “Un autre frère et moi-même avons été contraints de nous étendre sur le sol. Ce frère a été si cruellement battu qu’il est devenu presque aveugle. Quant à moi, ils m’ont saisi par l’oreille, ont brandi un couteau et m’ont dit qu’ils me la couperaient si je ne répétais pas les slogans. Je suis resté silencieux. Les soldats ont mis leur menace à exécution, ils m’ont coupé l’oreille. C’est alors que j’ai commencé à puiser beaucoup de force dans l’espoir de la résurrection. “Ensuite nos persécuteurs se sont tournés vers sœur Muchini et l’ont menacée de couper en morceaux son bébé de cinq mois si elle refusait de crier Vive la guerre’ et À bas Jésus’. Face à cette menace et sachant ce qu’ils avaient déjà fait, cette sœur fidèle a refusé. Sans doute les soldats ont-ils été impressionnés, car ils n’ont pas tué son bébé. “Finalement, on nous a laissés partir. Cependant, dix jours plus tard, une autre bande nous a attaqués. Nous avons connu les mêmes menaces et les mêmes mauvais traitements. Tous les cinq, nous sommes restés fidèles.” En cette dernière circonstance, frère Mupondi a déclaré aux hommes qui les avaient traités si cruellement “Nous ne cesserons pas de prêcher ni de nous réunir, même si cela doit nous coûter la vie. Nous sommes déterminés à mourir pour le nom de Jéhovah.” C’est alors que les frères ont entendu certains de leurs persécuteurs dire en partant “Jéhovah est le vrai Dieu.” Peu après, Jeremiah Mupondi ainsi que son frère aîné sont devenus pionniers. Depuis lors, Jeremiah et son compagnon, Arnold Chamburuka, ont vécu des moments passionnants dans le service de pionnier spécial. LA RÉORGANISATION APRÈS LA GUERRE Enfin la guerre s’est arrêtée. Tout d’abord placé sous l’autorité d’un gouverneur britannique, de janvier 1980 jusqu’en avril de la même année, le pays a ensuite connu son premier gouvernement majoritaire. Il a aussi reçu son nouveau nom Zimbabwe. Alors a commencé une période de réorganisation, dans le pays en général mais aussi chez le peuple de Jéhovah. Cependant, tandis que le programme de réorganisation du nouveau gouvernement connaissait et connaît encore beaucoup de problèmes, le peuple de Jéhovah, lui, enregistrait des progrès constants. La situation faisait penser à celle qu’avait vécue la congrégation chrétienne au premier siècle. Après toute une période de troubles et de persécutions, voici ce que rapporte le récit contenu en Actes 931 “Alors, vraiment, la congrégation, dans toute la Judée, la Galilée et la Samarie, connut une période de paix, et elle s’édifiait; et, comme elle marchait dans la crainte de Jéhovah et dans la consolation de l’esprit saint, elle se multipliait.” Il semblait en aller de même au Zimbabwe. Conformément au programme d’amnistie du gouvernement, nos frères qui se trouvaient en prison ont été relâchés et ont pu reprendre leurs occupations normales. Les frères qui avaient, pendant la guerre, envoyé leur famille dans les villes pour les mettre à l’abri ont pu être réunis à leurs êtres chers. Les congrégations qui avaient été un moment désorganisées ont retrouvé leur stabilité. Dans une atmosphère de paix, l’œuvre consistant à rendre témoignage au Royaume a alors connu un essor prodigieux; en l’espace de deux ans nous avons enregistré un excellent accroissement Moyenne Moyenne Assistance proclamateurs pionniers au Mémorial 1981 10 078 484 28 103 1983 11 552 671 33 914 Ainsi que vous pouvez le constater, il n’a pas fallu attendre longtemps pour que nos frères reprennent une excellente activité théocratique. D’ailleurs, les moyennes par proclamateur ont connu un très bon accroissement, ce qui prouve que les frères et les sœurs, individuellement, font un meilleur travail qu’avant 1981. DAVANTAGE D’INTÉRÊT POUR LE MESSAGE DU ROYAUME Pendant une courte période après la guerre, les gens n’avaient pas le temps d’écouter le message du Royaume. Au cours du conflit, beaucoup de promesses avaient été faites, et maintenant les gens espéraient les voir se réaliser. Mais les choses ne se sont pas passées ainsi. Bientôt les répercussions de la guerre sont devenues évidentes on notait un accroissement du crime et de la violence, choses presque inconnues dans le pays avant la guerre. Pour la première fois, les pénuries devenaient un gros problème. Les enlèvements et autres actions des dissidents rendaient certaines régions dangereuses. Tout cela n’a pas été sans exercer une influence sur beaucoup, qui ont commencé à se demander sérieusement si l’homme était capable de diriger ses propres affaires. Bon nombre de ces gens-là se sont alors rappelé la position des Témoins de Jéhovah durant la guerre, leur fidélité au Royaume messianique de Dieu, qui est le seul remède aux maux de l’humanité. Voici ce qu’une personne a écrit à la Société “Je m’opposais fortement à vous à cause de votre position pendant la guerre. Mais maintenant je me rends compte que vous êtes vraiment le peuple de Dieu.” D’ailleurs, la filiale n’avait jamais reçu autant de lettres demandant l’aide des Témoins de Jéhovah que depuis la fin de la guerre. Par exemple, voici le contenu d’une lettre envoyée par une personne qui s’intéressait à la vérité “J’ai été ravi d’apprendre une aussi bonne nouvelle, car avant qu’un ami me donne ce livre j’avais l’habitude de boire, de fumer et de m’occuper de politique. Je me sentais esclave de toutes ces choses. Maintenant je me sens libre. Je voudrais étudier la Bible avec vous, s’il vous plaît. Pouvez-vous m’envoyer une Bible pour que je puisse l’étudier avec l’aide des Témoins de Jéhovah?” Les frères dans les congrégations pourraient nous relater des faits semblables. Rabson Daniel, un surveillant de circonscription qui est dans le service à plein temps depuis 34 ans, rapporte que dans certaines régions les gens venaient chez les frères à la fin du mois pour leur demander des périodiques. Une sœur pionnier qui se préparait à aller distribuer des périodiques les a tous placés à ceux qui étaient venus à sa porte pour en obtenir. Un directeur d’école a récemment écrit à la Société pour lui demander 45 exemplaires d’un livre ou d’une brochure qui pourrait servir pour l’enseignement religieux. D’une autre école la filiale a reçu cette lettre “Je vous écris au nom du corps enseignant et des élèves de l’école secondaire de Nyangani. Fondée en 1981, notre école est en plein développement, et au cours des derniers mois nous avons entrepris de former une bibliothèque. Naturellement, nous estimons que l’instruction religieuse est un aspect essentiel de l’enseignement. Récemment nous avons reçu en don quelques-unes de vos publications et nous avons constaté qu’elles répondaient très bien à nos besoins. À présent, nous aimerions avoir plus de renseignements. Réveillez-vous!, notamment, est facile à lire et contient des articles très divers. “Si vous avez des brochures contenant les prix courants, elles nous seraient certainement utiles dans l’avenir.” TOUJOURS DES PROBLÈMES Bien sûr, même si la situation évoluait, cela ne signifiait pas que les serviteurs de Dieu n’avaient plus de problèmes. Ils devaient faire face aux mêmes difficultés que les autres. Certaines régions restaient dangereuses à cause de l’action antigouvernementale, et le crime et les alertes à la bombe n’avaient pas disparu. En outre, nos frères devaient faire face à d’autres problèmes qui mettaient leur foi à l’épreuve. Les organisations politiques locales voulaient obliger les Témoins à s’occuper de politique. Notre refus constant nous valait d’être sans cesse harcelés, mais en contrepartie de nombreuses occasions s’offraient à nous pour donner le témoignage devant les autorités locales et devant différents groupes de gens. Ben Mapuranga, un surveillant de circonscription, nous explique que frère Tauzen Brown a été amené devant une foule de plus de 400 personnes pour expliquer sa neutralité. En premier lieu, il a montré pourquoi il refusait de répéter un slogan politique. Il a donné ensuite un excellent témoignage concernant le Royaume de Dieu et la neutralité chrétienne. Après quoi le président a demandé à tous les Témoins de Jéhovah présents de se lever, puis il leur a posé cette question “Est-il vrai que vous non plus vous ne voulez pas prendre la carte du parti?” “Oui!” ont-ils tous déclaré avec enthousiasme. Ils ont ajouté “Car nous aussi nous sommes des ministres de Dieu.” L’assistance a alors crié qu’il fallait les battre, mais le président a répondu “Il ne faut pas les battre, ces gens sont innocents. Qu’ils rentrent chez eux. Ils ont expliqué leur position.” LA POSITION DU GOUVERNEMENT ENVERS LES TÉMOINS Partout dans le pays, les groupes politiques locaux, et surtout les mouvements de la jeunesse, essayaient de forcer nos frères à abandonner leur neutralité. Néanmoins, la position officielle du gouvernement sur cette question était très encourageante. La politique générale qu’il avait adoptée était de laisser les Témoins de Jéhovah poursuivre tranquillement l’œuvre du Royaume. Dans la première partie de 1983, un rassemblement politique s’est tenu dans une certaine ville, et un ministre d’État y était présent. Après son discours, on a donné au public la permission de poser des questions. L’une d’elles portait sur les Témoins de Jéhovah et leur refus de prendre part à des activités politiques. Le ministre a demandé à la foule “Les Témoins de Jéhovah ont-ils combattu contre nous lors de notre lutte pour la liberté?” “Non.” “Combattent-ils contre nous à présent?” “Non.” “Alors laissez-les tranquilles. Ils ne sont pas nos ennemis.” Dans d’autres parties du pays les mêmes questions ont été soulevées et les réponses ont été semblables à celle du ministre. “QU’ILS POURSUIVENT LEUR ŒUVRE” Un fait récent rapporté par un surveillant de district, Caleb Mandiwanza, nous fera mieux comprendre l’attitude actuelle du gouvernement à l’égard de l’œuvre du Royaume. Deux frères habitant la campagne avaient été amenés devant les fonctionnaires du parti politique local pour qu’ils expliquent pourquoi ils refusaient la carte du parti. On n’accepta pas leurs explications et on les conduisit au siège du parti, dans une grande ville. De nouveau, les deux frères ont pu exposer, à l’aide de la Bible, les raisons de leur position. Une fois de plus, les fonctionnaires ne savaient que faire. Ils résolurent de les renvoyer au bureau principal de la police. Là, on décida de téléphoner au siège du gouvernement, à Harare. Quelle fut la réponse? “Le gouvernement connaît cette organisation. Laissez partir ces hommes. Ne les accusez plus. Qu’ils poursuivent leur œuvre de prédication. Ne les inquiétez pas et ne les convoquez pas à vos réunions [politiques].” “PROGRÈS DE LA BONNE NOUVELLE” Dans sa lettre à la congrégation de Philippes, l’apôtre Paul disait que ce qui lui était arrivé avait “tourné au progrès de la bonne nouvelle”. Phil. 112. C’est également vrai de nos jours. Le fait que nous venons de relater a rendu possible un excellent témoignage dans la région où habitent ces deux frères. Une personne a quitté officiellement sa religion et a demandé d’étudier la Bible avec les Témoins de Jéhovah. Le récit suivant est encore plus probant. Kenias Chemere, un pionnier spécial, conduisait des études de la Bible avec des professeurs et des directeurs d’école notamment. Parmi ces personnes, six se sont rendu compte que ce qu’elles apprenaient était la vérité. Aussi ont-elles démissionné du parti politique local. Cela a déclenché la fureur de certains. Le conseiller municipal a pris l’affaire en main et a ordonné à tous les Témoins de Jéhovah de quitter sa juridiction dans un délai de quelques semaines. Suivant une suggestion de la filiale, le pionnier spécial et le surveillant de circonscription, Steyn Madakuchekwa, ont porté l’affaire devant l’administrateur du district. Puis la police a été saisie de la question. Finalement, le conseiller qui avait ordonné aux Témoins de quitter la région a été averti de les laisser tranquilles. La même consigne a été donnée au président du parti politique. Celui-ci a dit à frère Chemere “Votre affaire est réglée. Nous avons reçu un sévère avertissement.” Quel a été le résultat de tout cela? Le “progrès de la bonne nouvelle”. Plusieurs nouvelles études de la Bible ont été commencées. Ceux qui s’intéressaient déjà à la vérité se sont sentis poussés à prendre fermement position et certains se sont même préparés au baptême. Bien que le pionnier spécial ait été nommé dans un autre territoire, le surveillant de circonscription a insisté pour qu’il lui soit permis de rester étant donné que tout cela avait suscité beaucoup d’intérêt pour le message du Royaume. Deux autres jeunes pionniers spéciaux qui ont connu récemment une situation identique ont raconté quels en ont été les résultats. Ils ont écrit “Un homme qui était très hostile à toute la congrégation à cause de la question de la neutralité étudie à présent la Bible avec nous. Il fait d’excellents progrès. Il a cessé de fumer en une semaine, après avoir fait usage du tabac pendant 25 ans. Quand il a appris que sa religion faisait partie de Babylone la Grande, il a rompu tout lien avec elle.” On pourrait relater bien d’autres récits semblables qui attestent qu’une grande porte a été ouverte qui donne accès à l’activité’. I Cor. 169. Nous remercions Jéhovah de nous avoir offert un territoire aussi productif. Mais Paul disait aussi “Il y a beaucoup d’adversaires.” Il faut s’y attendre. Cependant, étant donné que le gouvernement nous protège contre nos ennemis, la situation s’est beaucoup améliorée et nous jouissons d’une plus grande liberté. ZÉLÉS POUR LES BELLES ŒUVRES Nos frères ont rapidement tiré parti des circonstances actuelles pour faire avancer les intérêts du Royaume. Le Recueil d’histoires bibliques a joui d’une très grande popularité parmi les élèves et les professeurs. Sheva Mawasu, un frère qui est instituteur, a déclaré “Selon le directeur, le Recueil d’histoires bibliques est tout à fait en accord avec le programme d’instruction religieuse. Je suis heureux de vous dire qu’à présent il utilise ce livre dans sa classe.” Tirant parti de la situation, ce frère a pris des dispositions pour qu’on se serve de la publication Comment apprendre à lire et à écrire avec les élèves du cours élémentaire et du livre Votre jeunesse — Comment en tirer le meilleur parti avec ceux des classes supérieures. Un autre Témoin plein d’initiatives a découvert comment surmonter un problème à l’école. Ce jeune frère refusait de chanter des chants patriotiques et de dire la prière avec les autres. Il ne voulait pas non plus prendre part à certaines distractions. Il nous raconte ce qui s’est passé “Quand le directeur a appris que je refusais de chanter et de prier avec les autres, il m’a fait appeler dans son bureau. Je lui ai expliqué les raisons de ma conduite. Je lui ai ensuite demandé s’il voulait que nous chantions nos cantiques. Il a accepté. Peu après, les enfants des Témoins de Jéhovah, d’autres élèves et même le professeur se sont mis à chanter le cantique Adore Jéhovah durant ta jeunesse!’.” Ce jeune frère, Jerasi Nyakurita, servait comme pionnier auxiliaire pendant qu’il était à l’école. À présent il est pionnier permanent. UN INTÉRÊT ACCRU Toute cette activité déployée par les proclamateurs, de même que les excellents articles de La Tour de Garde et de Réveillez-vous! ainsi que les autres publications ont éveillé un grand intérêt pour le message du Royaume. Des lettres de remerciement ne cessent d’affluer à la filiale. Voici par exemple ce qu’a écrit un jeune élève d’une école secondaire “Je ne vous remercierai jamais assez pour la bonté que vous m’avez témoignée. J’ai l’impression que c’est Dieu lui-même qui m’a béni. Je vous suis reconnaissant de m’avoir envoyé votre messager fidèle et plein d’amour. Je désire encourager tous les Témoins de Jéhovah à poursuivre leur œuvre, y compris ceux qui travaillent à l’impression de livres aussi utiles que celui qui s’intitule Comment choisir le meilleur mode de vie. Je ne trouve rien à critiquer dans aucun de vos ouvrages.” Là où il n’y a pas encore de Témoins, certaines personnes qui s’intéressent depuis peu à la vérité emploient elles aussi les publications pour enseigner autrui. L’une d’elles a envoyé de l’argent pour recevoir quatre abonnements à La Tour de Garde. Dans sa lettre elle déclare “Nous habitons une contrée reculée et nous avons commencé à lire Nharire [La Tour de Garde en chona]. Nous vous demanderons bientôt de nous envoyer un responsable pour nous aider. Nous sommes à peu près sept familles, soit environ 12 personnes.” Même les autorités locales font à présent bon accueil aux Témoins. Dernièrement, un pionnier spécial a été nommé dans un territoire isolé. Frère Chinamhora, qui possède une propriété dans la région, est allé voir les autorités locales pour leur parler de la venue de ce pionnier. Le président du parti politique du village a dit à frère Chinamhora “Voilà une bonne nouvelle. Amenez-le-nous, nous dirons au parti que nous allons avoir un prédicateur qui ira de maison en maison et qu’il ne faut pas l’inquiéter.” L’adjoint du chef de la localité a fait ce commentaire “C’est une bonne chose. La région sera remplie d’amour et la criminalité baissera.” Si vous étiez pionnier spécial, n’aimeriez-vous pas être nommé dans un tel territoire? LA SÉCHERESSE Au cours des trois dernières années, un problème d’un nouveau genre s’est posé. Comme plusieurs autres pays de l’hémisphère austral, le Zimbabwe est durement frappé par la sécheresse. Cette sécheresse est la pire que l’on ait jamais connue. Dans certains endroits, les bêtes meurent comme des mouches. Les animaux sauvages dépouillent les arbres de leur écorce puis la mangent, afin de trouver un peu d’humidité. Tous, y compris nos frères, souffrent beaucoup de cette situation. Rapidement, des frères et des sœurs attentionnés ont pris des dispositions pour pourvoir aux besoins de leurs compagnons chrétiens durement touchés. C’est, entre autres, dans le cadre des circonscriptions que les secours sont maintenant organisés. Les surveillants de district discutent de la question avec les anciens aux assemblées de circonscription. Ils ont ensuite la responsabilité de rassembler les dons et de les faire parvenir là où les besoins sont plus importants. Cette disposition permet d’éviter que des agents de la poste peu scrupuleux ne volent l’argent ou la nourriture envoyés. Plusieurs lettres exprimant la gratitude des frères pour l’aide qu’ils ont reçue sont déjà parvenues à la filiale. À présent que nous arrivons à la fin de ce rapport, nous avons lieu de nous réjouir. En effet, au cours des 24 années écoulées, nous n’avions jamais pu dépasser notre maximum de 13 493 proclamateurs. Cependant, en avril 1984 nous avons dépassé ce chiffre, puisque nous étions 13 621 à prêcher le Royaume. De plus, notre dernier maximum en pionniers permanents et auxiliaires était de 1 191, mais en avril dernier il y en avait 2 114, presque le double. Au Mémorial de 1984, nous étions plus de 38 000 assistants, soit trois fois le nombre des proclamateurs et quelque 4 000 de plus qu’en 1983, où nous avions atteint un maximum de 33 914 personnes présentes pour cet événement. Vraiment, Jéhovah donne l’accroissement. JÉHOVAH EST NOTRE SOUTIEN L’expression “Ah! le bon vieux temps!” n’a pas sa place dans le vocabulaire du peuple de Jéhovah qui, lui, regarde vers l’avant. Nous avons trop de choses devant nous pour regretter le passé. Néanmoins, nous pouvons tirer profit d’un rapide retour en arrière. Nous aboutirons à la même conclusion que le roi David, qui déclarait en Psaume 3419 “Nombreux sont les malheurs du juste, mais de tous Jéhovah le délivre.” Comme ces paroles se sont révélées vraies au Zimbabwe! Quand on évoque les jours d’autrefois, alors que l’œuvre du Royaume commençait seulement à s’implanter dans le pays, on pense aux vaillants frères et sœurs comme Nason Mukaronda, Robin Manyochi, Wilson Stima, Willie McGregor, les McLuckie et bien d’autres. Malgré les années, ils restent toujours fermes dans la foi. À n’en pas douter, ils doivent être remplis de joie lorsqu’ils voient comment Jéhovah a soutenu son peuple au milieu de toutes ses épreuves et l’a amené à goûter une telle prospérité spirituelle. Nous sommes reconnaissants aux autorités gouvernementales qui ont adopté une excellente attitude envers notre œuvre. Nous prions pour ces autorités “afin que nous continuions à mener une vie paisible et calme, avec piété et sérieux parfaits”. I Tim. 22. Mais en même temps nous savons que c’est Jéhovah qui protège son peuple et le conduit avec amour vers la délivrance finale, dans son nouvel ordre de choses où régnera la justice. Quoi qu’il puisse se passer, il sera notre “forteresse au temps de la détresse” et en tout temps parce que nous nous réfugions en lui. — Ps. 3739, 40. [Cartes, page 173] Voir la publication ZIMBABWE Chinhoyi Chutes Victoria Harare Hwange Mutare Bulawayo ZAMBIE BOTSWANA MOZAMBIQUE Ulongue Tete Milange Mocuba Beira MALAWI Mt. Mlanje Blantyre OCÉAN INDIEN [Illustration, page 114] En 1924 Hamilton Maseko à gauche commença à prêcher à Bulawayo. Nason Mukaronda fut la première personne à être baptisée dans ce pays en 1924. [Illustration, page 117] Wilson Stima 76 ans et Robin Manyochi 85 ans connurent la vérité dans les années 1920. Tous deux sont pionniers spéciaux. [Illustration, page 119] Quelques membres de la famille McLuckie, qui participèrent activement aux débuts de l’œuvre de prédication au Zimbabwe et au Malawi. [Illustration, page 122] Willie McGregor arriva au Zimbabwe en 1929 et joua un grand rôle dans l’affermissement de l’œuvre du Royaume dans la région de Bulawayo. [Illustration, page 127] Eric Cooke ici avec sa femme, Myrtle devint le premier surveillant de la filiale du Zimbabwe. [Illustration, page 129] Une assemblée tenue au Zimbabwe lors de la visite de frère Henschel en 1955. [Illustration, page 130] Baptêmes à l’assemblée de 1955. [Illustration, page 143] John Miles que l’on voit ici avec sa femme, Val fut surveillant de district puis membre de la filiale de 1960 à 1979, année où ils furent envoyés au Lesotho pour y servir comme missionnaires. [Illustration, page 145] Des diplômés de l’École de Galaad qui servent toujours au Zimbabwe. De gauche à droite, au deuxième plan George Bradley, Irene McBrine, Lester Davey, Keith Eaton, Don Morrison; au premier plan Ruby Bradley, John McBrine, Anne Eaton, Marj Morrison. [Illustration, page 146] Sizulu Khumalo, diplômé de l’École de Galaad, a apporté une aide précieuse aux frères africains lorsqu’il servait en tant que surveillant de circonscription et surveillant de district. [Illustration, page 151] Après avoir servi au Malawi, Hal et Joyce Bentley furent nommés au Zimbabwe. [Illustration, page 164] Le bâtiment de la filiale du Zimbabwe, achevé en 1973. [Illustration, page 195] Jeremiah Chesa fut lié à un arbre où on voulait le laisser mourir. [Illustration, page 203] John Hunguka qui fut torturé avec un appareil électrique et Michaël Chikara, tous deux surveillants itinérants. [Illustration, page 212] Lorsque Jeremiah Mupondi refusa de crier des slogans comme “À bas Jésus!”, on lui coupa l’oreille.
Enlien avec les salariés ou bénévoles de la fraternité Belle de Mai, vous participerez à l’animation des différentes activités enfants et adultes et assurerez le lien entre les différentes activités en développant la communication afin de favoriser les rencontres. Vous serez amené à : - Participer à l’accueil écoute, information, orientation - Participer aux animations d
Le journaliste zimbabwéen Basildon Peta raconte comment le libérateur d’un peuple» s’est progressivement transformé en son pire oppresseur. Pour le plus grand bénéfice d’une clique affairiste. The Independent on Sunday Réservé aux abonnés Publié le 01 octobre 2003 à 12h17 Lecture 14 min. Seul au milieu d’un labyrinthe d’étals de bois branlants surmontés de bâches qui claquent au vent, Febiano Muvonzi, inquiet, attend les six membres de son équipe. Il est 5 h 30, et il faut absolument qu’il ouvre son échoppe de pièces de rechange automobiles avant l’arrivée du bus. Ces deux dernières années, c’est devenu un véritable rituel du samedi matin les affaires doivent déjà tourner quand le bus beige se gare sur la place sablonneuse, prêt à embarquer quiconque veut aller se tailler une concession sur une grande propriété. M. Muvonzi, âgé de 40 ans et père de deux enfants, se présente comme un “ancien combattant”, et touche à ce titre une pension de 3 000 dollars zimbabwéens par mois [environ 54 euros]. Depuis le début de ces voyages, il en a rarement manqué un. “J’ai participé à beaucoup de récupérations de terres depuis février 2000, et je me suis délimité deux concessions sur les terrains qu’on a occupés.” A l’origine, beaucoup d’habitants de ce faubourg de Harare, la capitale du Zimbabwe, hésitaient à monter dans le bus, raconte-t-il. Ils pensaient que c’était un piège, ou que le gouvernement ne tiendrait jamais sa promesse de donner des terres au povo le peuple. Mais aujourd’hui, dit-il, “on voit que le président Mugabe ne s’arrêtera que quand chaque Zimbabwéen sera libre de cultiver la terre de ses ancêtres”. Maintenant, le bus est toujours plein à craquer, même si ces derniers temps ces voyages sont davantage organisés pour amuser la galerie et permettre aux “anciens combattants” d’aller surveiller leurs parcelles. M. Muvonzi ne connaît pas l’identité des exploitants agricoles dont il a occupé la terre. Il ne sait qu’une chose, ce sont “des Blancs qui, après la guerre de libération, ont seulement cédé leurs terres les moins fertiles”. Quand le règne des Blancs prit fin, en 1980, Febiano Muvonzi avait 18 ans. Il ouvrit sa boutique, Maxtim Motor Spares, avec la solde de sa démobilisation. A l’époque, le Royaume-Uni offrait une compensation aux agriculteurs blancs qui souhaitaient partir. Londres investit ainsi 44 millions de livres [72 millions d’euros] avant de cesser ses versements, affirmant que les terres n’étaient pas confiées aux Zimbabwéens pauvres. Effectivement, à en croire l’inlassable activiste Margaret Dongo, 270 des 400 propriétés achetées par le gouvernement zimbabwéen avec l’argent des compensations britanniques furent redistribuées entre les membres de l’élite de l’Union nationale africaine du Zimbabwe-Front patriotique, la ZANU-PF, parti du président Mugabe. Ce que réfute M. Muvonzi, qui rétorque “De toute façon, ça ne pourra pas recommencer, parce que Mugabe sait qu’il devra sa victoire [à la présidentielle du 9 mars] aux anciens combattants’.” M. Muvonzi constitue une recrue idéale pour la campagne de Mugabe. Assez jeune pour être en première ligne dans les occupations de terres, il n’en est pas moins le produit typique du système clientéliste, payé, par le biais de sa pension, pour prendre une part active à la “Troisième Chimurenga” la troisième guerre de libération, qui fait suite à la première, contre la puissance coloniale, et à la deuxième, contre le régime blanc de Ian Smith [à l’époque de la Rhodésie du Sud]. Comme tous les “anciens combattants”, Muvonzi connaît sa rhétorique par coeur, il parle de sols infertiles, sablonneux et d’impérialisme britannique. Mais il raconte aussi une histoire plus personnelle, celle de son grand-père, Mutyambizi Muvonzi. “Il s’est battu pour les Britanniques pendant la Seconde Guerre mondiale, et quand il est revenu on lui a donné 200 livres. Tom Houston, un soldat blanc aux côtés duquel mon grand-père avait combattu, est revenu, et lui on lui a donné 200 livres et un cheval.” Le soldat noir et le soldat blanc, tous deux sujets du roi George VI, avaient affronté les forces de l’Axe en Afrique de l’Est et du Nord. Mutyambizi avait été décoré pour avoir capturé 200 Allemands. En 1945, dans un Royaume-Uni ravagé par la guerre et dans son Empire, l’heure était à la reconstruction. La Rhodésie du Sud en aurait sa part. Car elle était “fertile, docile, et à nous”. Par ailleurs, le Royaume-Uni avait beaucoup trop de Tom Houston sur les bras. Par conséquent, on encouragea les hommes comme lui à s’engager dans un ambitieux programme de colonisation au cours des dix ans qui suivirent, le nombre de Blancs fut plus que multiplié par deux en Rhodésie du Sud, pour atteindre les 220 000, soit 5 % de la population. “Avec ses 200 livres, mon grand-père a acheté 30 têtes de bétail et cultivé sa petite propriété jusqu’à la fin de ses jours. Tom Houston, lui, on lui a vraiment donné sa chance. On lui a dit, au Blanc, que pour jalonner sa propriété il n’avait qu’à chevaucher jusqu’à ce qu’il soit fatigué. Alors, en parcourant 20 kilomètres par jour, il a dessiné un carré. Voilà comment Houston s’est procuré sa terre. Et tous les Noirs qui vivaient dans ce carré ont été expulsés dans des endroits où le sol était aride, des réserves indigènes’.” En 1945, quand Houston et Muvonzi sont revenus de la guerre et que l’afflux de colons a changé la face de la Rhodésie du Sud, Mugabe avait 21 ans. Membre du clan zezuru, du groupe ethnique dominant des Shonas, il était né en 1924 et avait eu une enfance difficile. Dès ses 9 ans, il avait dû s’occuper de sa mère, de son frère et de ses trois soeurs, son père, un charpentier, étant parti avec une femme plus jeune. Mais il avait reçu une éducation excellente des missionnaires catholiques maristes de son village natal de Kutama. A 18 ans, ce jeune homme brillant se vit confier par les frères maristes un poste d’enseignant dans sa propre école. Il commença aussi à lire Marx et Lénine et, à en croire ceux qui l’ont connu, à nourrir une haine viscérale envers les riches. Dans le même temps, l’idée d’indépendance vis-à-vis des pouvoirs coloniaux faisait son chemin en Afrique. C’était le temps des grands leaders et théoriciens panafricanistes de la libération, comme Nkrumah dans le futur Ghana et Nyerere dans ce qui allait devenir la Tanzanie. Parmi ses proches, Mugabe commença à parler de mettre fin à l’impérialisme britannique. Aujourd’hui, Kutama, à quelque 80 kilomètres de Harare, est un sanctuaire dédié à Mugabe et à tout ce qu’il souhaiterait faire du Zimbabwe. On y parvient en empruntant l’ La suite est réservée aux abonnés... Accédez à tous les contenus abonnés Soutenez une rédaction indépendante Recevez le Réveil Courrier chaque matin Source de l’article The Independent on Sunday LondresCréé en 1990, le titre est la version dominicale du grand quotidien The Independent. Composé des suppléments Entreprise, Sport, Culture et d’un magazine, il propose des articles orientés sur des problèmes de société. Ce suplément n’a pas de site à proprement parler, mais ses articles se retrouvent directement sur celui de l’Independent. Lire la suite Nos services
Bienvenueau Zimbabwe, nation du sud-est de l’Afrique, dont les 14 millions d’habitants sont tous multimilliardaires. Cette situation ubuesque qui dure depuis plusieurs années va bientôt prendre fin. A partir d’aujourd’hui, les Zimbabwéens ont trois mois pour échanger leurs économies contre des dollars américains, a annoncé la banque centrale du ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE Le territoire et les hommes HistoireÉcrit par Claude FOHLEN, Annick FOUCRIER, Marie-France TOINET, Universalis • 33 218 mots • 59 médias Dans le chapitre " Les difficultés de l'apogée" … Les années cinquante et soixante, dans la mémoire collective des Américains, restent l'âge d'or des États-Unis puissants, riches et respectés, ils dominaient le monde et chacun vivait bien – ou pouvait espérer vivre mieux bientôt ; capitalisme et démocratie étaient les mamelles de la réussite et de la prospérité. La fin de la Seconde Guerre mondiale inquiète pourtant les Américains il faut pas […] Lire la suiteABDALLAH IBN ABD AL-AZĪZ 1923 ou 1924-2015 roi d'Arabie Saoudite 2005-2015Écrit par Philippe DROZ-VINCENT • 1 590 mots Roi d’Arabie Saoudite de 2005 à 2015. Le 1 er août 2005, le prince Abdallah ibn Abd al-Aziz ibn Abd al-Rahman al-Saoud devient roi d'Arabie Saoudite, après le décès de son demi-frère, le roi Fahd. Né en 1923 ou 1924 selon les sources, il est l'un des fils du roi Abd al-Aziz ibn Saoud, le fondateur du royaume d'Arabie Saoudite ; sa mère est de la tribu Chammar, d'où est issue également la famille […] Lire la suiteACHESON DEAN 1893-1971Écrit par André KASPI • 324 mots • 1 média Diplomate américain de la vieille école dont l'élégance britannique faisait dire de lui qu'il était plus anglais que l'ambassadeur de Sa Majesté. Né dans le Connecticut, Dean Acheson était d'origine modeste un père clergyman né en Angleterre et une mère canadienne. C'est à l'université Yale qu'il devient avocat. En 1933, il entre dans le gouvernement fédéral comme sous-secrétaire au Trésor ; dés […] Lire la suiteAFGHANISTANÉcrit par Daniel BALLAND, Gilles DORRONSORO, Mir Mohammad Sediq FARHANG, Pierre GENTELLE, Sayed Qassem RESHTIA, Olivier ROY, Francine TISSOT, Universalis • 37 316 mots • 20 médias Dans le chapitre "L'Afghanistan l'invasion américaine et ses conséquences" … Le 9 septembre 2001, Ahmad Shah Massoud est assassiné par de faux journalistes venus d'Europe, en réalité des membres d'Al-Qaida. Les talibans contrôlent alors pratiquement l'ensemble du territoire afghan, face à une opposition décapitée par la mort du commandant du Panjshir. Vainqueur à l'intérieur, le régime taliban est de plus en plus radicalisé, et isolé internationalement, mais il jouit enco […] Lire la American Federation of Labor-Congress of Industrial OrganizationsÉcrit par Claude JULIEN, Marie-France TOINET • 6 913 mots • 2 médias Dans le chapitre "La rivalité … Un autre problème séparait et le communisme. Les communistes étaient, en effet, assez nombreux au sein du alors que l' aristocratie ouvrière » de l' n'était guère perméable aux thèses marxistes. En octobre 1945, le participa, à Paris, à la conférence internationale qui donna naissance à la Fédération syndicale mondiale alors que l' refusant d […] Lire la suiteAFRIQUE Histoire Les décolonisationsÉcrit par Marc MICHEL • 12 424 mots • 25 médias Dans le chapitre "L'Afrique australe" … Après la chute de l'empire portugais en Afrique, il ne subsistait de la domination coloniale européenne que des vestiges la Rhodésie du Sud, le Sud-Ouest africain, dont les jours étaient comptés, même si le processus pouvait être long. La Rhodésie du Sud offre la particularité d'avoir été le seul exemple, au cours des décolonisations, de résistance coloniale organisée par les colons eux-mêmes. L […] Lire la suiteAGRICOLE RÉVOLUTIONÉcrit par Abel POITRINEAU, Gabriel WACKERMANN • 10 256 mots Dans le chapitre "Les impératifs de la mondialisation" … Si la révolution agricole marque la période industrielle et inversement, ses répercussions furent multiples elles ont introduit la spécialisation en fonction des avantages offerts par les marchés nationaux, continentaux et transcontinentaux, eux-mêmes activés par la progression du libre-échange et, surtout, des moyens de locomotion ; l'irruption de la machine à vapeur a accéléré la mise au poi […] Lire la suiteAL-QAIDAÉcrit par Jean-Pierre FILIU • 1 087 mots Dans le chapitre "La première organisation terroriste mondialisée" … Ben Laden, chef incontesté de l'organisation, était secondé par Ayman al-Zawahiri, un djihadiste égyptien qui va concevoir deux orientations sans précédent et leur inventer une justification inédite, en contradiction avec quatorze siècles de doctrine et de pratique de l'islam. 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Né le 13 septembre 1941 à Heredia au sein d'une des plus riches familles de planteurs de café du Costa Rica, Oscar Arias Sánchez étudie l'économie à l'université du Costa Rica et obtient un doctorat en sciences politiques à l'université d'Essex, en Angleterre. Dans les années 1960, il s'engage dans le Parti de libération nationale Part […] Lire la suiteASIE Géographie humaine et régionale Dynamiques régionalesÉcrit par Manuelle FRANCK, Bernard HOURCADE, Georges MUTIN, Philippe PELLETIER, Jean-Luc RACINE • 24 951 mots • 10 médias Dans le chapitre "Le national-développementalisme asiatique" … Les pays d'Asie orientale ont vécu la confrontation avec le colonialisme et l'impérialisme venus d'Occident comme un enjeu majeur, et un traumatisme. L'accumulation de chocs, de guerres, de famines, de déplacements de population, de victimes, a engendré une capacité de résistance et de rebonds, une véritable résilience asiatique » qui explique la vigueur actuelle de ces sociétés. Depuis plus d' […] Lire la suiteATTENTATS DU 11 SEPTEMBRE 2001Écrit par Christophe PÉRY • 220 mots Si les intérêts américains avaient déjà été la cible d'attentats, par le passé, à travers le monde, jamais, depuis l'assaut japonais contre Pearl Harbor, en décembre 1941, les États-Unis n'avaient subi sur leur territoire de tels actes de guerre » – selon les termes du président George W. Bush. Le 11 septembre 2001, des avions de ligne détournés s'écrasent sur les tours du World Trade Center de […] Lire la suiteAUTOMOBILISMEÉcrit par Mathieu FLONNEAU • 6 065 mots Dans le chapitre "Les États-Unis, matrice de l'automobilisme contemporain" … À la ville comme à la campagne, l'automobilisme s'imposa aux États-Unis comme nulle part ailleurs. Le philosophe Jean Baudrillard l'a relevé dans une sentence qui porte bien au-delà de la simple provocation L'intelligence de la société américaine réside tout entière dans une anthropologie des mœurs automobiles – bien plus instructives que les idées politiques » Amérique , 1986. L'auto y a […] Lire la suiteAZERBAÏDJANÉcrit par Raphaëlle MATHEY, Ronald Grigor SUNY, Universalis • 6 553 mots • 3 médias Dans le chapitre "Une délicate politique d'équilibre" … En partie grâce à ses ressources énergétiques et en raison de sa position géopolitique, l'Azerbaïdjan est, dans la région, un partenaire économique et politique stratégique pour les États-Unis. Soucieux de maintenir avec ses voisins proches Iran, Turquie, Russie des relations fructueuses tout en continuant à développer de nouveaux partenariats avec les grandes puissances, Bakou mène depuis quel […] Lire la suiteBANQUE DU SOLÉcrit par Pierre SPITZ • 1 061 mots Utilisée pour la première fois par le législateur américain en 1956 avec le Soil Bank Act , l'expression Banque du sol » recouvre de façon stricte une institution ayant pour objet la mise en réserve de superficies cultivables aux États-Unis, cela dans le but de réduire le volume des récoltes comme de maintenir les revenus des agriculteurs. Conçu en 1954 et soutenu par l'American Farm Bureau Fede […] Lire la suiteBANQUE MONDIALEÉcrit par Marie-France BAUD-BABIC, Olivier MARTY • 3 215 mots Dans le chapitre "Organes dirigeants et fonctionnement" … La Banque compte en 2013 cent quatre-vingt-huit États membres qui ont souscrit à son capital, en fonction de leur importance économique respective. Selon ses statuts, avant d'en être membre, un État doit d'abord adhérer au Fonds monétaire international. Le siège de la Banque est basé à Washington et elle compte des antennes dans plus de 100 pays membres. Le capital de la Banque mondiale est compos […] Lire la suiteBEAT GENERATIONÉcrit par Pierre-Yves PÉTILLON • 2 982 mots • 2 médias Le 24 octobre 1969, on enterrait au cimetière catholique de Lowell, morne petite ville industrielle du Massachusetts, le corps de Jack Kerouac , mort d'une hémorragie abdominale à l'âge de quarante-sept ans. Depuis quelque temps, il n'était plus que l'ombre de lui-même, revenu, auprès de sa Mémère », à un vieux fonds de populisme pieux, ressassant ses rancœurs, sourd à la musique de Woodstock où […] Lire la suiteBEN LADEN OUSSAMA 1957-2011Écrit par Jean-Pierre FILIU • 910 mots Oussama ben Laden est l'un des cinquante-quatre enfants officiellement reconnus par Mohammed ben Laden, puissant entrepreneur de travaux publics d' Arabie Saoudite, responsable entre autres des chantiers de rénovation des lieux saints de La Mecque, de Médine et – avant 1967 – de Jérusalem. La famille Ben Laden est originaire de la province yéménite de l'Hadramaout, que le patriarche Mohammed a qu […] Lire la suiteBERNANKE BEN S. 1953- Écrit par Jérôme HÉRICOURT • 1 033 mots • 1 média Successeur d'Alan Greenspan à la tête de la Réserve fédérale américaine la Fed février de 2006 à janvier 2014, Ben S. Bernanke est ainsi parvenu à l'apogée d'un itinéraire brillant, qui ne l'a conduit que tardivement dans la sphère politique. Désigné par le président George W. Bush comme la bonne personne » pour remplacer la légende » Alan Greenspan, cet universitaire de premier plan a dû f […] Lire la suiteBIDEN JOE 1942- Écrit par Annick FOUCRIER • 1 412 mots • 1 média En battant le président sortant Donald Trump, le démocrate Joe Biden est devenu, en novembre 2020, le 46 e président élu des États-Unis et le plus âgé de l’histoire du pays – soixante-dix-huit ans –, cette victoire couronnant une très longue carrière politique. […] Lire la suiteBLACK POWERÉcrit par Martine MEUSY • 787 mots • 2 médias C'est en 1966 que Stokely Carmichael, président du SNCC Student Non-Violent Coordinating Committee, diffuse l'expression de Black Power ou pouvoir noir. Il n'est plus possible en effet d'attendre qu'on applique les lois, ni de se contenter de la promotion de quelques Noirs au sein de la société blanche américaine . Toute la communauté noire est alors incitée à lutter pour sa propre promotion, l […] Lire la suiteBLAIR TONY 1953- Écrit par Jacques LERUEZ • 2 372 mots • 1 média Dans le chapitre "L'exercice du pouvoir" … Après son arrivée au pouvoir, Tony Blair jouit rapidement d'une popularité inégalée, atteignant un taux d'approbation de 90 points, au moment du congrès travailliste d'octobre 1997. En outre, son équipe, bien que dépourvue de toute expérience gouvernementale, donne très vite une impression de grande compétence, notamment le chancelier de l'Échiquier, Gordon Brown, qui se pose en chancelier de fe […] Lire la suiteBLINDÉS MATÉRIELSÉcrit par Patrice VENTURA • 7 308 mots • 12 médias Dans le chapitre "Les blindés américains" … Le char M1 Abrams équipe l'armée américaine depuis 1980. Conçu initialement dans la perspective d'un conflit avec les forces du Pacte de Varsovie, il a en fait été déployé en Irak au cours de la guerre du Golfe, dans les Balkans et lors de la guerre d'Irak. Il fut d'ailleurs modifié pour ces engagements, avec un blindage renforcé combinant acier et uranium appauvri – ce qui pose un grave problèm […] Lire la suiteBLOCUSÉcrit par Jean-Pierre COT • 3 427 mots • 3 médias Dans le chapitre "L'embargo" … L'embargo est, à l'origine, une mesure de saisie provisoire d'un navire il s'agit de faire pression sur l'État dont ce navire bat pavillon. Dès le départ, l'institution est plus maniable que le blocus. Elle n'est pas liée à l'état de guerre, n'implique pas l'intervention d'un tribunal pour juger la prise, et permet de faire une discrimination entre les pavillons ou les navires battant même pavil […] Lire la suiteBOLIVIEÉcrit par Virginie BABY-COLLIN, Jean-Pierre BERNARD, Jean-Pierre LAVAUD, Universalis • 11 840 mots • 6 médias Dans le chapitre "La révolution" … Le Mouvement nationaliste révolutionnaire qui prend naissance entre 1930 et 1944, à la suite de l'adjonction de divers groupes entre eux, dans ce contexte de constante agitation sociale et politique, agglomère plusieurs noyaux anti-impérialistes et favorables à la nationalisation des ressources naturelles un cercle de journalistes, des officiers ayant participé à la guerre du Chaco, et […] Lire la suiteBOURSE Réglementation des marchés boursiers Écrit par Didier DAVYDOFF • 6 704 mots • 3 médias Dans le chapitre "Les relations entre l'Europe et les États-Unis" … C'est maintenant avec les États-Unis que se posent les problèmes de coordination internationale les plus difficiles. Le bassin d'épargne américain est d'une taille telle que, pour une grande société, le marché américain est indispensable. Or son accès est devenu plus coûteux et plus risqué. Après les scandales boursiers qui ont éclaté en lien avec la faillite de groupes cotés très importants Enr […] Lire la suiteBOUTROS-GHALI BOUTROS 1922-2016Écrit par Philippe MOREAU DEFARGES • 808 mots • 1 média Spécialiste mondialement connu du droit international, Boutros Boutros-Ghali a été ministre des Affaires étrangères de l'Égypte 1977-1991, secrétaire général de l'Organisation des Nations unies 1992-1996 et secrétaire général de la Francophonie 1997-2002 . Boutros Boutros-Ghali est né au Caire en 1922, dans une famille de la grande bourgeoisie copte. Son grand-père, Boutros Ghali pacha, a é […] Lire la suiteBOYCOTTAGEÉcrit par Berthold GOLDMAN, Universalis • 4 926 mots • 1 média Dans le chapitre "Un moyen de sanction étatique" … Plus individualisée » fut la pratique utilisée par plusieurs puissances alliées notamment la Grande-Bretagne, la France et les États-Unis, pendant la Seconde Guerre mondiale, consistant à inscrire sur des listes noires » les entreprises neutres soupçonnées d'être en relations commerciales avec les États ennemis, et à assimiler juridiquement le commerce avec ces entreprises au commerce avec l […] Lire la suiteBRACEROÉcrit par Universalis • 444 mots Terme, d'origine espagnole, désignant le manœuvre, l'homme qui travaille de ses bras. Ouvriers agricoles mexicains légalement admis aux États-Unis entre 1942 et 1964, et engagés sur la base de contrats temporaires, les braceros constituent, par leur mouvement, un phénomène social de migration pour raison économique, comparable à celui que connaissent depuis 1950 les pays européens avec l'entrée […] Lire la suiteBRAUN WERNHER VON 1912-1977Écrit par Hubert CURIEN • 1 859 mots • 5 médias Dans le chapitre "Peenemünde" … Le succès de ses travaux justifie l'augmentation des moyens en avril 1937, il s'installe à Peenemünde, dans une presqu'île de la mer Baltique, avec quatre-vingts collaborateurs. Il y construit la fusée A3, qui vole en 1939 ; A est l'initiale d' Aggregat , qui signifie ensemble mécanique. Cet engin de 7,6 mètres de hauteur, d'un diamètre maximal de 0,76 mètres et d'une masse au décollage de 740 […] Lire la suiteBRZEZINSKI ZBIGNIEW 1928-2017Écrit par Universalis • 611 mots • 1 média Politologue américain, spécialiste des relations internationales des États-Unis, Zbigniew Brzezinski fut le conseiller à la sécurité nationale du président Jimmy Carter de 1977 à 1981. Zbigniew Kazimierz Brzezinski est né le 28 mars 1928 à Varsovie Pologne. Son père, membre éminent du gouvernement polonais, est nommé ambassadeur au Canada en 1938. Lorsque les communistes, soutenus par les Soviét […] Lire la suiteBULGARIEÉcrit par Roger BERNARD, André BLANC, Christophe CHICLET, Nadia CHRISTOPHOROV, Jack FEUILLET, Vladimir KOSTOV, Edith LHOMEL, Robert PHILIPPOT • 26 998 mots • 12 médias Dans le chapitre "Une intégration euro-atlantique au prix fort " … Pour la Bulgarie, comme pour ses anciennes consœurs de l'ex-camp socialiste, l'entrée dans l'UE et dans l'OTAN constitue les deux facettes d'un même objectif de normalisation occidentale et démocratique ». Inaugurée en mars 1993 avec la signature d'un accord d'association, sa coopération avec l'UE franchit un pas décisif lorsque, au Conseil européen d'Helsinki des 10-11 décembre 1999, cette der […] Lire la suiteBUSH GEORGE HERBERT WALKER 1924-2018Écrit par Pierre MELANDRI • 1 137 mots • 2 médias Quarante et unième président des États-Unis. George Bush représente un croisement complexe du patriciat de l'Est, dont il est un des produits les plus achevés, et du monde des entrepreneurs du Sud-Ouest où il est allé chercher une sorte de seconde légitimité. George Herbert Walker Bush est né le 12 juin 1924 à Milton Massachusetts dans une famille d'athlètes férus de compétition. Son père, Walt […] Lire la suiteBUSH GEORGE WALKER 1946- Écrit par Annick FOUCRIER • 1 634 mots Quarante-troisième président des États-Unis 2001-2009, George Walker Bush est l'aîné des six enfants du président George Herbert Walker Bush et le petit-fils du sénateur du Connecticut et banquier Prescott Bush. Il est né le 6 juillet 1946 à New Haven Connecticut alors que son père, après avoir combattu comme pilote pendant la Seconde Guerre mondiale, avait repris ses études à Yale. Il est él […] Lire la suiteBYRNES JAMES FRANCIS 1879-1972Écrit par André KASPI • 346 mots D'origine modeste, James F. Byrnes est élu, en 1910, représentant démocrate de la Caroline du Sud. En 1924, il abandonne la Chambre, se présente sans succès aux élections sénatoriales, mais prend sa revanche en 1930. Solide partisan du New Deal au cours du premier mandat de Franklin D. Roosevelt, Byrnes désapprouve ce qu'on appelle le deuxième New Deal, plus radical, condamne la campagne menée con […] Lire la suiteCALIFORNIEÉcrit par Marianne DEBOUZY • 1 069 mots • 6 médias Les Espagnols et les Britanniques ont découvert la Californie au xvi e siècle ; la pénétration espagnole n'y commence qu'au milieu du xviii e . Les Franciscains installent alors une série de missions, défendues par des forts presidios et accompagnées de villages pueblos . Les Russes, les Anglais et les Français manifestent, à des degrés divers, leur intérêt pour cette lointaine région, dom […] Lire la suiteCAMBODGEÉcrit par Philippe DEVILLERS, Manuelle FRANCK, Christian LECHERVY, Solange THIERRY, Universalis • 25 923 mots • 25 médias Dans le chapitre "De la République populaire du Kampuchéa à l'État du Cambodge" … Constatant que les Khmers rouges renonçaient à la solidarité socialiste au profit d'une politique ultranationaliste et antivietnamienne, la République socialiste du Vietnam s'inquiéta d'être prise en tenailles entre une Chine hostile au Nord et un Cambodge prochinois et belliqueux au Sud. C'est la principale raison de son intervention militaire au Cambodge, et non le souci de venir en aide, en pr […] Lire la suiteCARMICHAEL STOKELY 1942-1998Écrit par Universalis • 545 mots Militant pour les droits civiques et un des protagonistes des mouvements noirs aux États-Unis dans les années 1960, Stokely Carmichael était né le 29 juin 1941 à Port of Spain Trinité-et-Tobago. Il s'établit à New York en 1952. Après avoir poursuivi sa scolarité dans le Bronx, il est admis à l'université Howard en 1960. Il y rejoint le Student Nonviolent Coordinating Committee co […] Lire la suiteCARTER JIMMY 1924- Écrit par Marie-France TOINET • 1 165 mots • 3 médias Homme politique américain, trente-neuvième président des États-Unis 1977-1981. Ancien officier de marine sur les sous-marins atomiques, Jimmy Carter rentre à vingt-neuf ans à Plains Georgie pour y prendre la succession de son père. Le métier de planteur de cacahuète, quels qu'en soient les charmes, vantés par Carter lui-même, n'est pas assez exaltant pour cet homme fort ambitieux il se lance […] Lire la suiteCASPIENNE, géopolitiqueÉcrit par Garik GALSTYAN • 7 458 mots Dans le chapitre " Les États-Unis et l'Union européenne deux acteurs majeurs du troisième cercle" … De nos jours, l'interventionnisme occidental dans la région caspienne est avant tout le fait des États-Unis. Après l'ère soviétique, Washington n'a pas ménagé ses efforts pour empêcher les puissances régionales, la Russie, l'Iran ou encore la Chine, de prendre le contrôle de cet espace stratégique et d'y limiter la marge de manœuvre occidentale. Depuis les années 1990, la présence politique, écon […] Lire la suiteCAUCASEÉcrit par André BLANC, Georges CHARACHIDZÉ, Louis DUBERTRET, Silvia SERRANO, Universalis • 17 147 mots • 4 médias Dans le chapitre "Le grand jeu caucasien" … Les conflits du début des années 1990 avaient peu intéressé la communauté internationale. La guerre en Tchétchénie, en dépit de son ampleur et de la participation très médiatisée de combattants étrangers, était restée principalement une affaire interne » à la Russie. Certes, les organisations internationales sont impliquées dans la gestion des conflits l' a une mission d'observation en […] Lire la suiteCHANGE Le système monétaire internationalÉcrit par Henri BOURGUINAT, Gunther CAPELLE-BLANCARD • 6 604 mots • 3 médias Dans le chapitre "Les accords de Bretton Woods" … La conférence qui a lieu dans cette petite station proche de Boston, en juillet 1944 , ne compte qu'un petit nombre de délégués une quarantaine, y compris ceux de l' qui ne signeront pas le texte final. Elle aboutit néanmoins à un accord qui, des dizaines d’années plus tard, constitue encore la pierre angulaire de tout l'édifice. Plusieurs de ses dispositions sont devenues caduques, mais […] Lire la suiteCHAVEZ CESAR 1927-1993Écrit par Marie-France TOINET • 539 mots Quiconque a vécu aux États-Unis dans les années 1960 ne peut avoir oublié Cesar Chavez, ce petit homme trapu, ni très beau ni très séduisant, orateur médiocre, mais qui avait l'apparence d'un juste, à la fois bon et déterminé. Il dirigeait alors le boycottage des raisins de table de Californie afin d'obtenir des salaires décents pour les ouvriers agricoles qui en faisaient la cueillette. Il naît […] Lire la suiteCHILIÉcrit par Raimundo AVALOS, Olivier COMPAGNON, Roland PASKOFF, Sergio SPOERER, Sébastien VELUT, Universalis • 19 444 mots • 17 médias Dans le chapitre "Oppositions et tensions internes" … L'ensemble de ces réformes provoque de nombreuses oppositions qui freinent le processus de transformation sociale du pays. La première d'entre elles provient des États-Unis, dont les intérêts dans certains secteurs de l'industrie chilienne sont affectés par les nationalisations, et qui organisent progressivement un embargo sur les produits chiliens. En septembre 1971, Allende revient sur le princ […] Lire la suiteCHINE Politique étrangère contemporaineÉcrit par Jean-Pierre CABESTAN • 7 669 mots • 6 médias Dans le chapitre "Les principaux partenaires de la Chine" … Les principaux partenaires de la Chine sont et resteront les États-Unis, d'abord, puis le Japon, pour des raisons à la fois économiques et stratégiques. Avec l'Union européenne, ces pays constituent les principaux marchés extérieurs de la ils écoulent près des trois quarts des exportations chinoises ; ils constituent aussi pour l'économie chinoise une source essentielle d'investissements […] Lire la suiteCHOMSKY NOAM 1928- Écrit par Jean-Yves POLLOCK • 4 012 mots • 1 média Dans le chapitre "Chomsky et la politique" … Cet article serait incomplet sans une évocation des écrits et des engagements politiques de Chomsky. Son rôle pendant la guerre du Vietnam est bien connu. Son opposition à la politique extérieure américaine au Sud-Est asiatique a donné lieu à de très nombreuses publications cf. par exemple After the Cataclysm , dont la teneur a été souvent dénaturée en France cf. Réponses inédites à mes détra […] Lire la suiteCHRISTOPHER WARREN 1925-2011Écrit par Melinda C. SHEPHERD • 530 mots Warren Christopher est une figure clé de la diplomatie américaine. Il a imprimé sa marque à la politique étrangère des États-Unis sous les présidences démocrates de Jimmy Carter puis de Bill Clinton. Il est notamment réputé pour son style discret et méthodique lors des négociations qu'il a menées tout au long de sa carrière au département d'État ministère des Affaires étrangères. Warren Minor Ch […] Lire la suiteCLINTON BILL 1946- Écrit par Pierre MELANDRI, Universalis • 2 286 mots • 2 médias Quarante-deuxième président des États-Unis janvier 1993-janvier 2001, Bill Clinton arrive au pouvoir à un moment où l'économie américaine est en plein redressement. Servi par une croissance record durant ses deux mandats, il centre d'abord son action politique sur le domaine social et économique, avant de s'engager sur le terrain international, notamment pour tenter de résoudre le conflit du Pr […] Lire la suiteCLINTON HILLARY 1947- Écrit par Annick FOUCRIER • 1 594 mots Dans le chapitre "Les études et les premiers engagements" … Hillary Diane Rodham est née le 26 octobre 1947 à Chicago Illinois, dans une famille méthodiste et républicaine. Son père gère une petite entreprise textile, sa mère élève les trois enfants dans une banlieue résidentielle de Chicago, Park Ridge. À seize ans, elle milite dans le comité de soutien au candidat républicain à la présidence, Barry Goldwater, mais, déçue par le manque de projet social […] Lire la suiteCOLOMBIEÉcrit par Marcel NIEDERGANG, Olivier PISSOAT, Clément THIBAUD, Universalis • 13 690 mots • 5 médias Dans le chapitre "La guerre contre la société »" … Au cours des années 1999-2002, la Colombie a traversé l'une des pires crises économiques de son histoire avec une diminution de 3,8 p. 100 du PIB en 1999. En 2003, le pays retrouve un taux de croissance de 4,12 p. 100. Cette crise a frappé les couches populaires exsangues, elle a affaibli la classe moyenne et contraint des centaines de milliers de personnes à émigrer. Les problèmes politiques ne […] Lire la suiteCOMMERCE INTERNATIONAL Politique du commerce extérieur Écrit par Bernard GUILLOCHON • 7 554 mots • 2 médias Dans le chapitre "Le rôle du président et du Congrès aux États-Unis" … Dès l'indépendance et tout au long du xix e siècle, le Congrès américain impose sa conception, fondée sur la nécessité de protéger les activités du pays et de l'isoler, au moins commercialement, du reste du monde. Durant la crise des années 1930, le protectionnisme des États-Unis atteint son point haut, le taux moyen des droits à l'importation variant, selon les années, de 40 à 47 p. 100. Mais c […] Lire la suiteCONSOMMATION Droit de la consommationÉcrit par Gaëlle PATETTA • 5 476 mots Dans le chapitre "Naissance du droit de la consommation" … L'idée selon laquelle il faut protéger l'acheteur est ancienne. En France notamment, la loi du 1 er août 1905 sur les fraudes et falsifications en matière de produits et de services, et ses multiples textes d'application, sanctionnent depuis le début du xx e siècle les fraudes dans les ventes de marchandises. C'est cependant l'évolution économique intervenue au cours du xx e siècle et l'avène […] Lire la suiteCONTRE-CULTUREÉcrit par Alain TOURAINE • 3 838 mots • 1 média Dans le chapitre "Le refus" … L'analyse précédente a le mérite de protéger contre l'illusion qui voit dans toute innovation une contestation. Elle ne rend pas compte de l'opposition aux normes, si évidente et même si spectaculaire dans tous les mouvements considérés ici. La contre-culture est d'abord le fait des drop-out , de ceux qui rompent soit avec les études, soit avec les formes habituelles de la vie professionnelle. Et […] Lire la suiteCORÉE DU NORDÉcrit par Valérie GELÉZEAU, Jin-Mieung LI, Universalis • 9 005 mots • 8 médias Dans le chapitre " La question de l'arme nucléaire nord-coréenne" … Ce qui est paradoxal, c'est que le Nord n'a cessé de faire des tentatives d'infiltration de ses agents dans la partie méridionale de la péninsule tandis qu'il négociait avec le groupe Hyundai sur le plan économique, et malgré une certaine bonne volonté du gouvernement de Kim Dae-jung dans le cadre de sa politique du soleil » vis-à-vis du Nord. Pyongyang n'a jamais abandonné son objectif nucléai […] Lire la suiteCORÉE DU SUDÉcrit par Valérie GELÉZEAU, Jin-Mieung LI, Stéphane THÉVENET, Universalis • 11 410 mots • 10 médias Dans le chapitre "Relations extérieures" … Dans le domaine des relations internationales, des Coréens ont accédé, au début du xxi e siècle, à la plus haute fonction dans des organisations mondiales, tel Lee Jong-Wook, spécialiste de la tuberculose, qui a occupé le poste de directeur général de l'Organisation mondiale de la santé, de juillet 2003 à mai 2006, ou Ban Ki-moon, ministre des Affaires étrangères, qui a été élu, le 13 octobre 200 […] Lire la suiteCORÉE GUERRE DE 1950-1953Écrit par Olivier COMPAGNON • 267 mots • 1 média Après la Seconde Guerre mondiale, la Corée est occupée par les Soviétiques au nord et par les Américains au sud. En 1948 naissent officiellement, de part et d'autre du 38 e parallèle, deux États distincts et bientôt rivaux la Corée du Nord, communiste, de Kim Il-sung et la Corée du Sud de Syngman Rhee, soutenue par les États-Unis. Le 25 juin 1950, les troupes nord-coréennes envahissent la Corée […] Lire la suiteCORÉE HistoireÉcrit par Jin-Mieung LI, Ogg LI, Madeleine PAUL-DAVID, Universalis • 6 282 mots • 13 médias Dans le chapitre "De la division à la guerre de Corée" … Le communiqué commun publié à la suite de la conférence entre Roosevelt, Churchill et Chang Kaishek, qui s'est tenue au Caire en novembre 1943, comporte une clause spéciale sur la Corée Nous reconnaissons que le peuple coréen se trouve dans un état d'esclavage et que la Corée doit être libre et indépendante en temps opportun. » À Yalta, en février 1945, les quatre grandes puissances, lors du […] Lire la suiteCORÉES Du rapprochement à la défianceÉcrit par Marie-Orange RIVÉ-LASAN • 2 921 mots Dans le chapitre "Le retour controversé de la droite conservatrice à Séoul" … Le président Roh Moo-hyun, démocrate qui avait remporté de justesse l'élection présidentielle en 2002 en bénéficiant d'une mobilisation sans précédent de la jeunesse sur le cyberespace, a dû faire face à une opposition conservatrice majoritaire à l'Assemblée nationale, et qui détenait de surcroît la plupart des moyens de communication écrite et audiovisuelle. De mars à mai 2004, il a été suspendu […] Lire la suiteCRÉATION DE L' par Sylvain VENAYRE • 201 mots • 1 média La création, à Washington, de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord est une conséquence du constat de la séparation de l'Europe par ce que le Britannique Winston Churchill avait nommé, en 1946, un rideau de fer ». Dix États d'Europe de l'Ouest Belgique, Danemark, France, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni concluent, le 4 avril 1949, une all […] Lire la suiteCRÉATIONNISMEÉcrit par Pietro CORSI • 1 078 mots Les diverses conceptions créationnistes débattues au cours de l'histoire occidentale mais pas seulement trouvent un point de convergence dans l'idée que l'Univers, la Terre et les êtres vivants doivent leur existence à la volonté de Dieu. Elles s'opposent ainsi, de façon générale, aux conceptions matérialistes. Dans sa version fixiste, qui est la plus connue et se fonde notamment sur une lectu […] Lire la suiteCUBAÉcrit par Marie Laure GEOFFRAY, Janette HABEL, Oruno D. LARA, Jean Marie THÉODAT, Victoire ZALACAIN • 24 460 mots • 26 médias Dans le chapitre "Le tournant monétaire de 2004 la fin de la dollarisation" … En novembre 2004, le dollar qui circule sur l'île depuis onze ans est remplacé par le peso convertible. Utilisé, désormais, pour les transactions en espèces dans l'île, celui-ci – qui s'échange au taux de un peso pour un dollar – n'est toutefois pas convertible hors du pays. Quant au peso, utilisé comme monnaie courante notamment pour les salaires, il s'échange au taux de 26 pesos pour un dolla […] Lire la suiteCUBA CRISE DE 1962Écrit par Olivier COMPAGNON • 192 mots • 1 média Au milieu du mois d'octobre 1962, des avions espions nord-américains découvrent que des rampes de missiles menaçant directement l'intégrité des États-Unis ont été installées par l' sur l'île de Cuba, tombée dans le camp de la révolution socialiste depuis l'accession de Fidel Castro au pouvoir en 1959. Le 22 octobre, le président Kennedy ordonne l'encerclement naval de l'île, mobilise d'imp […] Lire la suiteCYCLONE KATRINA, en brefÉcrit par Gabriel GACHELIN • 267 mots Le mardi 23 août 2005, Katrina devient un cyclone de classe 1 en traversant le sud de la Floride, avant de se renforcer encore au-dessus des eaux chaudes du golfe du Mexique. Katrina, devenu cyclone de classe 3, se dirige vers l'Alabama, le Mississippi et la Louisiane. Le dimanche 28 août, avec un diamètre de 800 kilomètres et des vents dépassant les 270 kilomètres par heure, le cyclone atteint l […] Lire la suiteDAVIS ANGELA 1944- Écrit par Paul LEPIC • 1 538 mots • 1 média Icône mondiale des luttes de la jeunesse des années 1970, membre du Black Panther Party puis du parti communiste des États-Unis d’Amérique, poursuivie pour complicité de meurtre de 1970 à 1972, deux fois candidate à la vice-présidence américaine, Angela Davis est une militante et une universitaire américaine. Née le 26 janvier 1944, à Birmingham dans l’Alabama, au sein d’une famille afro-américai […] Lire la suiteDÉSOBÉISSANCE CIVILEÉcrit par Christian MELLON • 2 261 mots • 2 médias Dans le chapitre "Histoire moderne de la notion" … C'est à l'écrivain américain Henry David Thoreau 1817-1862 que l'on attribue la paternité de l'expression civil disobedience , dont l'expression française désobéissance civile » est la traduction. En 1846, ayant refusé de payer l'impôt à un État dont il contestait la politique sur deux points esclavage, guerre contre le Mexique, il fut mis en prison à Concord Massachusetts. Pour justifier […] Lire la suiteDOLLARÉcrit par Dominique LACOUE-LABARTHE • 11 247 mots • 2 médias Dans le chapitre "Le système de Bretton Woods" … À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les plans d'organisation des alliances politique, commerciale et monétaire entre les Alliés se multiplient. Pour les monnaies, le plan Keynes prévoit une dénationalisation des liquidités internationales, une monnaie supranationale le bancor , une Union internationale de compensation, véritable banque centrale et de crédit, ainsi que des taux de change fixe […] Lire la suiteDOUGLAS WILLIAM ORVILLE 1898-1980Écrit par Marie-France TOINET • 768 mots Fils d'un pasteur presbytérien itinérant qui prêchait dans les petites communautés de l'Ouest américain, que l'on appelait encore la Frontière, William Douglas a une enfance d'autant plus pauvre que son père meurt lorsqu'il a six ans. Sa mère s'établit dans l'État de Washington pour lequel il gardera toujours un amour vivace ; moqué pour sa petite taille il a eu une légère attaque de poliomyélite […] Lire la suiteDROGUEÉcrit par Alain EHRENBERG, Olivier JUILLIARD, Alain LABROUSSE, Universalis • 12 156 mots • 6 médias Dans le chapitre "Les termes du débat" … Depuis le milieu des années 1980, le débat autour de ces questions n'a en effet guère été suivi de résultats pratiques. Dans la plupart des pays du monde, les gouvernements s'appuient sur leur opinion publique pour s'opposer à toute démarche en direction de la légalisation des produits, en arguant qu'une telle mesure, si elle est de nature à entraîner une diminution de la délinquance et de la crim […] Lire la suiteDRONESÉcrit par Philippe CAZIN • 5 973 mots • 12 médias Dans le chapitre "Quelques étapes clés de l’histoire des drones" … La première utilisation militaire à grande échelle des drones a eu lieu lors de la guerre du Vietnam. En effet, à partir du milieu des années 1960, les Américains ont recours aux drones Firebee, développés par Teledyne-Ryan, pour localiser les rampes de lancement des missiles sol-air soviétiques SAM-2 des forces nord-vietnamiennes. Quelque 3 500 missions effectuées par des drones américains ont ét […] Lire la suiteDUARTE JOSÉ NAPOLEÓN 1925-1990Écrit par Françoise BARTHELEMY • 851 mots Président du Salvador de 1984 à 1989, José Napoléon Duarte est d'origine modeste. Acharné au travail, il va se former aux États-Unis grâce à une bourse et devient ingénieur des travaux publics. Chez lui a grandi une vocation politique inspirée par la doctrine sociale de l'Église catholique. En 1960, il fonde le Parti démocrate-chrétien et incarne alors les aspirations au changement de l […] Lire la suiteDULLES JOHN FOSTER 1888-1959Écrit par André KASPI • 473 mots • 2 médias Deux facteurs ont pesé dans l'orientation du jeune Dulles la présence dans sa famille de plusieurs hommes politiques, dont Robert Lansing, secrétaire d'État du président Wilson, et l'influence presbytérienne — son père est pasteur — qui explique qu'il soit toujours resté attaché à une conception moralisante de la politique étrangère des États-Unis. Après des études de droit à Princeton, à la Sor […] Lire la suiteÉCOMUSÉES INDUSTRIELSÉcrit par Louis BERGERON • 2 509 mots Dans le chapitre "Du musée au parc régional" … À ce point entre en jeu la notion de paysage. Pour l'historien du patrimoine industriel, la création de paysages spécifiques pour et par des industries qui ont altéré ou pollué souvent, mais aussi enrichi et remodelé l'environnement antérieur, ne saurait être mise en doute ; pas plus que la nécessité d'en préserver au moins des fragments pour faciliter la compréhension de ce qu'a été la vie des ho […] Lire la suiteÉCONOMIE MONDIALE 1993 une nouvelle année de purgatoireÉcrit par Tristan DOELNITZ • 6 802 mots Dans le chapitre "Le cycle de l'Uruguay" … Cette logique était implicite dans les objectifs du cycle de l'Uruguay, une négociation lancée en septembre 1986 à Punta del Este et qui a fini par aboutir le 15 décembre 1993 à Genève, siège du Après de multiples rebondissements et une âpre confrontation finale entre les États-Unis et la Communauté européenne, la conclusion des négociations a permis de renforcer le système des échanges […] Lire la suiteÉGYPTE L'Égypte républicaineÉcrit par Sandrine GAMBLIN, Robert SANTUCCI, Universalis • 38 768 mots • 18 médias Dans le chapitre "En quête de reconnaissance internationale" … L'homme, au moment de son accession au pouvoir, paraît à première vue sans identité, voire sans projet politique. D'aucuns le désignent comme un nouveau Nasser, d'autres le définissent plutôt comme un fidèle de Sadate. C'est bien là la caractéristique majeure du règne de Moubarak, celle d'une politique en mouvement pendulaire qui oscille entre deux héritages le régime de Moubarak serait une synt […] Lire la suiteEISENHOWER DWIGHT DAVID 1890-1969Écrit par André KASPI • 799 mots • 5 médias David Dwight Eisenhower fut le trente-quatrième président des États-Unis. Il gouverna de 1953 à 1961. Né dans une modeste famille, de tradition mennonite, Eisenhower vécut dans le Kansas à Abilene, puis entra à l'Académie militaire de West Point 1911-1915. Au cours de la Grande Guerre, il reste aux États-Unis et occupe un poste d'instructeur dans l'arme blindée. Au retour de la paix, il est capi […] Lire la suiteEL BARADEI MOHAMED 1942- Écrit par Vincent CHETAIL • 1 197 mots • 1 média La négociation plutôt que la guerre ». Telle semble être la maxime qui a toujours animé Mohamed El Baradei. Pourtant rien ne prédisposait ce diplomate de carrière au tempérament réservé à devenir la bête noire de l'administration Bush dans sa guerre contre le terrorisme. Né au Caire en 1942 dans une famille de juristes reconnus, Mohamed El Baradei obtient en 1962 une licence en droit à l'univer […] Lire la suiteENSEIGNEMENT DE L'ARTÉcrit par Annie VERGER • 16 115 mots Dans le chapitre "États-Unis les universités à l'avant-garde" … Les États-Unis restent le pays qui a ouvert le plus largement – et à une époque où l'Europe ne l'envisageait pas encore – ses universités aux institutions culturelles conservatoires de musique, compagnies théâtrales, académies d'art, etc.. Les collèges américains avaient, au xix e siècle, emprunté à l'Angleterre la structure de leurs études supérieures droit, médecine et commerce et ils laiss […] Lire la suiteESPACE CONQUÊTE DE L' Des fusées aux lanceursÉcrit par Frederick I. ORDWAY III, Jacques VILLAIN • 11 382 mots • 8 médias Dans le chapitre "Le défi lunaire" … Le défi lancé par Kennedy en 1961 et qui consiste à faire débarquer un Américain sur la Lune avant la fin de la décennie en cours nécessite de disposer d'une fusée dont les performances et les dimensions sont sans commune mesure avec celles des précédentes. Cette fusée, la Saturn V, dont la réalisation est placée sous la responsabilité de Wernher von Braun, a une hauteur de 110 mètres, une masse […] Lire la suiteESPACE CONQUÊTE DE L' Des pionniers à la fin de la guerre froideÉcrit par Jacques VILLAIN • 14 714 mots • 37 médias Dans le chapitre "Des missiles aux lanceurs" … Parallèlement, sur la proposition de Korolev, l'Académie des sciences de l'Union soviétique avait, le 30 janvier 1956, pris la décision de procéder au lancement d'un satellite avec cette fusée Semiorka. Cette étape va être franchie le 4 octobre 1957, lorsque le premier objet fabriqué par l'homme, Spoutnik-1 en russe, spoutnik signifie compagnon », est mis sur orbite. Spoutnik-1, qui se présen […] Lire la suiteESPACE CONQUÊTE DE L' La militarisation de l'espaceÉcrit par Jacques VILLAIN • 5 420 mots Dans le chapitre "Les États-Unis, puissance dominante" … Les États-Unis disposent de la plus vaste panoplie de satellites permettant de surveiller l'ensemble de la planète, ce qui leur confère un avantage indéniable en temps de guerre comme en temps de paix. En 2006, le Congrès a publié le montant annuel des dépenses spatiales civiles et militaires américaines, qui s'établissait à la valeur gigantesque de 62 milliards de dollars ! Si l'on tient compte […] Lire la suiteESPACE CONQUÊTE DE L' L'espace et l'hommeÉcrit par Jacques VILLAIN • 5 057 mots • 18 médias Dans le chapitre " L'homme dans l'espace" … L'homme prend physiquement place dans l'espace le 12 avril 1961, avec la révolution autour de la Terre effectuée par le Soviétique Iouri Gagarine . Dans les années 1960, les vols habités répondent à plusieurs objectifs apprendre à vivre dans l'espace en augmentant progressivement leur durée, réaliser des sorties dans l'espace, mettre au point les techniques de rendez-vous spatial et de changemen […] Lire la suiteESPACE CONQUÊTE DE L' Succès et désillusionsÉcrit par Jacques VILLAIN • 9 923 mots • 31 médias Dans le chapitre "La première fusée moderne" … De 1937 au début de 1945, une intense activité de recherches militaires sur les fusées va se développer en Allemagne, à Peenemünde. D'un côté, la Luftwaffe y entreprend la construction de divers types de missiles air-air, air-sol, sol-air et sol-sol, de l'autre, la Wehrmacht s'engage notamment dans la voie des missiles balistiques sol-sol à longue portée. En 1945, de l'ordre de 12 000 ingénieurs […] Lire la suite ESPAGNE Le territoire et les hommes Le retour à la démocratie Écrit par Guy HERMET, Mercedes YUSTA RODRIGO, Universalis • 10 723 mots • 5 médias Dans le chapitre "La droite décomplexée" … Fort de ses succès en matière économique et sociale, dans une conjoncture favorable et face à une gauche en manque de leader et de projet, le PP remporte haut la main les élections législatives de mars 2000 en obtenant la majorité absolue avec 44,6 % des voix. Libéré de ses alliés nationalistes, José María Aznar n'a plus à chercher le consensus avec les autres forces politiques. Son style de gouve […] Lire la suiteEST-OUEST RELATIONSÉcrit par Jacques HUNTZINGER, Philippe MOREAU DEFARGES, Universalis • 12 425 mots • 10 médias La question des relations Est-Ouest remonte à la révolution russe de 1917 ; elles se sont développées à partir d'une trame qui n'a pas beaucoup changé jusqu'à la disparition de l' en décembre 1991 ; elles reposaient sur l'existence de deux blocs cimentés par la dépendance, l'allégeance ou l'alliance ; elles ont connu des phases diverses, marquées tantôt par l'aiguisement des antagonismes […] Lire la suiteÉTAT ISLAMIQUE EI ou DAECH ou DAESHÉcrit par Universalis • 2 494 mots • 2 médias Dans le chapitre "La lutte contre l’État islamique" … L’expansion rapide de l’État islamique sur le territoire irakien inquiète de plus en plus la communauté internationale. Elle provoque une crise politique à Bagdad, qui met fin au gouvernement de Nouri al-Maliki. Les appels à une intervention internationale se multiplient et, en août 2014, les États-Unis entament une campagne de frappes aériennes, pour enrayer la progression des troupes d’al-Baghd […] Lire la suiteEUROPE Histoire de l'idée européenneÉcrit par Jean-Baptiste DUROSELLE, Alfred GROSSER • 10 517 mots • 1 média Dans le chapitre "L'impulsion des États-Unis" … L'idée d'une unité économique européenne a été imposée par les États-Unis au moment du plan Marshall, lancé en mars 1947, lui-même essentiellement initié pour faire renaître l'économie de l'Europe libre face à la menace soviétique. Les nouvelles instructions données en juillet 1947 par Washington au général dirigeant l'occupation américaine constataient Une Europe ordonnée et prospère demande […] Lire la suiteÉVANGÉLISME ET ÉGLISES ÉVANGÉLIQUESÉcrit par Sébastien FATH • 3 783 mots • 2 médias Dans le chapitre "Les bastions anglophones de l’évangélisme" … Qu'ils soient pentecôtistes et charismatiques, ou qu’ils fassent le choix d’un piétisme biblique, les évangéliques ont longtemps été marqués par l'influence de la culture anglo-saxonne. La carte de l’évangélisme mondial en porte encore aujourd'hui la trace, avec environ 96 millions d'évangéliques comptabilisés en Amérique du Nord États-Unis et Canada. Aussi l’évangélisme tient-il une place impo […] Lire la suiteÉVOLUTION DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE DANS LE MONDEÉcrit par Yves GINGRAS • 3 611 mots • 16 médias Dans le chapitre "Évolution des taux de citation des pays" … Il est entendu que la quantité n’est pas toujours synonyme de qualité. Il est toutefois généralement admis que le taux de citation c’est-à-dire la fréquence avec laquelle un article est cité constitue un indice de visibilité des publications qui est globalement corrélé avec leur qualité. On imagine mal en effet des chercheurs citer constamment des publications d’un pays dont ils considèrent les […] Lire la suiteFORD GERALD RUDOLPH 1913-2006Écrit par Marie-France TOINET • 915 mots C'est par accident que Gerald R. Ford est devenu, en 1974, le trente-huitième président des États-Unis rien ne laissait en effet prévoir que, triomphalement réélu en novembre 1972, Richard Nixon serait contraint à la démission, le 9 août de cette année-là, par le scandale du Watergate. C'est ainsi que se retrouveront à la Maison-Blanche, pour la première fois dans l'histoire du pays, un préside […] Lire la suiteFRONTIÈREÉcrit par Guillaume LACQUEMENT • 6 351 mots • 6 médias Dans le chapitre "Nouvelles configurations frontalières dans la mondialisation" … La défrontiérisation » entraîne donc une modification du régime frontalier, mais s’accompagne paradoxalement, dans le contexte contemporain de la mondialisation, d’une refrontiérisation » qui se traduit par le renforcement des procédures de sécurisation et de contrôle des flux. Cette dynamique duale transforme les configurations frontalières. Tout d’abord, les frontières deviennent plus denses […] Lire la suiteFUKUYAMA FRANCIS 1952- Écrit par Tom MICHAËL • 507 mots Francis Fukuyama est né le 27 octobre 1952 à Chicago. Après avoir fait ses humanités à l'université Cornell, il étudie les sciences politiques à Harvard où il obtient son doctorat en 1981. En 1979, il entame une longue collaboration avec l'organisation de recherche Rand Corporation à Santa Monica puis à Washington. En 1981-1982, il participe à l'élaboration de la politique étrangère du Département […] Lire la suiteGAULLISMEÉcrit par Serge BERSTEIN • 5 668 mots • 1 média Dans le chapitre "Le gaullisme au pouvoir" … Dès 1953, de Gaulle ne voit plus qu'une hypothèse qui lui permettrait de réaliser ses objectifs, une secousse », un nouveau drame national, pour lequel il se pose d'avance en recours ». C'est le cas de figure qui se réalise avec l'émeute algéroise du 13 mai 1958, la dissidence de l' Algérie française » et la capitulation de la IV e République qui, au tournant de mai-juin 1958, remet le desti […] Lire la suiteGENÈVE CONFÉRENCE DE 1954Écrit par Georges-Henri SOUTOU • 445 mots • 2 médias La conférence de Genève réunit du 26 avril au 21 juillet 1954 les représentants des États-Unis, de la Grande-Bretagne, de l' de la France, de la république populaire de Chine dont ce fut l'entrée sur la scène diplomatique, des deux Corées, du Laos, du Cambodge, du Vietnam et du Viêt-minh. La conférence s'occupa d'abord de la Corée, puis essentiellement de l'Indochine. Sur la Corée l'é […] Lire la suiteGÉOPOLITIQUEÉcrit par Philippe MOREAU DEFARGES • 6 235 mots Dans le chapitre "Les pionniers anglo-américains de la géopolitique" … Dans cette perspective, le premier géopoliticien, même s'il n'est pas classé comme tel, est certainement l'amiral américain Alfred Thayer Mahan 1840-1914. Toute sa réflexion est sous-tendue par une interrogation de patriote ou de nationaliste comment son pays, les États-Unis, peut-il devenir une puissance mondiale ? Mahan étudie la rivalité entre la France et l'Angleterre, de Louis XIV à Napo […] Lire la suiteGORE ALBERT 1948- Écrit par Pierre MELANDRI, Universalis • 1 310 mots • 1 média Je m'appelle Al Gore ; je suis l'ex-futur président des États-Unis » assumant, non sans humour, l'échec de sa victoire annoncée à l'élection de décembre 2000, ainsi Al Gore commençait-il invariablement les conférences qui ont inauguré sa nouvelle carrière et son leadership, inattendu, dans la lutte contre le réchauffement climatique. Albert Arnold Gore Jr. est né le 31 mars 1948 à Washington. […] Lire la suiteGREENSPAN ALAN 1926- Écrit par Christian de BOISSIEU • 1 528 mots • 1 média Alan Greenspan a été président de la Réserve fédérale des États-Unis de 1987 à 2006. Alan Greenspan est né en 1926 à New York. Après de bonnes études secondaires, il est admis en 1943 à la Juilliard School Conservatoire de musique, dans la section clarinette. Il quitte cette école au bout d'un an, pour entrer dans un orchestre de jazz. Une expérience atypique, pour le futur maître de la finance […] Lire la suiteGRENADEÉcrit par Eric V. B. BRITTER, Universalis • 1 693 mots • 4 médias Dans le chapitre "Histoire" … Christophe Colomb aperçoit l'île le 15 août 1498, et la baptise Concepción, sans même y débarquer. Après sa découverte par les Européens, l'île reste dominée pendant cent cinquante ans par les Indiens karibs, qui avaient exterminé les Arawaks, plus pacifiques. En 1609, des marchands britanniques tentent, en vain, d'y établir une colonie. Achetée en 1650 par le cardinal de Richelieu, l'île voit l'i […] Lire la suiteGRÈVEÉcrit par Hélène SINAY, Universalis • 12 540 mots • 8 médias Dans le chapitre "Aux États-Unis" … Aux États-Unis, les conventions collectives d'entreprise contiennent très fréquemment la clause no strike », analogue en ses effets à la clause de paix sociale allemande c'est-à-dire l'interdiction de la grève pendant la durée de la convention. C'est pourquoi les grands conflits se situent tous aux périodes où la convention expire, afin d'obtenir des clauses plus favorables. Jusqu'au milieu […] Lire la suiteGROENLANDÉcrit par Marc AUCHET, Jean Maurice BIZIÈRE, Jean CORBEL, Universalis • 5 629 mots • 4 médias Dans le chapitre "Une terre d'immigration" … Le Groenland n'a jamais connu de population indigène. Tous ceux qui se sont installés sur son sol venaient d'ailleurs. Les uns arrivèrent par le nord-ouest, issus de ce magma de terres et de mers gelées qui coiffe l'actuel territoire canadien, qu'il s'agisse des populations dites Independence I 2 000 ans av. Independence II et Sarqaq 1 000 ans av. Dorset début de notre ère ou […] Lire la suiteGUAM ÎLE DEÉcrit par Jean-Paul LATOUCHE • 287 mots Territoire non incorporé des États-Unis, l'île de Guam fut la première île des mers du Sud sur laquelle, en 1521, les Européens Magellan mirent le pied. Possession sur laquelle l'Espagne affirme ses droits en 1565, Guam est, au xvi e siècle, le lieu de conversions forcées au catholicisme. En 1898, après la guerre américano-espagnole, elle est cédée aux États-Unis et devient, à partir des années […] Lire la suiteGUATEMALAÉcrit par Marie-Chantal BARRE, Carine CHAVAROCHETTE, Noëlle DEMYK, Michel GUTELMAN • 8 956 mots • 10 médias Dans le chapitre "Fin de l'expérience démocratique et coup d'État" … L'expérience démocratique s'achève rapidement. Le gouvernement réformiste est renversé, en juin 1954, par un mouvement armé fomenté par la et dirigé par le colonel Carlos Castillo Armas. Celui-ci et la nouvelle junte militaire au pouvoir prennent rapidement le contrôle du pays. Devenu président grâce au coup d'État, Castillo Armas est assassiné en 1957. Le général Miguel Ydígoras Fuentes l […] Lire la suiteGUERRE DU GOLFEÉcrit par Universalis • 295 mots • 4 médias Opération militaire menée en janvier et février 1991 par les États-Unis et leurs alliés, agissant sous l'égide de l' contre l'Irak, pour mettre fin à l'occupation du Koweït envahi par les troupes de Saddam Hussein le 2 août 1990 . Le Conseil de sécurité des Nations unies avait exigé dès le 2 août le retrait des forces irakiennes, puis instauré un embargo commercial, financier et militaire o […] Lire la suiteGUERRE FROIDEÉcrit par André FONTAINE • 10 968 mots • 28 médias L'expression guerre froide » a été employée pour la première fois par le prince Juan Manuel d'Espagne, au xiv e siècle, pour désigner l'interminable conflit qui opposait alors les Rois Catholiques aux Maures d'Andalousie. Non certes qu'il ne fît pas couler le sang. Mais il présentait cette double originalité de n'avoir pas été précédé d'une déclaration de guerre et d'être voué à s'achever sans […] Lire la suiteGUERRE FROIDE notions de baseÉcrit par Universalis • 3 554 mots L’expression guerre froide » désigne le conflit qui opposa les États-Unis et l’URSS durant la seconde moitié du xx e siècle. Trois traits fondamentaux la caractérisent d’abord, la nature indirecte de l’affrontement, d’où l’adjectif froide » qui qualifie cette guerre » ; ensuite, la dimension de ses enjeux, qui opposent deux superpuissances pour la domination du monde, au risque d’un confl […] Lire la suiteHAIG ALEXANDER 1924-2010Écrit par Universalis • 429 mots Secrétaire d'État sous la présidence de Ronald Reagan, le général américain Alexander Haig a occupé de nombreux postes officiels. Né le 2 décembre 1924 à Philadelphie Pennsylvanie, Alexander Meigs Haig Jr. sort diplômé de l'académie militaire de West Point New York en 1947. Il sert sous les ordres du général Douglas MacArthur au Japon durant l'occupation, puis pendant la guerre de Corée. Haig […] Lire la suiteHAÏTIÉcrit par Jean Marie THÉODAT, Universalis • 8 710 mots • 11 médias Dans le chapitre "Une nation en chantier, un État en faillite " … La nation haïtienne, soudée par une culture forte et une solidarité sans faille entre les générations, témoigne d'une vitalité dont les artistes sont les témoins les plus crédibles et les plus fidèles interprètes. Par sa peinture Saint-Brice, Hyppolite, sa littérature Jacques Roumain, Jacques Stephen Alexis, sa musique, le pays exerce un rayonnement culturel disproportionné et paradoxal compte […] Lire la suiteHARRIMAN W. AVERELL 1891-1986Écrit par Marie-France TOINET • 1 016 mots Né à New York, le 15 novembre 1891, William Averell Harriman était le fils d'un magnat des chemins de fer, Edward Harriman, qui, à lui seul, posséda 103 000 km de rail, plus qu'aucun homme n'en contrôla jamais. Il est donc élevé de facon princière la demeure familiale comprenait cent pièces à Arden New York. Il fait de bonnes études, d'abord dans une prestigieuse école privée, Groton, puis à l […] Lire la suiteHAWAIIÉcrit par Christian HUETZ DE LEMPS • 5 887 mots • 6 médias Dans le chapitre "La Seconde Guerre mondiale et l'accession au rang d'État" … La situation stratégique des Hawaii dans le Pacifique nord, reconnue depuis longtemps, avait amené les États-Unis à faire de Pearl Harbor, à l'ouest d'Honolulu dans l'île d'Oahu, la base navale essentielle pour la flotte du Pacifique . C'est donc tout naturellement là que les Japonais choisirent de frapper à l'aube du 7 décembre 1941. Placées brutalement au cœur de l'actualité, les Hawaii devaien […] Lire la suiteHEIGHT DOROTHY 1912-2010Écrit par Universalis • 447 mots Militante politique américaine luttant pour les droits civiques et les droits des femmes, Dorothy Irene Height, figure très respectée et influente, dirigea diverses organisations œuvrant principalement à améliorer les conditions de vie des femmes noires américaines. Née le 24 mars 1912 à Richmond, en Virginie, elle grandit à Rankin, en Pennsylvanie. Étudiante en psychopédagogie à l'université de […] Lire la suiteHÔ CHI MINH, NGUYÊN AI QUOC dit 1890-1969Écrit par Jean LACOUTURE • 3 173 mots • 8 médias Dans le chapitre "Le rejet de l'intervention américaine" … Leader d'un demi-Vietnam voué au socialisme, Hô Chi Minh ne sut pas prévenir les excès d'une réforme agraire précipitée qui, en 1956, provoquèrent de graves désordres paysans, contraignant les dirigeants de Hanoi à limoger » le secrétaire général de leur parti, Truong Chinh, idéologue du régime. C'est M. Hô lui-même qui dut assumer ces fonctions. En effet la popularité du chef de l'État survivai […] Lire la suiteHOFFA JIMMY 1913-1975 env.Écrit par Alain CLÉMENT • 1 049 mots James Riddle Hoffa est né dans une bourgade de l'Indiana en 1913. Son père, de souche germanique la consonance italienne est trompeuse, était mineur. Il meurt de la silicose en 1920. Quatre ans plus tard, sa veuve se fixe à Detroit avec ses quatre enfants James est le second. La famille est dans la gêne. Élève assidu mais médiocre, James quitte très tôt l'école, sans autres atouts que sa vigue […] Lire la suiteHOLBROOKE RICHARD 1941-2010Écrit par Universalis • 624 mots Richard Holbrooke est l'une des figures les plus connues de la diplomatie américaine, notamment pour avoir été l'artisan des accords de Dayton en 1995, qui mirent fin à la guerre en Bosnie-Herzégovine. Richard Charles Albert Holbrooke naît le 24 avril 1941 à New York, dans une famille juive européenne qui a fui la menace nazie dans les années 1930. Diplômé de l'université Brown, à Providence Rhod […] Lire la suiteHONDURASÉcrit par Noëlle DEMYK, David GARIBAY, Oruno D. LARA, Universalis • 8 821 mots • 6 médias Dans le chapitre "Les défis du Honduras contemporain" … En novembre 2001, le pouvoir revient au Parti national, avec Ricardo Maduro à la présidence, mais seulement une majorité relative à l'Assemblée 61 des 128 sièges. Quatre ans plus tard, c'est le libéral Manuel Zelaya qui est élu à la présidence avec 49,9 p. 100 des voix, les libéraux ne disposant que de 62 sièges à l'Assemblée. La situation socio-économique du Honduras demeure extrêmement précair […] Lire la suiteHONOLULUÉcrit par Christian HUETZ DE LEMPS • 921 mots • 1 média Capitale du cinquantième État des États-Unis, les îles Hawaii, Honolulu est la plus grande agglomération des mondes insulaires du Pacifique tropical, bien loin devant Suva Fidji, Papeete ou Nouméa. Elle occupe tout le sud et l'est de l'île d'Oahu 1 574 km 2 , et si la ville proprement dite ne compte que 375 571 habitants en 2007, on ne peut en séparer son prolongement occidental district d' […] Lire la suiteHOOVER JOHN EDGAR 1895-1972Écrit par Universalis • 606 mots Fonctionnaire américain né le 1 er janvier 1895 à Washington, John Edgar Hoover suit les cours du soir de droit à l'université George-Washington et décroche une licence en 1916, puis une maîtrise en 1917. La même année, il intègre le département américain de la Justice, où il révise des dossiers. Deux ans plus tard, il devient l'assistant spécial de l'attorney général Alexander Mitchell Palmer […] Lire la suiteHUMPHREY HUBERT H. 1911-1978Écrit par Marie-France TOINET • 702 mots Ancien vice-président des États-Unis et sénateur démocrate du Minnesota. Fils d'un petit commerçant, Hubert H. Humphrey comprend d'autant mieux les rigueurs de la crise économique qu'il les subit il est obligé, en 1931, de quitter l'université du Minnesota pour aider sa famille. Il reprend cependant ses études en 1937 et obtient sa maîtrise avec un mémoire sur La Philosophie politique du New D […] Lire la suiteHUSSEIN SADDAM 1937-2006Écrit par Françoise SELLIER • 1 062 mots • 1 média Douze ans après la fin de la guerre du Golfe cessez-le-feu du 3 mars 1991 et l'instauration d'un régime international de sanctions sans précédent résolution 687 du Conseil de sécurité des Nations unies, 3 avril 1991, le régime de Saddam Hussein est tombé par la force le 9 avril 2003, à la suite de l'opération militaire américano-britannique Iraqi Freedom Liberté pour l'Irak déclenchée le 2 […] Lire la suiteINDE Le territoire et les hommes HistoireÉcrit par Christophe JAFFRELOT, Jacques POUCHEPADASS, Universalis • 22 936 mots • 25 médias Dans le chapitre "La conquête du pouvoir par le BJP" … Le principal bénéficiaire du déclin congressiste est le BJP, qui devient le premier parti à la Lok Sabha avec 160 sièges, mais qui n'a pas les moyens de former le gouvernement. Le pouvoir échoit donc à une troisième force, l'United Front UF, née du rapprochement du National Front des années 1989-1990 et du Left Front dominé par le CPI et le CPIM, qui ne peut toutefois gouverner qu'avec le sou […] Lire la suiteINFORMATION L'UTOPIE INFORMATIONNELLE EN QUESTIONÉcrit par Armand MATTELART • 8 126 mots • 1 média Dans le chapitre "La crise de l'utopie technologique" … Avec la crise de la bulle Internet et celle de la nouvelle économie », comme on l'appelle alors, la fin du siècle révèle les premiers indices du décalage entre la réalité et le discours salvateur sur les vertus de la société globale de l'information. La bulle discursive sur les paradis réticulaires s'est conjuguée avec la bulle spéculative sur les valeurs boursières. La première, en porte-à-faux […] Lire la suiteINNOVATIONÉcrit par Abdelillah HAMDOUCH • 8 853 mots • 1 média Dans le chapitre "Systèmes d'innovation et compétitivité technologique" … De nombreux travaux ont établi de manière très convaincante l'importance des spécificités nationales et régionales dans l'explication des performances technologiques des systèmes d’innovation Ces spécificités concernent tout d'abord l'importance et la qualité des infrastructures de la connaissance système éducatif général, importance des universités et des organisations de recherche, poids resp […] Lire la suiteINSOUMISSIONÉcrit par Pierre SPITZ • 613 mots Les articles 122 à 131 du Code du service national français déterminent les conditions dans lesquelles un assujetti au service national » peut être déclaré en état d'insoumission. Cependant, dans le langage courant, la notion d'insoumission est souvent confondue avec celle d'objection de conscience ou de désertion. L'objection de conscience est un refus préalable de se soumettre à l'assujettisse […] Lire la suiteIRAKÉcrit par Loulouwa AL RACHID, Brigitte DUMORTIER, Philippe RONDOT, Pierre ROSSI • 29 463 mots • 25 médias Dans le chapitre "Le sursaut » américain, prélude au désengagement militaire et politique" … Sanctionnée par les électeurs américains lors du scrutin de mi-mandat en novembre 2006, la politique de l'administration Bush en Irak aboutit à une impasse. Pour enrayer la spirale de la violence qui détruit les fondations même de l'État que Washington entend asseoir en Mésopotamie, une nouvelle stratégie est mise en place. Elle revêt la forme d'un sursaut », amorcé en 2007 par le général David […] Lire la suiteIRAK GUERRE D' 2003-2011Écrit par Christophe PÉRY • 428 mots • 1 média L'intervention armée américano-britannique Liberté pour l'Irak » lancée le 20 mars 2003 contre l'Irak a provoqué la chute du régime de Saddam Hussein après une vingtaine de jours de combats. L'Irak figurait sur l' axe du Mal » fustigé par le président George W. Bush à la suite des attentats du 11 septembre 2001, dans le cadre de sa campagne contre le terrorisme international et les pays qui le […] Lire la suiteIRAN Histoire et politique Écrit par Christian BROMBERGER, Robert MANTRAN, Universalis • 22 390 mots • 11 médias Dans le chapitre "Isolement renforcé et dégradation de la situation intérieure" … Le vent de contestation qui souffle sur le Maghreb et le Proche-Orient à partir de décembre 2010 donne un nouvel élan au mouvement vert. D'amples manifestations ont lieu à Téhéran et dans diverses villes du pays en février 2011. Les répliques du pouvoir répression redoublée, organisation d'une journée de la haine et de la colère » contre les leaders du mouvement vert, dont les adversaires les p […] Lire la suiteIRLANDE DU NORD ou ULSTERÉcrit par Pierre JOANNON • 9 440 mots • 6 médias Dans le chapitre "L'amorce du processus de paix" … Le 15 décembre 1993, le Premier ministre britannique et son homologue irlandais donnent lecture, au 10, Downing Street, d'une déclaration conjointe » qui est une véritable charte pour la paix. Les paramètres incontournables d'une possible résolution du conflit y sont énoncés en langage plus ou moins codé. Après six longs mois de réflexion, l' annonce la cessation indéfinie de ses opératio […] Lire la suiteISOLATIONNISMEÉcrit par Alexandre KISS • 859 mots • 1 média Ligne de conduite suivie dans les relations extérieures par un État qui entend ne pas participer à la vie politique internationale en dehors des affaires par lesquelles il s'estime être directement concerné, l'isolationnisme semble se borner essentiellement aux questions politiques et n'exclut nullement les relations avec d'autres États dans d'autres domaines. En formulant, dès 1796, le principe d […] Lire la suiteISRAËLÉcrit par Marcel BAZIN, Claude KLEIN, François LAFON, Lily PERLEMUTER, Ariel SCHWEITZER, Universalis • 26 745 mots • 38 médias Dans le chapitre "Israël et le problème palestinien" … La guerre d'Indépendance a provoqué un important bouleversement politique, mais également démographique. Si, en novembre 1947, on comptait près d'un million de Palestiniens sur le territoire de ce qui allait devenir Israël, à la fin des hostilités décembre 1948-janvier 1949, ils ne sont plus que 180 000 sur le territoire du nouvel État. Les origines de ces déplacements plus de 800 000 personne […] Lire la suiteITALIE La vie politique depuis 1945Écrit par Geneviève BIBES, Marc LAZAR, Universalis • 31 410 mots • 12 médias Dans le chapitre "Le décisionnisme » craxien" … Les années de la présidence Craxi n'ont pas seulement marqué le destin du socialisme italien, elles ont aussi apporté un style nouveau de gouvernement en politique intérieure comme en politique extérieure. Rompant avec la méthode de médiations et de compromis permanents de ses prédécesseurs, Bettino Craxi a donné l'image parfois brutale d'un homme politique capable de trancher un problème par une […] Lire la suiteJAPON Le territoire et les hommes GéographieÉcrit par Philippe PELLETIER • 13 280 mots • 7 médias Dans le chapitre "Une économie de guerre passée en temps de paix" … Les principales structures de ce capitalisme d'État sont instaurées au cours des années 1940 caractérisées par une économie de guerre, et elles ont été maintenues après la défaite militaire de 1945. Cette continuité est permise par le revirement géopolitique des États-Unis qui, après avoir voulu transformer le Japon vaincu en un pays rural et pacifique modèle, le remettent en selle industrielleme […] Lire la suiteJAPON Le territoire et les hommes HistoireÉcrit par Paul AKAMATSU, Vadime ELISSEEFF, Valérie NIQUET, Céline PAJON, Universalis • 44 405 mots • 51 médias Dans le chapitre "L’échec de l’alternance démocrate " … Le Japon connaît en 2009 une alternance politique historique. Le Parti démocrate du Japon PDJ, de centre gauche, remporte en effet une large victoire lors des élections législatives du 30 août, interrompant la domination du PLD qui durait depuis 1955. L’enthousiasme des Japonais pour cette élection est à l’image de leur déception vis-à-vis du PLD, incapable de se renouveler. Le PDJ s’est présen […] Lire la suiteJEAN-PAUL II, KAROL WOJTYLA 1920-2005 pape 1978-2005Écrit par Jean-Claude PETIT, Giancarlo ZIZOLA • 6 396 mots • 5 médias Dans le chapitre "Diplomatie et doctrine de paix" … Lors de son premier voyage en Pologne, en 1979 , Jean-Paul II attire de telles foules qu'il inflige au régime communiste un véritable camouflet. Solidarność, le syndicat libre né des accords de Gdansk signés entre les grévistes et le gouvernement en août 1980, brandit comme s'il s'agissait de forces alliées les représentations de la Vierge de Czȩstochowa et du pape. Pour la première fois, dans ce […] Lire la suiteJEUX OLYMPIQUES Les Jeux et la guerre froideÉcrit par Pierre LAGRUE • 3 932 mots Les Jeux d'hiver de Lake Placid, en 1980, se déroulent alors que la guerre froide connaît un moment de haute tension. En décembre 1979, l'Armée rouge a pénétré en Afghanistan pour soutenir militairement le régime communiste de Babrak Karmal. Le président des États-Unis Jimmy Carter, affaibli par le marasme économique et par l'affaire des otages de Téhéran une soixantaine d'Américains sont séques […] Lire la suiteJOHNSON LYNDON BAINES 1908-1973Écrit par Marie-France TOINET • 950 mots • 4 médias Né au Texas dans une famille pauvre, Lyndon Johnson participe de la mythologie américaine du président-né-dans-une-cabane-de-rondins. Cette pauvreté n'est cependant pas le comble de la déchéance, puisque son père est élu à la législature du Texas le goût de la politique est ici héréditaire. Après le lycée et quelques mois de vagabondage en Californie, Lyndon Johnson entre dans une école normale […] Lire la suiteJORDANIEÉcrit par Philippe DROZ-VINCENT, Philippe RONDOT • 19 747 mots • 16 médias Dans le chapitre "Le choix de l'ajustement structurel et les contraintes économiques" … La sécurité budgétaire » ou la capacité du régime à assurer les flux financiers nécessaires à la survie du système, pour un des pays recevant le plus d'aides au monde − dix fois plus en moyenne que les pays ayant le même niveau de développement −, devient une contrainte fondamentale. L'endettement et les déficits publics créent une dépendance extérieure vis-à-vis de l'Irak en 1989, un quart […] Lire la suiteKARZAÏ HAMID 1957- Écrit par Universalis • 1 000 mots Homme politique afghan, président de la République de 2004 à 2014. Né le 24 décembre 1957 à Kandahar, Hamid Karzaï est le fils du chef de la tribu pachtoune des Popalzaï. Son père et son grand-père ont été au service de Mohammad Zaher Shah, roi d'Afghanistan de 1933 à 1973. En 1979, face à l'invasion soviétique, la famille Karzaï quitte l'Afghanistan pour le Pakistan. Hamid Karzaï poursuit des ét […] Lire la suiteKATRINA ET RITA CYCLONESÉcrit par Yves GAUTIER • 594 mots Le mardi 23 août 2005, Katrina n'est qu'une dépression tropicale. Elle s'amplifie et devient un cyclone de classe 1 en traversant le sud de la Floride onze victimes et de nombreux dégâts, avant de se renforcer encore classe 3 au-dessus des eaux chaudes du golfe du Mexique et de se diriger vers l'Alabama, le Mississippi et la Louisiane État le plus touché. Ce n'est que le samedi 27 août que […] Lire la suiteKENNEDY EDWARD dit TED 1932-2009Écrit par Universalis • 557 mots Figure de proue du Parti démocrate américain, sénateur respecté, Ted Kennedy était le benjamin des neuf enfants de Rose Fitzgerald et de Joseph P. Kennedy, et leur dernier fils survivant. Il fut, pendant plus de quarante ans, l'un des principaux tenants d'une politique progressiste aux États-Unis. Né le 22 février 1932 à Boston, Edward Moore Kennedy sort diplômé de l'université Harvard en 1956, p […] Lire la suiteKENNEDY JOHN FITZGERALD 1917-1963Écrit par Serge HURTIG • 2 230 mots • 4 médias Parce que, trois ans après avoir été élu, il est mort assassiné à Dallas dans des conditions encore mal éclaircies, et avant d'avoir atteint aucun des objectifs qu'il avait proposés à l'Amérique ; parce que son frère Robert, décidé à briguer à son tour la candidature du parti démocrate à la présidence des États-Unis, a lui aussi été assassiné moins de cinq ans plus tard, John Fitzgerald Kennedy, […] Lire la suiteKENNEDY ROBERT F. 1925-1968Écrit par André KASPI • 618 mots • 1 média Robert Francis Kennedy est né le 20 novembre 1925 à Brookline dans le Massachusetts. Il participe, dans l' Navy, aux derniers mois de la Seconde Guerre mondiale, poursuit des études supérieures à Harvard et fait son droit à l'école de droit de Virginie. En 1950, il épouse Ethel Shakel, dont il aura onze enfants. Après un bref passage dans l'administration, Robert Kennedy commence une carrière […] Lire la suiteKING MARTIN LUTHER 1929-1968Écrit par David L. LEWIS • 3 351 mots • 5 médias Né à Atlanta Géorgie le 15 janvier 1929, Martin Luther King, de son vrai nom Michael Luther King junior, pasteur baptiste et militant, dirigea le mouvement américain pour les droits civiques du milieu des années 1950 jusqu'à son assassinat le 4 avril 1968, à Memphis Tennessee. Son implication dans le mouvement contribuera largement à la suppression de la ségrégation légale des Noirs américai […] Lire la suiteKISSINGER HENRY 1923- Écrit par Marie-France TOINET • 763 mots • 3 médias Homme politique américain, secrétaire d'État de 1973 à 1976. Né le 27 mai 1923 à Fürth, en Bavière, dans une famille juive de la petite bourgeoisie, Henry Alfred Kissinger émigre aux États-Unis en 1938 en raison des persécutions nazies. Devenu citoyen américain en 1943, il retourne avec les troupes d'occupation américaines en Allemagne, puis entre en 1946 à Harvard. Se spécialisant dans le domaine […] Lire la suiteKOWEÏTÉcrit par Philippe DROZ-VINCENT, Ghassan SALAMÉ • 7 206 mots • 4 médias Dans le chapitre "Relations extérieures" … Le Koweït a tôt choisi la voie de la coopération régionale. Il a ainsi fourni une aide substantielle à tous les pays de la péninsule Arabique qui en avaient besoin. Sa diplomatie a été active pour résoudre les conflits entre l'Oman et le Yémen du Sud, entre les deux Yémens, entre Qatar et Bahreïn ou encore entre l'Oman et les Émirats arabes unis. Le Conseil de coopération des six pétromonarchie […] Lire la suiteKURDESÉcrit par Thomas BOIS, Hamit BOZARSLAN, Christiane MORE, Éric ROULEAU • 16 452 mots • 6 médias Dans le chapitre "Les accords de Washington" … L'intervention de Bagdad ne mit pas fin à la guerre fratricide, qui connut d'autres volte-face reconquête » de Suleymaniyeh par l'UPK, usage de missiles.... Mais l'alliance d'un parti kurde avec ce régime honni apparut comme un échec moral aux yeux de la population. De même, elle intensifia la pression des États-Unis sur les deux formations, les obligeant à entamer des négociations sous les a […] Lire la suiteLA FABRIQUE DE L'OPINION PUBLIQUE N. Chomsky et E. S. HermanÉcrit par Jean BRICMONT • 1 108 mots Des milliers de livres, d'articles, de cours, de films ont fermement ancré dans notre conscience un modèle de propagande orwellien », où un Big Brother décide ce que le public doit savoir ainsi que l'interprétation souhaitable des faits, et où les journalistes rivalisent de servilité pour mettre en avant une vision du monde conforme à ses exigences. Mais ne peut-on concevoir un autre système de […] Lire la suiteLAOSÉcrit par Philippe DEVILLERS, Madeleine GITEAU, Christian LECHERVY, Paul LÉVY, Christian TAILLARD • 20 233 mots • 6 médias Dans le chapitre "L'intervention américaine et la guerre civile" … Cependant, la droite n'admettait pas ce partage du pouvoir avec cette gauche de communistes provietnamiens » et de sauvages » les minorités ethniques. Une puissante classe urbaine de fonctionnaires, de commerçants et de politiciens, bénéficiaires à divers titres de l'aide économique étrangère surtout américaine, s'était développée à Vientiane et dans la vallée du Mékong. S'y alliait une cl […] Lire la suiteL'HOLOCAUSTE DANS LA VIE AMÉRICAINE P. NovickÉcrit par André KASPI • 1 154 mots Les touristes ne manquent pas de visiter à Washington le United States Holocaust Memorial Museum inauguré par le président Clinton en 1993. Ils sont immédiatement plongés dans l'une des tragédies les plus épouvantables du xx e siècle. Ce qu'ils ne savent pas toujours, c'est que d'autres musées américains sont consacrés à l'Holocauste. Il y a là de quoi surprendre. Le territoire des États-Unis n […] Lire la suiteLIBANÉcrit par Philippe DROZ-VINCENT, Elizabeth PICARD, Éric VERDEIL, Universalis • 26 514 mots • 18 médias Dans le chapitre "Mobilisations libanaises face à l'interventionnisme syrien " … La fragile réconciliation nationale après les accords de Taëf, le retour du communautarisme, la crise socio-économique et la souveraineté tronquée provoquent une exaspération générale au sein de la société libanaise, particulièrement exacerbée chez les maronites, qui rejettent les interférences syriennes. À Damas s'installe parallèlement un climat d'ouverture avec le nouveau président Bachar al-A […] Lire la suiteLIBYEÉcrit par Nora LAFI, Olivier PLIEZ, Pierre ROSSI • 11 752 mots • 14 médias Dans le chapitre "Premières confrontations internationales" … Mais cette période est aussi celle d'un très net raidissement en matière de politique étrangère. Les nationalisations, la politique pétrolière et la volonté de s'affranchir de la tutelle militaire anglo-américaine avaient certes provoqué de graves tensions au tournant des années 1970, mais, à partir de 1977, celles-ci s'aggravent. Ce n'est pas fondamentalement par son souci de mieux contrôler les […] Lire la suiteLIPPMANN WALTER 1889-1974Écrit par Jean LACOUTURE • 903 mots Pendant près d'un demi-siècle et jusqu'à ce qu'il cesse d'écrire, vers 1970, Lippmann fut le prince des journalistes, la référence la plus prestigieuse des faiseurs d'opinion. Plus encore que l'Anglais Wickham Steed, le Français Albert Londres ou l'Italien Montanelli. Il était celui que rêvaient d'imiter des milliers d'apprentis reporters, celui qui faisait honneur à ce métier si décrié. Il fut au […] Lire la suiteLODGE HENRY CABOT 1902-1985Écrit par Marie-France TOINET • 669 mots S'il n'y a pas d'aristocratie américaine, il y a des aristocrates aux États-Unis. Henry Cabot Lodge fut l'un d'eux puisqu'il était né dans cette famille Cabot dont le dicton populaire dit qu'elle ne parle qu'aux Lowell qui ne parlent eux-mêmes qu'à Dieu. Parmi ses ancêtres figurent deux ministres, plusieurs sénateurs du Massachusetts et un gouverneur ; son grand-père, le sénateur des États-Unis ré […] Lire la suiteMACARTHUR DOUGLAS 1880-1964Écrit par André KASPI • 480 mots • 3 médias Officier toujours brillant et toujours controversé, Douglas MacArthur, qui était sorti de West Point en 1903, sert aux Philippines, au Japon, devient aide de camp du président Theodore Roosevelt et se retrouve à l'état-major général. Son père, le général MacArthur, lui fournit un appui qui n'est pas négligeable. Aussi est-il en 1918 le plus jeune général de l'armée américaine chef d'état-major d […] Lire la suiteMACROÉCONOMIE EmploiÉcrit par Bernard GAZIER • 9 632 mots • 3 médias Dans le chapitre "Apports et limites du circuit keynésien" … Il convient de distinguer ici deux pans de l’apport de Keynes. Le premier, le plus connu, raisonne en termes de circuit d'ensemble, sur lequel une baisse généralisée des salaires induit un effet dépressif cumulatif la contraction du pouvoir d'achat des salariés entraîne la contraction des débouchés et donc, loin de restaurer l'emploi, ne peut qu'aggraver le chômage. D'une part, les salariés son […] Lire la suiteMAFIAÉcrit par Clotilde CHAMPEYRACHE, Jean SUSINI, Universalis • 8 710 mots • 1 média Dans le chapitre "Contrôle économique et politique" … C'est donc dans la région de Palerme que le noyau de la mafia s'est incrusté. Elle est parvenu à imposer imposé sa logique à l'économie locale la vente ou la location des jardins, l'utilisation des postes d'eau, l'achat d'un terrain, le commerce des agrumes, les ventes aux enchères étaient réglés par la violence mafieuse. Gérants des terres des grands propriétaires, les gabellutti et autres ca […] Lire la suiteMALCOLM X MALCOLM LITTLE dit 1925-1965Écrit par Lawrence MAMIYA, Universalis • 1 524 mots Dirigeant et militant noir américain qui prit le nom musulman de El-Hajj Malik El-Shabazz, Malcolm X fut l'un des chefs de file du mouvement Nation of Islam, lequel promut des conceptions fondées sur l'orgueil racial et le nationalisme noir au début des années 1960 . Après son assassinat, la large diffusion de son autobiographie fit de lui un héros et un modèle idéologique, en particulier pour la […] Lire la suiteMANKILLER WILMA 1945-2010Écrit par Universalis • 382 mots Leader et activiste amérindienne, Wilma Mankiller fut la première femme à devenir chef d'une nation amérindienne aux États-Unis. Née le 18 novembre 1945 à Tahlequah, en Oklahoma, Wilma Pearl Mankiller possède des origines cherokee, néerlandaises et irlandaises ; son nom de famille vient du prestige de grand guerrier qu'avait gagné l'un de ses ancêtres cherokee. Elle grandit à Mankiller Flats, la […] Lire la suiteMARCHE POUR LES DROITS CIVIQUES 28 août 1963Écrit par Christian HERMANSEN • 290 mots • 1 média Réunissant plus de 200 000 personnes, la marche sur Washington pour l'emploi et la liberté » du 28 août 1963, appelée en France marche pour les droits civiques », marque l'apogée du mouvement non violent pour les droits civiques des Noirs, cent ans après leur émancipation par Abraham Lincoln. L'idée d'une manifestation dans la capitale fédérale venait du grand syndicaliste noir Asa Philip Rand […] Lire la suiteMARSHALL ÎLESÉcrit par Robert C. KISTE • 1 434 mots • 3 médias Dans le chapitre " Histoire" … Les premiers habitants des Marshall sont des Micronésiens qui ont peut-être été influencés par la civilisation des premiers Polynésiens Lapita. D'après la technique de datation au carbone 14, les charbons mis au jour dans le village de Laura, sur l'atoll Majuro, dateraient d'une époque située entre 30 avant et 50 après Aperçues en 1529 par le navigateur espagnol Álvaro de Saavedra, l […] Lire la suiteMARSHALL PLANÉcrit par André KASPI • 480 mots • 1 média Le 5 juin 1947, dans un discours à Harvard, le secrétaire d'État George C. Marshall propose un plan qui porte son nom. La situation économique et politique de l'Europe étant instable, les États-Unis, dit-il en substance, ne sauraient demeurer indifférents ; leurs intérêts sont en jeu. La politique américaine n'est dirigée contre aucune doctrine ni aucun pays, mais contre la faim, la pauvreté, le […] Lire la suiteMARSHALL THURGOOD 1908-1993Écrit par Serge HURTIG • 1 041 mots Né dans un quartier pauvre de Baltimore — une des villes du Sud historique des États-Unis, où la proportion de la population noire est parmi les plus fortes —, Thurgood Marshall incarne de manière exceptionnelle la lutte collective de ses frères de couleur pour la reconnaissance de leur dignité comme citoyens américains à part entière. Au décès du premier membre noir de la Cour suprême fédérale, […] Lire la suiteMcCAIN JOHN 1936-2018Écrit par Universalis • 936 mots Homme politique américain, John McCain a été membre de la Chambre des représentants 1983-1987 puis du Sénat de 1987 à 2018 des États-Unis. Il fut le candidat officiel du Parti républicain à l'élection présidentielle du 4 novembre 2008, face au candidat démocrate Barack Obama. Fils et petit-fils d'amiral, John Sidney McCain III naît le 29 août 1936 sur la base militaire américaine de Coco Solo, […] Lire la suiteMcNAMARA ROBERT 1916-2009Écrit par Universalis • 265 mots Secrétaire américain à la Défense de 1961 à 1968. Diplômé de Berkeley et de Harvard, Robert Strange McNamara travaille au redressement de la Ford Motor Company et sera, en 1960, la première personne non issue de la famille Ford à présider l'entreprise, qu'il quitte un mois plus tard, appelé par John F. Kennedy pour occuper le poste de secrétaire à la Défense. En pleine guerre froide baie des C […] Lire la suiteMEANY WILLIAM GEORGE 1894-1980Écrit par Marie-France TOINET • 809 mots Ce n'est que quelques mois avant sa mort que William George Meany se résolut à quitter, au mois d'août 1979, à l'âge de quatre-vingt-cinq ans, la présidence de la centrale syndicale américaine American Federation of Labor-Congress of Industrial Organizations Il avait régné sur la centrale pendant trente-six ans, ayant eu la carrière caractéristique d'un syndicaliste américain. App […] Lire la suiteMERCENAIRESÉcrit par Pascal LE PAUTREMAT • 5 174 mots • 2 médias Dans le chapitre "Reconvertis et supplétifs du néo-colonialisme" … Apparaissent alors d'anciens militaires, issus des troupes d'élite. Il s'agit principalement de Français, souvent anciens des guerres d'Indochine et d'Algérie, de Belges ou encore d'Anglo-Saxons, rompus aux techniques de la guérilla et de l'encadrement de supplétifs. Et les avantages financiers ne sont pas toujours au rendez-vous. Quelques noms ont marqué cette période le colonel Trinquier 1908 […] Lire la suiteMEXICO JEUX OLYMPIQUES DE [1968] Le Black PowerÉcrit par Pierre LAGRUE • 2 335 mots Le 16 octobre 1968 se déroule sur le stade olympique le 200 mètres masculin, qui constitue l'un des temps forts des Jeux de Mexico. En effet, on s'attend à voir une des barrières du sprint tomber, celle des 20 secondes sur la distance. En fait, un homme a déjà couru en moins de 20 secondes l'Américain John Carlos a remporté les Championnats des États-Unis en 19,92 secondes, mais ce record n'a p […] Lire la suiteMEXIQUEÉcrit par Jacques BRASSEUL, Henri ENJALBERT, Roland LABARRE, Cécile LACHENAL, Jean A. MEYER, Marie-France PRÉVÔT-SCHAPIRA, Philippe SIERRA, Universalis • 33 396 mots • 16 médias Dans le chapitre "Les vicissitudes de la politique étrangère" … Le sexennat de Fox se caractérise par une politique étrangère originale, qui rompt avec les principes traditionnels, en particulier celui de non-ingérence. Le Mexique a multiplié les provocations à l'égard de Cuba, et a notamment exigé le départ de Fidel Castro, avant la venue de George W. Bush, au sommet des Amériques Monterrey, mars 2002 alors que le leader cubain était tenu d'y assister en ta […] Lire la suiteMICRONÉSIEÉcrit par Francis X. HEZEL • 1 900 mots • 3 médias Dans le chapitre " Histoire" … Les premiers habitants des îles Carolines orientales, comme des îles Marshall et Gilbert, viennent probablement de la région des Nouvelles-Hébrides et de Fidji au I er millénaire avant notre ère. Les vestiges archéologiques et les caractéristiques linguistiques suggèrent que les premiers migrants ont visité l'archipel en naviguant vers l'est et se sont répandus progressivement vers l'ouest à part […] Lire la suiteMILITAIRE INDUSTRIEÉcrit par Pascal LE PAUTREMAT • 8 569 mots Dans le chapitre "L'intégration dans le concept de défense" … L'idée même d'un potentiel de puissance militaire n'est pas récente. Elle est omniprésente depuis plusieurs siècles, à des degrés divers. Les États, au fur et à mesure qu'ils forgent et ancrent leur influence, doivent nécessairement disposer d'une industrie militaire ; une industrie qui s'est peu à peu élaborée avec la manufacturisation » du travail puis la production de pièces standardisées. D […] Lire la suiteMINORITÉS DROIT DESÉcrit par Yves PLASSERAUD • 11 250 mots • 4 médias Dans le chapitre "Les minorités dans l'ordre juridique des États" … Le régime juridique et notamment l'organisation territoriale de l'État abritant des communautés minoritaires sont évidemment déterminants à l'égard du statut des minorités. Les États unitaires, qui se veulent souvent aussi États-nations, comme la Grèce, la Serbie, la Turquie..., ont généralement plus de mal à vivre avec leurs minorités que ceux qui font une plus grande place à la décentralisation, […] Lire la suiteMISSILESÉcrit par Jacques VILLAIN • 5 123 mots • 5 médias Dans le chapitre "Les missiles de croisière" … En 1981, les États-Unis ont introduit un nouveau type de missile stratégique dans leurs arsenaux les missiles de croisière, sortes d'avions sans pilote. Au contraire des missiles balistiques dont le temps de propulsion est de quelques minutes et qui sortent de l'atmosphère terrestre, les missiles de croisière ont des temps de vol de plusieurs heures et naviguent à quelques dizaines de mètres au […] Lire la suiteMONDIALISATION Pour une régulation économique internationaleÉcrit par Michel AGLIETTA • 8 143 mots Dans le chapitre "Au-delà du libre-échange" … L'interaction entre les négociations commerciales et les préoccupations extra-commerciales, au fur et à mesure que le domaine des échanges s'est élargi des biens manufacturés aux produits agricoles et aux services, rend le processus beaucoup plus compliqué, voire inextricable. Car l' est conduite à s'occuper de normes sanitaires, de droits sociaux, d'environnement, de propriété intellectuell […] Lire la suiteMONROE DOCTRINE DEÉcrit par Claude FOHLEN • 1 847 mots • 2 médias Dans le chapitre "Le fondement de l'impérialisme des États-Unis 1895-1970" … Le tournant du xx e siècle inaugure une ère nouvelle dans l'interprétation de la doctrine. Désormais, la puissance américaine est fortement assise, la conquête du continent est terminée, la Frontière a disparu. Le monde est livré aux grandes puissances. Dans ce contexte nouveau, la doctrine de Monroe se mue en une forme d'impérialisme au profit des États-Unis. La première manifestation en est le […] Lire la suiteMOORE MICHAEL 1954- Écrit par Hugues JALLON • 969 mots Avec sa casquette vissée sur la tête et sa corpulence d'Américain moyen, on ne croit pas avoir affaire à un provocateur-né. Pourtant, Michael Moore, infatigable professionnel de la contestation, se plaît à perturber depuis maintenant près d'une vingtaine d'années le consensus idéologique fabriqué par les grands médias de masse aux États-Unis. Réalisateur, écrivain, journaliste, producteur d'émiss […] Lire la suiteMOSCOU JEUX OLYMPIQUES DE [1980] Contexte, organisation, bilanÉcrit par Pierre LAGRUE • 3 006 mots Le 23 octobre 1974, le réuni pour sa soixante-quinzième session à Vienne, accorde l'organisation des XIX es jeux Olympiques d'été à Moscou chose inhabituelle, le détail du vote est tenu secret, mais il semble que Moscou ait obtenu quarante-neuf voix, Los Angeles douze. Pour la première fois, les Jeux se déroulent donc dans un pays communiste. Un choix logique il semblait difficile que […] Lire la suiteNATIONS UNIESÉcrit par Jacques FOMERAND, Cecelia M. LYNCH, Karen MINGST • 16 708 mots • 2 médias Dans le chapitre "Sanctions et opérations militaires" … En souscrivant à la Charte, tous les membres s'engagent à mettre à la disposition du Conseil de sécurité des troupes et des infrastructures permettant d'appliquer des sanctions militaires contre les pays agresseurs ou les pays menaçant la paix. Pendant la guerre froide cependant, aucun accord ne permit de mettre en œuvre cette disposition. L'après-guerre froide permit de relancer la possibilité d […] Lire la suiteNAVETTE COLUMBIA ACCIDENT DE LA 1er février 2003Écrit par Universalis • 778 mots • 1 média Lancée le 16 janvier 2003, la navette américaine Columbia se désintègre le 1 er février lors de la phase de rentrée dans l'atmosphère. L'accident coûte la vie à ses sept astronautes les Américains Rick D. Husband, William C. McCool, David M. Brown, Michael P. Anderson et Laurel Blair Salton Clark, l'Américaine originaire de l'Inde Kalpana Chawla et le premier astronaute israélien, Ilan Ramon. […] Lire la suiteNEW YORK TIMESÉcrit par Marie-France TOINET • 823 mots • 2 médias Fondé en 1851, le New York Times fut racheté par Adolph S. Ochs d'origine allemande en 1896. Le journal ne tirait plus alors qu'à 9 000 exemplaires. Il fut le premier quotidien à utiliser la radio pour la transmission des reportages de ses correspondants et envoyés spéciaux à l'étranger, et cela à l'occasion du conflit russo-japonais de 1905. À la mort d'Adolph Ochs 1935, qui dirigea constamm […] Lire la suiteNICARAGUAÉcrit par Marie-Chantal BARRE, David GARIBAY, Lucile MÉDINA-NICOLAS, Alain VIEILLARD-BARON • 8 853 mots • 8 médias Dans le chapitre "Le régime sandiniste" … La Junte va rapidement mettre à exécution son programme. Celui-ci ne se limite pas à la liquidation du régime de Somoza fin de l'état de siège, dissolution de la Garde nationale, il entend également mettre en œuvre un pluralisme politique, une économie mixte et une politique étrangère non alignée. Si la composition de la Junte reflète le pluralisme de l'opposition au régime de Somoza, c'est néan […] Lire la suiteNIPPO-AMÉRICAIN TRAITÉ DE SÉCURITÉ 1951Écrit par Yugi SATO • 428 mots • 1 média Signé le même jour que le traité de paix 8 sept. 1951, entré en vigueur l'année suivante, le traité de sécurité nippo-américain apparaît comme une légalisation des nouveaux rapports qui se sont institués au lendemain de la Seconde Guerre mondiale entre le Japon et les États-Unis. Par la Constitution de 1946 art. 9, le Japon avait renoncé à entretenir un potentiel de guerre. Aussi le traité exp […] Lire la suiteNIXON RICHARD 1913-1994Écrit par Marie-France TOINET, Universalis • 1 297 mots • 1 média Richard Nixon, trente-septième président des États-Unis 1969-1974, a marqué de son empreinte l'histoire de son pays principalement dans le domaine de la politique étrangère. Avec l'aide efficace d'Henry Kissinger, son conseiller pour les affaires de sécurité nationale puis son secrétaire d'État, il met fin à l'engagement militaire américain au Vietnam, certes moins facilement qu'il ne le pensai […] Lire la suiteNOIRS AMÉRICAINSÉcrit par Claude FOHLEN, Daniel SABBAGH • 5 264 mots • 14 médias Dans le chapitre "La lutte pour la déségrégation" … Ces données nouvelles ont cependant peu modifié les données du problème noir » jusqu'au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Sans doute peut-on noter quelques progrès dans leur situation juridique, en liaison avec une attitude moins passive de la Cour suprême, mais il faut se garder d'exagérer les progrès, car ils demeurent très minces, dans le Sud, qui continue à refuser d'accorder les droi […] Lire la suiteNON-VIOLENCEÉcrit par Jacques SEMELIN • 5 888 mots • 7 médias Dans le chapitre "L'action non violente en démocratie" … Dans un régime démocratique, où la confrontation réglée des opinions fait loi, l'action non violente peut raisonnablement espérer, en bravant l'autorité, faire cesser une injustice. Dans ce cas, le pouvoir est en effet mis en contradiction avec ses propres principes il ne peut continuer indéfiniment de dénier à certains un droit qu'il accorde à d'autres au nom de principes universels. L'exempl […] Lire la suiteNORIEGA MANUEL ANTONIO entre 1934 et 1938-2017Écrit par Universalis • 671 mots • 1 média Général et homme politique panaméen , né entre 1934 et 1938, selon les sources, à Panamá. Né dans une famille humble d'origine colombienne, Manuel Antonio Noriega Morena fait ses études dans l'un des meilleurs lycées de Panamá puis obtient une bourse pour entrer à l'école militaire de Chorrillos à Lima Pérou. Lorsqu'il rentre au Panamá, il est nommé sous-lieutenant dans une unité de la garde nat […] Lire la suiteNORODOM SIHANOUK 1922-2012 roi du Cambodge 1941-1955, 1993-2004Écrit par Yvan BARBÉ • 1 223 mots • 2 médias Roi du Cambodge de 1941 à 1955, puis de 1993 à 2004, Norodom Sihanouk est né à Phnom Penh le 31 octobre 1922. Fils de Norodom Suramarit et de Kossamak Nearireath, le jeune prince cambodgien Norodom Sihanouk fait des études à Saigon puis à Paris. Appelé à succéder à son grand-père le roi Sisowath Monivong le 23 avril 1941 la monarchie cambodgienne est élective, il est couronné le 28 octobre de la […] Lire la suiteNOUVELLES ROUTES DE LA SOIEÉcrit par Nashidil ROUIAÏ • 4 923 mots • 3 médias Dans le chapitre "Se libérer du tout maritime »" … La question du transport et de l’approvisionnement est centrale. Le volet ferroviaire du projet a été le premier à être pensé et réalisé. En effet, l’un des objectifs initiaux de la Chine était de diversifier ses routes commerciales, notamment avec l’Europe, alors que 95 p. 100 des échanges commerciaux sino-européens s’effectuaient par la mer. Globalement très dépendante du transport maritime, do […] Lire la suiteNOUVELLE-ZÉLANDEÉcrit par Daniel de COPPET, Jean-Pierre DURIX, Alain HUETZ DE LEMPS, Isabelle MERLE • 12 808 mots • 11 médias Dans le chapitre "Les Trente Glorieuses" … En 1949, après quinze ans d'exercice du pouvoir, le Parti travailliste cède la place au Parti national, qui va dominer la vie politique jusqu'en 1984, à l'exception de courts intermèdes travaillistes de 1957 à 1960 et de 1972 à 1975. Fondé en 1936 par les courants conservateurs pour contrer l'arrivée au pouvoir des travaillistes, le Parti national prône, en principe, la liberté du marché, mais il […] Lire la suiteNUCLÉAIRE Applications militairesÉcrit par Paul BOUÉ, Thierry MASSARD, François OLIVE • 8 644 mots • 5 médias Dans le chapitre "Bases des conceptions d'armes" … Le fonctionnement d'une arme nucléaire est un processus complexe qui fait intervenir un grand nombre de phénomènes physiques fortement couplés entre eux écoulements rapides lors de la compression de la matière nucléaire par l'action de l'explosif, neutronique des réactions de fission en chaîne, transport du rayonnement dans les matériaux portés à l'état de plasma, physique nucléaire avec les réa […] Lire la suiteOBAMA BARACK HUSSEIN 1961- Écrit par François DURPAIRE, Universalis • 2 914 mots • 2 médias Quarante-quatrième président des États-Unis janvier 2009-janvier 2017. Lorsque Barack Hussein Obama est né, le 4 août 1961, la plupart des Noirs américains ne votaient pas. Dans les États du Sud, l'inscription sur les listes électorales était subordonnée à la réussite d'un test scolaire qui servait de prétexte pour écarter la population noire. Plus de quarante ans plus tard, des maires noirs on […] Lire la Organisation des États américainsÉcrit par Universalis • 368 mots • 3 médias Instituée le 30 avril 1948 par les États qui participaient à la IX e conférence panaméricaine réunie à Bogotá, l'Organisation des États américains regroupe l'ensemble des États souverains de l'Amérique . Sa charte constitutive lui donne pour objectifs d'œuvrer au renforcement de la paix et de la sécurité sur le continent, d'assurer le règlement pacifique des différends entre États, de dé […] Lire la suiteŒUVRES D'ART & PRISES DE GUERRE 1945Écrit par Klaus GOLDMANN • 2 666 mots • 3 médias Dans le chapitre "Les transgressions des Alliés" … Après la capitulation sans conditions » du Reich, 80 p. 100 des sites utilisés par les Allemands pendant la guerre pour cacher les biens culturels d' importance nationale » se retrouvèrent sur des territoires occupés par les Américains. De tels sites existaient également dans les Länder de Thuringe et de Saxe-Anhalt, situés au cœur de l'Allemagne, qui avaient été attribués à l'Union soviétique […] Lire la suiteOTAN Organisation du traité de l'Atlantique nordÉcrit par André FONTAINE, Pierre MELANDRI, Guillaume PARMENTIER, Universalis • 16 182 mots • 11 médias L' Alliance atlantique est née de l'échec des plans américains pour l'après-guerre. On peut dire qu'elle a été l'instrument privilégié de la politique de rechange que les États-Unis ont dû improviser pour préserver ce qui pouvait l'être du système que l' le la et le incarnaient et qui, dans leur esprit, aurait dû être étendu au monde entier. L'échec de leur projet […] Lire la Organisation du traité de l'Asie du Sud-EstÉcrit par Universalis • 474 mots • 2 médias Créée par le pacte de défense collective de l'Asie du Sud-Est signé le 8 septembre 1954 à Manille par les représentants de l'Australie, de la France, de la Nouvelle-Zélande, du Pakistan, de la Thaïlande, des Philippines, du Royaume-Uni et des États-Unis, l' est une organisation née du désir exprimé par les gouvernements de certains pays appartenant à cette région du monde de se voir prot […] Lire la suitePAKISTANÉcrit par François DURAND-DASTÈS, Christophe JAFFRELOT, Guy MENNESSIER, Gilbert ÉTIENNE, Universalis • 19 778 mots • 11 médias Dans le chapitre "L'ère Moucharraf la fin du complexe militaro-islamiste ?" … Le coup d'État de Pervez Moucharraf intervient le 12 octobre 1999, en réponse à la décision de Sharif de le démettre de ses fonctions. Ce putsch ne suscite aucune manifestation, l'opinion pakistanaise ayant visiblement perdu confiance dans le pouvoir civil. Moucharraf se proclame Chief Executive of Pakistan, Nawaz Sharif est exilé en Arabie Saoudite tandis que Benazir Bhutto, sous le coup d'une a […] Lire la suitePALAOS ou PALAUÉcrit par Christian HUETZ DE LEMPS • 1 608 mots • 3 médias Dans le chapitre "Un peuplement ancien et une histoire coloniale mouvementée" … Palaos, de par sa position occidentale, la plus proche de l'Asie de tous les archipels océaniens, a été peuplée très tôt par les Micronésiens, venus probablement des Philippines à une date controversée, entre 2500 et 1000 av. Sont venus s'agréger des éléments mélanésiens, polynésiens, malais, qui donnent une population très composite malgré son nombre restreint. Si la majorité de la populati […] Lire la suitePANAMÁÉcrit par David GARIBAY, Lucile MÉDINA-NICOLAS, Alain VIEILLARD-BARON • 9 933 mots • 8 médias Dans le chapitre "Le Panamá sous l'influence de Manuel Noriega" … Jusqu'en 1989, la vie politique du Panamá est marquée par l'influence des militaires, et tout particulièrement de Manuel Noriega, véritable homme fort du pays, qui n'hésite pas à intervenir directement pour faire ou défaire les gouvernements, en plaçant des hommes à sa solde, remplacés dès qu'ils manifestent une velléité d'autonomie. En août 1982, le président Royo est contraint à la démission, i […] Lire la suitePANAMÁ CANAL DEÉcrit par Wayne D. BRAY, Burton L. GORDON, Norman J. PADELFORD, William E. WORTHINGTON Jr., Universalis • 2 908 mots • 1 média Dans le chapitre "Le statut du canal" … Le traité Hay-Bunau-Varilla a soulevé, dès sa signature en 1903, l'indignation des Panaméens, notamment le point stipulant la concession à perpétuité aux États-Unis de la 1 435 km 2 . Celle-ci devient, de fait, une colonie nord-américaine qui coupe en deux le Panamá c'est un État dans l'État. Washington se voit concéder sans limitation et à perpétuité les terres et les eaux nécessaires au […] Lire la suitePANAMÉRICANISMEÉcrit par René Jean DUPUY • 4 068 mots • 3 médias Dans le chapitre "Le panaméricanisme du bon voisinage" … L'avènement au pouvoir, en 1933, du président Roosevelt se produit la même année que celui de Hitler. La Seconde Guerre mondiale est en marche, et le nouvel hôte de la Maison-Blanche, qui la prévoyait, jugea indispensable de reconquérir la confiance des républiques du Sud afin d'avoir en elles des alliés sûrs. Dès son discours inaugural, il s'adressait à l'Amérique latine et annonçait la mise en p […] Lire la suitePARIAS URBAINS. GHETTO, BANLIEUES, ÉTAT L. WacquantÉcrit par Stéphanie WOJCIK • 938 mots Dans Parias urbains. Ghetto, banlieues, État traduit de l'anglais par Sébastien Chauvin, La Découverte, 2006, Loïc Wacquant se propose d'expliciter les mécanismes génériques et les formes spécifiques de la marginalité urbaine à travers une comparaison du ghetto noir américain et des banlieues françaises. Structuré en trois parties et neuf chapitres, l'ouvrage a pour objectif ambitieux de tra […] Lire la suitePARKS ROSA 1913-2005Écrit par Paul LEPIC • 1 474 mots • 1 média Symbole de la lutte pour l’égalité des Noirs américains, surnommée la mère du mouvement pour les droits civiques » au moins depuis les années 1980, Rosa Parks est bien davantage qu’une couturière noire fatiguée qui aurait refusé de céder sa place à un Blanc dans un bus d’Alabama en 1955. […] Lire la suitePÉROUÉcrit par François BOURRICAUD, Albert GARCIA, Alain LABROUSSE, Évelyne MESCLIER, Valérie ROBIN AZEVEDO • 22 338 mots • 7 médias Dans le chapitre "Dérive autoritaire et chute du régime de Fujimori" … Le 26 janvier 1995, la guerre éclate avec l'Équateur dans la zone frontalière de la cordillère du Condor, disputée par les deux pays depuis 1941. Le 28 février, un cessez-le-feu est signé mais il faudra attendre le 26 octobre 1998 pour que Fujimori et son homologue équatorien, Jamil Mahuad, signent un accord de paix définitif. À l'élection présidentielle d'avril 1995, Fujimori est réélu, dès le p […] Lire la suitePHILIPPINESÉcrit par Philippe DEVILLERS, Manuelle FRANCK, William GUÉRAICHE, Lucila V. HOSILLOS, Jean-Louis VESLOT, Universalis • 21 489 mots • 18 médias Dans le chapitre "De la République à la dictature " … Manuel Roxas, élu le 28 mai 1946, devient le troisième président du Commonwealth et, après les cérémonies d'indépendance du 4 juillet, le premier président de la III e République 1946-1972. Le nouveau président se trouve confronté à des problèmes intérieurs et extérieurs inextricablement mêlés. Le pays a un cruel besoin d'argent et se tourne vers Washington qui profite de l'opportunité pour ob […] Lire la suitePIERCINGÉcrit par Dominique PAQUET • 2 173 mots Dans le chapitre "Le triomphe du piercing" … Il faut attendre les années 1950-1960 pour que le percement des oreilles des petites filles tombe en désuétude, en raison du changement de statut de la femme. L'oreille percée dénote désormais la femme objet, décorative, soumise à la puissance financière du mari, ou bien encore la vulgarité des classes populaires. Dans le même temps, elle est réhabilitée aux États-Unis par des groupes marginaux, […] Lire la suitePOPULISMEÉcrit par Pierre-André TAGUIEFF • 8 444 mots • 3 médias Dans le chapitre "Populismes agraires et populismes politiques" … Une intéressante tentative de clarification a été faite par Margaret Canovan, dans un livre paru en 1981, Populism . Pour mettre de l'ordre dans la diversité des populismes, elle présente une typologie fondée sur une première distinction entre deux grandes catégories le populisme agraire et le populisme politique. Le populisme agraire est de trois types – Le radicalisme des fermiers des États […] Lire la suitePORTO RICOÉcrit par Françoise BARTHELEMY, Bernard CASSEN, Claude FOHLEN, T. G. MATHEWS, José Luis MENDEZ, KAL WAGENHEIM, O. J. WAGENHEIM, Universalis • 6 044 mots • 2 médias Dans le chapitre "Le gouvernement direct des États-Unis 1898-1952" … Le régime de Porto Rico fut organisé par une série de mesures, échelonnées entre 1900 et 1952, dans un sens de plus en plus libéral. Après une courte expérience de gouvernement militaire, la loi Foraker mai 1900 instaura un gouvernement civil, sous l'autorité du président des États-Unis. La participation des éléments locaux y était fort réduite, ce qui entraîna immédiatement des demandes pressan […] Lire la suitePREMIERS HOMMES SUR LA LUNEÉcrit par Jacques VILLAIN • 385 mots • 1 média Le 25 mai 1961, le président des États-Unis John Fitzgerald Kennedy lance aux Soviétiques – qui jusqu'alors ont affirmé leur domination en matière spatiale – mais aussi à la nation américaine tout entière, un gigantesque défi dans un discours au Congrès, il déclare que cette nation doit se fixer pour objectif de faire atterrir un homme sur la Lune et de le ramener sain et sauf sur la Terre ava […] Lire la suitePROCHE ET MOYEN-ORIENT CONTEMPORAINÉcrit par Nadine PICAUDOU, Aude SIGNOLES • 21 426 mots • 23 médias Dans le chapitre "Le tournant des révolutions arabes »" … L'existence, fin 2010-début 2011, de mouvements de protestations populaires massifs contre les dirigeants en place, en Tunisie d'abord, puis en Égypte ainsi que dans d'autres pays de la région, clôt ce moment américain » au Proche-Orient, bien davantage que ne l'avait laissé augurer l'arrivée du démocrate Barack Obama à la tête de l'administration américaine en 2008. Très vite, en effet – et mal […] Lire la suitePROTECTIONNISMEÉcrit par Bernard GUILLOCHON • 6 536 mots Dans le chapitre "La protection de l'agriculture" … Le secteur agricole présente des spécificités à l'origine d'actions protectionnistes. Le progrès technique y est plus faible que dans l'industrie, les revenus sont fluctuants à cause de l'instabilité des marchés et l'activité agricole possède des dimensions autres que productives. La santé publique, le cadre de vie, l'environnement, l'équilibre sociologique reposent en partie sur le type d'agricul […] Lire la suiteQATARÉcrit par André BOURGEY, Philippe DROZ-VINCENT • 5 866 mots • 5 médias Dans le chapitre "Du rôle d'allié et médiateur..." … L'émir Hamad, dès son accession au pouvoir, fait de son pays un allié clé des États-Unis en renforçant la coopération de défense entre les deux pays, assurant dès 1998 un rôle de base régionale avancée semblable à celui de l'Arabie Saoudite où la contestation interne monte à propos de la présence américaine, avec le camp As-Sayliyah une base essentielle de prépositionnement de matériel. Cet […] Lire la suiteQUESTION NOIRE AUX ÉTATS-UNIS repères chronologiquesÉcrit par Olivier COMPAGNON • 494 mots 1861 La sécession de onze États esclavagistes du Sud des États-Unis provoque une guerre civile qui va durer quatre ans. 18 décembre 1865 Approbation officielle du 13 e amendement à la Constitution, qui abolit l'esclavage aux États-Unis. À cette date, 95 p. 100 des Noirs américains sont analphabètes. 1866 Fondation, dans le Tennessee, du Ku Klux Klan, société secrète rassemblant des partisans de l […] Lire la suiteRADICAL GEOGRAPHYÉcrit par Antoine BAILLY, Laurent VIALA • 967 mots L'expression Radical Geography désigne la nouvelle orientation prise par la géographie anglo-saxonne à la fin des années 1960. Elle peut être traduite par géographie radicale même si, en France, un tel changement est moins établi. Les intitulés géographie critique et géographie sociale y sont préférés. Dans les faits, la géographie radicale est une géographie sociale critique. Sociale , parce […] Lire la suiteREAGAN RONALD 1911-2004Écrit par Pierre MELANDRI, Universalis • 1 195 mots • 2 médias Ronald Reagan, ancien acteur de Hollywood entré tardivement en politique, devient en 1981 le quarantième président des États-Unis. Sa large victoire électorale, qui a surpris les Américains et le monde entier, est l'aboutissement de la montée du courant conservateur amorcée à la fin des années 1960. En politique intérieure, Reagan s'attaque au rôle trop important de l'État fédéral, notamment en m […] Lire la suiteREUTHER WALTER PHILIP 1907-1970Écrit par Pascale GRUSON • 1 088 mots Importante personnalité du syndicalisme américain. D'abord outilleur chez Ford en même temps qu'il suivait les cours de la Wayne University de Detroit, Walter Reuther prit part au syndicalisme militant après la crise de 1929 et la promulgation du National Recovery Act, lequel marquait la collaboration sous certaines conditions de l'American Federation of Labor à la mise en œuvre du New De […] Lire la suiteRICKOVER HYMAN GEORGE 1900-1986Écrit par Universalis • 374 mots Amiral américain, né le 27 janvier 1900 à Makov, en Russie auj. Maków Mazowiecki, en Pologne, mort le 8 juillet 1986 à Arlington Virginie. Hyman George Rickover grandit à Chicago et fait ses études à l'école navale d'Annapolis Maryland, dont il sort diplômé en 1922. Il étudie ensuite le génie électrique à l'université Columbia, où il obtient sa maîtrise en 1929, avant de suivre une formation […] Lire la suiteROBESON PAUL 1898-1976Écrit par Denis Constant MARTIN • 1 371 mots • 1 média Paul Robeson aurait pu être tout à la fois Louis Armstrong, Ray Sugar » Robinson et, avant l'heure, Sidney Poitier. Il fut effectivement un champion sportif, brillant joueur de base-ball, de basket-ball et, surtout, le premier Noir à avoir fait partie de la prestigieuse équipe des États-Unis de football américain All-American Football Team en 1917 et 1918. Chanteur, baryton-basse au timbre mag […] Lire la suiteROCKEFELLER NELSON ALDRICH 1908-1979Écrit par Marie-France TOINET • 916 mots Vice-président des États-Unis, Nelson Rockefeller aimait à se présenter lui-même comme businessman, philanthrope et homme de gouvernement government official ». Petit-fils de John D. Rockefeller, il bénéficia de tous les privilèges mais souffrit également de tous les inconvénients liés à cette situation. Son grand-père amassa ce que l'on a dit être la plus grande fortune privée au monde il […] Lire la suiteROSENBERG AFFAIREÉcrit par Marie-France TOINET • 1 061 mots • 1 média Des lustres après leur exécution, en 1953, la culpabilité des époux Rosenberg reste à démontrer. À cette question, les réponses demeurent controversées, le plus souvent marquées au coin de l'idéologie coupables si l'on se situe dans une optique anticommuniste... et innocents dans le cas inverse. Faute d'une ouverture des archives du le seul témoignage d'anciens agents dans leurs mémoire […] Lire la suiteROSTOW WALT WHITMAN 1916-2003Écrit par Françoise PICHON-MAMÈRE • 875 mots Né à New York, le 7 octobre 1916, d'une famille d'émigrés juifs russes, Walt Whitman Rostow fait de brillantes études à l'université Yale, dont il sort diplômé à dix-neuf ans. À Oxford, une bourse lui permet de préparer son doctorat d'économie. Sa carrière d'enseignant, commencée en 1940 à l'université Columbia de New York, est interrompue par la Seconde Guerre mondiale, quand il part en Europe au […] Lire la suiteROUMANIEÉcrit par Mihai BERZA, Catherine DURANDIN, Alain GUILLERMOU, Gustav INEICHEN, Edith LHOMEL, Philippe LOUBIÈRE, Robert PHILIPPOT, Valentin VIVIER • 35 002 mots • 16 médias Dans le chapitre "Le retour d'Iliescu et l'entrée dans l' … Les élections de décembre 2000 opposent, au second tour, Ion Iliescu et un candidat, Corneliu Vadim Tudor Parti de la Grande Roumanie, qui tient à la fois de l'extrême droite et de l'extrême gauche, en ce qu'il rappelle le national-communisme » de l'époque de Ceauşecu dont il fut un chantre. Iliescu est élu, comme un moindre mal, par une majorité d'intellectuels, de démocrates de droite et de […] Lire la suiteRUSSIE Le territoire et les hommes La Fédération de RussieÉcrit par Myriam DÉSERT, Universalis • 14 468 mots • 6 médias Dans le chapitre "Aux côtés de l'Occident contre le terrorisme" … Dès l'arrivée de Vladimir Poutine à la tête du gouvernement, le thème de la lutte antiterrorisme devient central dans la politique étrangère russe. Avec la reprise des combats en Tchétchénie, même si la présence de 15 millions de citoyens de tradition musulmane dans le pays impose une minoration de la rhétorique anti-islamique, le nouveau Premier ministre s'applique à protéger les frontières avec […] Lire la suiteRYŪKYŪÉcrit par Pierre TROLLIET • 626 mots • 1 média L'archipel des Ryūkyū comprend une soixantaine d'îles qui s'égrènent sur 1 100 kilomètres entre l'île de Kyūshū et Taïwan ; ces îles couvrent au total 3 317 kilomètres carrés. Elles se répartissent en trois groupes au nord, les îles Amami, qui couvrent 1 221 kilomètres carrés ; au centre, Okinawa, groupe d'îles principal, est la plus peuplée avec près de 1 362 000 habitants en 2005 ; au sud, les […] Lire la suiteSAISON CYCLONIQUE 2017 DANS L'ATLANTIQUE NORDÉcrit par Gabriel GACHELIN • 1 694 mots • 4 médias Selon l’Organisation météorologique mondiale, la saison cyclonique dans l’Atlantique nord s’étend du 1 er juin au 30 novembre. D’après les prévisions de plusieurs instituts météorologiques, on s’attendait à une saison 2017 ordinaire, c’est-à-dire proche par le nombre et l’intensité de la moyenne des tempêtes et ouragans cyclones répertoriés entre 1981 et 2010 environ douze tempêtes nommées, s […] Lire la suiteSALVADOR ELÉcrit par Noëlle DEMYK, David GARIBAY, Universalis • 9 427 mots • 8 médias Dans le chapitre "Le Salvador de l'après-guerre paix, stagnation économique et violence" … L'intervention des Nations unies, pour encadrer la fin de la négociation et jouer activement un rôle de médiateur puis de garant de la paix, ainsi que le processus politique et militaire sont présentés comme des succès. Mais certains programmes prévus dans les accords de paix, notamment ceux pour la réintégration des anciens combattants dans la société, connaissent de sérieux problèmes. La réinser […] Lire la suiteSATELLITES ESPIONSÉcrit par Jacques VILLAIN • 5 218 mots • 1 média Dans le chapitre "De Spoutnik-1 à la National Geospatial-Intelligence Agency" … Entre 1957, qui voit le double lancement par Moscou de son premier missile balistique intercontinental le R-7, et de Spoutnik-1, et 1991, date de la disparition de l' 60 p. 100 des satellites américains et 77 p. 100 des satellites soviétiques sont à vocation militaire. De 1962 à 1987, l' a mis sur orbite 712 satellites de reconnaissance photographique sur 1 601 satell […] Lire la suiteSCHELLING THOMAS CROMBIE 1921-2016Écrit par Françoise PICHON-MAMÈRE • 1 288 mots Théoricien du concept de dissuasion et de son application aux relations internationales, le professeur américain Thomas Crombie Schelling a déclenché une vive polémique le jour où il a reçu le prix Nobel d'économie 2005, conjointement à l'Israélien Robert Aumann. L'attribution de cette récompense a non seulement ravivé une critique récurrente sur les orientations idéologiques du prix de la Banque […] Lire la suiteSCHLESINGER ARTHUR M. Jr 1917-2007Écrit par Universalis • 503 mots Historien américain et conseiller spécial de John F. Kennedy. Arthur Bancroft Schlesinger, qui prendra plus tard le nom d'Arthur Meier Schlesinger, Jr., est né le 15 octobre 1917 à Columbus Ohio. Il est le fils d'Arthur Schlesinger, historien célèbre. Il sort diplômé d'histoire à Harvard en 1938 et se fait remarquer avec la parution en 1939 de sa biographie sur Orestes A. Brownson A Pilgrim's […] Lire la suiteSERVICES SECRETSÉcrit par Pascal LE PAUTREMAT • 8 742 mots • 1 média Dans le chapitre "Compétitions et rivalités durant la guerre froide" … Aux États-Unis, avec la fin du second conflit mondial, l' est dissous le 1 er octobre 1945. Toutefois, à la fin de la même année, le président Harry Truman reconstitue d'urgence un pôle de renseignement au profit de la Maison Blanche, convaincu d'une difficile cohabitation avec le monde communiste, menaçant la sécurité des États-Unis. Les sections en charge de l'espionnage et du contre-espi […] Lire la suiteSOUDANÉcrit par Alain GASCON, Roland MARCHAL, Universalis • 12 406 mots • 10 médias Dans le chapitre "La trajectoire du pouvoir" … Si, formellement, c’est la troisième fois que des militaires parviennent au pouvoir à Khartoum, la nouvelle donne n'a que peu à voir avec les expériences antérieures. Les officiers supérieurs de l'armée sont absents et le nouveau dirigeant de la junte, le général Omar el-Béchir, est un officier largement inconnu, de plus issu d'une arme sans grand prestige les parachutistes. Quelques mois suffi […] Lire la suiteSTATIONS ORBITALESÉcrit par Jacques VILLAIN • 8 694 mots • 3 médias Dans le chapitre "La relève de Mir de Freedom à la Station spatiale internationale" … Depuis longtemps, la relève de Mir était envisagée. Non pas du côté soviétique, mais du côté américain. En effet, alors que l' s'apprêtait à mettre Mir sur orbite, le président des États-Unis Ronald Reagan avait demandé en avril 1983 à la d'établir un projet de station. Le 25 janvier 1984, c'est-à-dire dix ans après la fin de l'exploitation de Skylab, la seule station américaine j […] Lire la suiteSTEVENSON ADLAI EWING 1900-1965Écrit par André KASPI • 310 mots Petit-fils d'un vice-président des États-Unis et fils d'un homme politique de l'Illinois, Adlai Ewing Stevenson, avocat de profession, opte sans hésitation pour les affaires publiques. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il remplit diverses missions dans le domaine économique et, en 1948, il se fait élire gouverneur de l'Illinois. C'est un fervent supporter du président Truman. En 1952, le Parti d […] Lire la suiteSUFFRAGE UNIVERSELÉcrit par Dominique CHAGNOLLAUD • 4 493 mots • 1 média Dans le chapitre " Du principe d'universalité à son application" … En démocratie, le vote est devenu un droit librement exercé mais reste formellement un devoir » pour lutter contre l'abstentionnisme, le vote est parfois obligatoire en Belgique depuis 1893, en Australie depuis 1924 jusqu'à récemment, exemples suivis par le Luxembourg, le Danemark, la Grèce, la Turquie, le Brésil et par quelques cantons suisses. Si le manquement est assorti de sanctions adm […] Lire la suiteSURFÉcrit par Jean-Pierre AUGUSTIN • 1 385 mots • 3 médias On sait relativement peu de chose des origines du surf, dans lequel Jack London voyait le sport roi des rois naturels de la terre ». Selon Luc Lueras, c'est vraisemblablement dans les îles du Pacifique que ces jeux ont débuté sous le nom de kaha nahu . Dans la première moitié du xix e siècle, les missions protestantes qui participent à la conquête des îles Hawaii portent un regard critique sur […] Lire la suiteSYRIEÉcrit par Fabrice BALANCHE, Jean-Pierre CALLOT, Philippe DROZ-VINCENT, Philippe RONDOT, Charles SIFFERT, Universalis • 37 006 mots • 12 médias Dans le chapitre "Un conflit dans l’impasse ?" … En 2013, le soulèvement syrien, qui est devenu violent et de plus en plus confessionnel, s’est transformé en une guerre civile. En outre, il revêt une dimension de guerre régionale, une forme de guerre froide entre, d’un côté l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Qatar tous n’étant pas sur des positions identiques contre le régime syrien appuyés par la France très en avant, le Royaume-Uni et les É […] Lire la suiteTERRORISMEÉcrit par Gérard CHALIAND, Pierre DABEZIES, Sylvia PREUSS-LAUSSINOTTE, Jean SERVIER • 13 272 mots • 9 médias Dans le chapitre "Le recours à la torture" … L' interdiction de la torture et des traitements inhumains ou dégradants est prévue par des conventions spécifiques Convention contre la torture de l'ONU, 10 décembre 1984 ; Convention européenne contre la torture, 26 novembre 1987 et dans des dispositions précises de traités plus généralistes article 3 de la convention de Genève sur les prisonniers de guerre, qui ressort du droit humanitaire […] Lire la suiteTHAÏLANDEÉcrit par Jean BOISSELIER, Achille DAUPHIN-MEUNIER, Christian LECHERVY, Christian TAILLARD, Solange THIERRY, Universalis • 24 737 mots • 17 médias Dans le chapitre "La dictature militaire 1957-1973" … Le retour au pouvoir du maréchal Phibun sonne le glas du régime constitutionnel inauguré en 1932. Pendant près de dix ans, les chefs de l'armée de terre, la marine qui tente en juin 1951 de rétablir Pridi et la police complotent. Néanmoins, la réalité du pouvoir est entre les mains du général Sarit Thanarat, qui contrôle les forces terrestres, et du chef de la police, le général Phao Siyanon. D […] Lire la suiteTHATCHERISME ET REAGANOMICSÉcrit par Francis DEMIER • 294 mots • 1 média À la suite de la deuxième crise pétrolière, en 1979, la priorité est donné à la lutte contre l'inflation. Mais, au-delà, c'est toute une politique héritée de l'après-guerre et considérée comme défavorable au profit et à l'investissement qui est condamnée par Margaret Thatcher, au pouvoir en Grande-Bretagne de 1979 à 1990. Celle-ci mène une politique résolument libérale, hostile à tout l'héritage […] Lire la suiteTHINK TANKSÉcrit par Keith DIXON • 4 211 mots Dans le chapitre " Tournant néolibéral" … Au regard de ce parti pris de neutralité, la création en Suisse de la Société du Mont-Pèlerin en 1947, représente une rupture. Ce think tank revêtait des caractéristiques très en avance sur son temps , tant en raison de sa composition, très internationale, que de ses visées, qui traduisaient une forte cohésion idéologique autour d'une conception précise du monde social et de sa nécessai […] Lire la suiteTIMEÉcrit par Christine BARTHET • 1 004 mots Premier élément d'un gigantesque empire de presse dont l'histoire est intimement liée à l'action d'une des plus fortes personnalités du journalisme américain, Henry R. Luce 1903-1967, et à son ami Britton Hadden 1898-1929. La création du Time Weekly News en 1923 correspond pour eux à une réflexion approfondie sur les fonctions du quatrième pouvoir » la presse. Les gens ne sont en effet pa […] Lire la suiteTIMOR ORIENTALÉcrit par Françoise CAYRAC-BLANCHARD, Frédéric DURAND, Universalis • 4 747 mots • 3 médias Dans le chapitre "Du Portugal à l'Indonésie" … Attirés par le précieux bois de santal, les Portugais étaient arrivés à Timor dès le début du xvi e siècle. Issus du métissage, les Portugais noirs » ou Topasses » ont joué un rôle important jusqu'au xviii e siècle. Les missions catholiques ont aussi été très actives. Mais, en raison des révoltes de chefs locaux Liurai et des attaques des Néerlandais, ce n'est qu'au début du xx e siècle q […] Lire la suiteTOLÉRANCE ZÉROÉcrit par Laurent MUCCHIELLI • 2 682 mots Dans le chapitre "À l'origine de la tolérance zéro » une réorganisation de la police new-yorkaise" … L'histoire commence avec l'expérience de sécurisation du métro de New York par deux policiers aux méthodes innovantes William Bratton et Jack Maple, durant la première moitié des années 1990. Il s'agit pour la police de ne plus se contenter de rechercher les délinquants signalés mais d'être beaucoup plus présente sur le terrain afin d'arrêter plus systématiquement les fraudeurs, les drogués, le […] Lire la suiteTRUMBO DALTON 1905-1976Écrit par Patrick BRION • 605 mots • 1 média Né à Montrose dans le Colorado États-Unis et mort à Hollywood, Dalton Trumbo est célèbre pour avoir été l'un des Dix d'Hollywood », c'est-à-dire l'une des principales victimes de la chasse aux sorcières » qui s'abattit au cours des années 1950 sur l'industrie cinématographique américaine. C'est en 1935 que Dalton Trumbo entre à la Warner Bros comme lecteur, après avoir été emballeur dans une […] Lire la suiteTRUMP DONALD 1946- Écrit par Alix MEYER, Vincent MICHELOT • 2 274 mots • 3 médias L’homme d'affaires américain Donald Trump est le 45 e président des États-Unis 2017-2021. À l’issue d’une présidence très controversée, il échoue à se faire réélire et termine son mandat dans l’opprobre. Son refus d’accepter sa défaite dans les urnes est à l’origine d’une émeute insurrectionnelle contre le Congrès des États-Unis le 6 janvier 2021. […] Lire la suiteTURQUIEÉcrit par Michel BOZDÉMIR, Ali KAZANCIGIL, Robert MANTRAN, Élise MASSICARD, Jean-François PÉROUSE, Universalis • 37 002 mots • 22 médias Dans le chapitre "Le coup d'État militaire du 12 septembre 1980" … Cette intervention ne constitua pas vraiment une surprise, dans la mesure où dès janvier 1980 les chefs militaires avaient mis les politiciens civils très sérieusement en garde. Devant l'incapacité de la classe politique de réagir efficacement aux périls qui menaçaient le pays, les militaires passèrent à l'action le 12 septembre 1980. La junte se constitua en un Conseil national de sécurité, comp […] Lire la suiteVACCINATIONÉcrit par Françoise SALVADORI, Laurent-Henri VIGNAUD • 7 724 mots • 6 médias Dans le chapitre "Vaccination et développement d’une politique universelle de santé " … Après la Seconde Guerre mondiale, le terrain paraît favorable à une coopération internationale sur tous les plans, et la santé semble un terrain d’entente et d’optimisme. La nouvelle Organisation des Nations unies se dote en 1948 d’une agence visant au meilleur état de santé » pour tous les peuples du monde, l’Organisation mondiale de la santé OMS, qui inscrit dans sa Constitution un nouveau […] Lire la suiteVANCE CYRUS 1917-2002Écrit par Universalis • 162 mots Homme politique américain. Avocat à New York, Cyrus Vance offre ses services au Parti démocrate en 1957. Sous les présidences de Kennedy et de Johnson, il exerce des fonctions ministérielles, notamment à la Défense. Dans ce cadre, il mène à bien de délicates négociations de paix. En 1977, Jimmy Carter, qui vient d'entrer à la Maison-Blanche, le nomme secrétaire d'État. Il démissionne quatre ans p […] Lire la suiteVIETNAMÉcrit par Philippe DEVILLERS, Pierre-Bernard LAFONT, NGUYÊN TRÂN HUÂN, Michèle PIRAZZOLI-t'SERSTEVENS, Matthieu SALOMON, Stéphanie SOUHAITÉ, Christian TAILLARD, Universalis • 46 789 mots • 37 médias Dans le chapitre "Insurrection au Sud" … C'est l'évolution du régime sudiste, non l'initiative du Nord, qui allait créer une situation nouvelle. À partir de 1957, Diem structure davantage son régime et lui donne comme principale base politique un parti dominant, le Can-Lao Nhan-Vi parti personnaliste, une puissante police secrète et une armée, soutien de la bureaucratie. Il s'assigne pour objectif la liquidation totale de l'infrastruct […] Lire la suiteVIETNAM GUERRE DU 1959-1975repères chronologiquesÉcrit par Olivier COMPAGNON • 300 mots 26 avril-21 juillet 1954 La conférence de Genève qui met un terme à la guerre d'Indochine, décide le partage provisoire du Vietnam en deux zones d'administration distinctes, de part et d'autre du 17 e parallèle. Juillet 1956 Le Sud-Vietnam refuse d'organiser les élections prévues par les accords de Genève en vue de la réunification du pays. Février 1959 Les communistes sud-vietnamiens lancent […] Lire la suiteWALTERS RONALD W. 1938-2010Écrit par Universalis • 245 mots Universitaire et militant américain, Ronald W. Walters participa activement au mouvement pour les droits civiques. Ronald William Walters naît le 20 juillet 1938 à Wichita, au Kansas. Président des jeunes militants locaux de l'Association nationale pour le progrès des gens de couleur National Association for the Advancement of the Colored People, à Wichita en 1958, il organise l'un d […] Lire la suiteWALZER MICHAEL 1935- Écrit par Joël ROMAN • 1 053 mots Michael Walzer est né le 13 mars 1935 à New York. Philosophe, professeur à l'Institute for Advanced Study de Princeton, codirecteur de la revue Dissent , il représente une des figures les plus marquantes de la gauche intellectuelle aux États-Unis. Philosophe politique, il est aussi un penseur engagé, depuis la guerre du Vietnam jusqu'à des événements tels que les attentats du 11 septembre 2001, le […] Lire la suiteWARREN EARL 1891-1974Écrit par André KASPI • 559 mots Homme politique américain, Earl Warren occupa notamment le poste de gouverneur de Californie de 1942 à 1953 et fut candidat à la vice-présidence, sur le ticket républicain, aux élections de 1948. Pourtant, il demeurera, dans l'histoire de son pays, le chef d'une Cour suprême chief justice qui, pendant seize années 1953-1969, contribua à transformer les relations politiques et raciales à l'in […] Lire la suiteWASHINGTON HAROLD 1922-1987Écrit par Hervé KEMPF • 718 mots Harold Washington a symbolisé l'arrivée des Noirs au premier rang de la scène politique des États-Unis. En devenant en 1983 maire de Chicago, il témoignait de leur importance dans le débat politique ; en le restant en 1987, il démontrait leur compétence. Depuis cette première élection, un autre Noir, Tom Bradley, est devenu maire de Los Angeles, Jesse Jackson a pu prétendre sans ridicule partic […] Lire la suiteWASHINGTON, villeÉcrit par Laurent VERMEERSCH • 1 656 mots • 1 média Capitale fédérale et sixième agglomération des États-Unis , avec 6,2 millions d'habitants en 2018 702 000 dans la ville même, Washington DC District of Columbia est le maillon méridional de la mégalopole BosWash Boston-Washington, située au nord-est du pays . Édifiée sur la rive gauche du Potomac, à 180 kilomètres de son débouché dans la vaste baie de Chesapeake ouvrant sur l’Atlantique, ell […] Lire la suiteWAYBURN EDGAR 1906-2010Écrit par Universalis • 330 mots Défenseur de l'environnement américain, Edgar Wayburn reçut en 1999 la Presidential Medal of Freedom pour son rôle majeur dans la préservation de plus de 40 millions d'hectares de terres sauvages en Amérique du Nord. Né le 17 septembre 1906 à Macon, en Georgie, Edgar Wayburn sort diplômé de la faculté de médecine de Harvard à l'âge de vingt-trois ans, puis s'installe en Californie où il commence à […] Lire la suiteWEINBERGER CASPAR WILLARD 1917-2006Écrit par Universalis • 176 mots Homme politique américain. Diplômé en droit de Harvard en 1941, Caspar Weinberger s'enrôle dans l'armée américaine et combat en Nouvelle-Guinée, terminant son service à l'état-major du général MacArthur. Élu en 1952 député républicain dans l'État de Californie, il y fait figure d'agent purificateur des milieux dirigeants. Sa carrière de conservateur intransigeant sera consacrée par le président N […] Lire la suiteWILKINS ROY 1901-1981Écrit par Marie-France TOINET • 643 mots Petit-fils d'esclave, né à Saint Louis dans le Missouri, Roy Wilkins, devenu orphelin très jeune, fut éduqué par un oncle, dans le Minnesota. Élevé dans la petite bourgeoisie noire, il acquiert les qualités de ténacité, de persévérance et de patience qui caractérisent celle-ci. Il n'en est pas moins conscient de l'injustice et de la discrimination que subit sa race ; cette bourgeoisie noire, en e […] Lire la suiteWOUNDED KNEE déc. 1890Écrit par Universalis • 626 mots • 1 média Wounded Knee désigne un hameau et une crique situés sur la réserve indienne de Pine Ridge, au sud-ouest de l'État du Dakota du Sud, aux États-Unis. Ce fut le lieu de deux affrontements entre Indiens d'Amérique du Nord et représentants du pouvoir fédéral. Le 29 décembre 1890, plus de 200 Sioux, hommes, femmes et enfants, étaient massacrés par des soldats américains lors de la bataille » de Wounde […] Lire la suiteYÉMENÉcrit par Laurent BONNEFOY, André BOURGEY, Serge CLEUZIOU • 14 258 mots • 12 médias Dans le chapitre "La variable Al-Qaida" … Les attentats du 11 septembre 2001 à New York et Washington inaugurent au Yémen une nouvelle phase marquée par la centralité de la question de la lutte antiterroriste. Dès octobre 2000, l'attentat attribué à Al-Qaida contre le navire de guerre américain USS Cole en rade d'Aden a placé le pays dans une situation délicate, notamment parce que la coopération entre le dépêché sur place pour […] Lire la suiteYENÉcrit par Sophie BRANA, Dominique LACOUE-LABARTHE • 7 691 mots Dans le chapitre "Le taux de change fixe" … Après sa capitulation, le Japon perd ses conquêtes territoriales, et sa capacité de production est réduite d'un tiers par rapport à l'avant-guerre. La population est au bord de la famine, le marché noir et l'inflation renforcent la pénurie, la balance des opérations courantes connaît un profond déficit. La dette publique dépasse 200 p. 100 du PIB en 1945. Les encaisses monétaires accumulées sans […] Lire la suiteYOUGOSLAVIEÉcrit par Christophe CHICLET, Catherine LUTARD, Robert PHILIPPOT, Universalis • 15 297 mots • 14 médias Dans le chapitre " L'éclatement de la Yougoslavie et la fin de la fédération" … Bien avant la disparition de la république socialiste fédérative de Yougoslavie en 1991-1992, les ferments de la désintégration étaient à l'œuvre. Sécessions et guerres se sont multipliées sur la quasi-totalité du territoire yougoslave. Par un effet de dominos, les combats ont glissé du nord vers le sud, partant de la Slovénie en 1991, pour atteindre le Kosovo en 1998 et la Macédoine en 2001 . Pen […] Lire la suiteZIMBABWEÉcrit par Daniel COMPAGNON, Philippe GERVAIS-LAMBONY, Franck MODERNE, Universalis • 16 900 mots • 8 médias Dans le chapitre "L'impuissance des Occidentaux" … Face à cette dérive, la communauté internationale est impuissante. La controverse publique avec le gouvernement britannique de Tony Blair, grossièrement insulté par le président zimbabwéen, conduit vite à un affrontement avec l'UE et le Commonwealth. Le Royaume-Uni et l'Australie obtiennent la suspension du Zimbabwe des mécanismes de coopération du Commonwealth en décembre 2003 après neuf mois d […] Lire la suitePréciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, Hervé Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, écriture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 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S. Neill170 articlesFRANCE, histoire, de 1871 à 19397 articlesMUNDELL ROBERT A. 1932-20214 articlesEFFET DE CHAMP TRANSISTOR À articlesEULER MÉTHODE DU PAS À PAS D', analyse numérique3 articlesWAKSMAN SELMAN A. 1888-19733 articlesDIAGNE BLAISE A. 1872-19342 articlesHĀLĪ A. H. 1837-19142 articlesNAISMITH JAMES A. 1861-19391 articlePENCK A. R. 1939-20171 articleWEIKARD MELCHIOR A. 1742-1803144 articlesFRANCE, histoire, de 1958 à 1974141 articlesRUSSIE, histoire, de 1801 à 1917137 articlesRUSSIE, histoire, desLedérapage d’un car de transport TSR a fait trois morts et 46 blessés, dans la nuit de vendredi à samedi, vers Boromo, sur l’axe Ouaga-Bobo, a-t-on appris de sources concordantes proches de la localité, située à environ 180 km à l’ouest de Ouagadougou. L’accident, a-t-on rapporté à l’AIB, a eu lieu très tôt samedi,Quelle est la meilleure période pour partir en Afrique du Sud ? C’est la saison des safaris d’avril à octobre. Je préfère l’été austral, de décembre à mars, pour découvrir la région du Cap, de juin à octobre pour rencontrer les baleines et visiter la région de Johannesburg en mars et avril. Quand aller au Zimbabwe ?Quel est l’ancien nom du Zimbabwe ?Pourquoi aller en Zimbabwe ? en vidéoEst-il dangereux d’aller au Zimbabwe ?Comment on appelle les gens du Zimbabwe ? Quand aller au Zimbabwe ? La haute saison pour visiter le Zimbabwe est la saison sèche hivernale de mai à octobre, de juillet à septembre, pendant nos principales vacances. Les routes – et surtout les pistes – ne risquent pas d’être coupées par la pluie. Voir l’article Quel est le meilleur mois pour aller à Bali ? En safari, les animaux sont plus spectaculaires. Quel est le climat au Zimbabwe? Globalement, le Zimbabwe connaît deux saisons la saison sèche, d’avril à septembre, avec des journées ensoleillées et agréables. En revanche, dans les hautes terres, comme à Hwang, les nuits sont froides de mai à juillet. Quand partir au Zimbabwe ? La haute saison pour visiter le Zimbabwe est la saison sèche hivernale de mai à octobre, de juillet à septembre, pendant nos principales vacances. Les routes – et surtout les pistes – ne risquent pas d’être coupées par la pluie. Ceci pourrait vous intéresser Comment faire pour aller au Guatemala ? Où et quand partir Thaïlande ? Quelle est la nationalité des Seychelles ? Comment faire pour se rendre au Bhoutan ? Où partir pas cher été 2021 ? Quel est l’ancien nom du Zimbabwe ? Le territoire a ensuite été rebaptisé Rhodésie du Sud jusqu’en 1965, après quoi il est devenu la Zambie après l’indépendance de la Rhodésie du Nord, mettant fin au régime ségrégationniste rhodésien. A voir aussi Quel vaccin obligatoire pour le Sénégal ? Le 18 avril 1980, la Rhodésie est devenue un État indépendant sous le nom de Zimbabwe Stone House ». Quel pays s’appelait la Rhodésie du Sud ? L’histoire de la Rhodésie du Sud remonte à l’époque où le Zimbabwe alors appelé Rhodésie du Sud était une colonie britannique de 1890 jusqu’à l’indépendance du pays en 1980. Quelle est la capitale du Zimbabwé ? Harare ou Hararé anciennement Salisbury, alors nom du Premier ministre britannique est une ville d’Afrique australe et la capitale du Zimbabwe. Pourquoi aller en Zimbabwe ? en vidéo Est-il dangereux d’aller au Zimbabwe ? Sécurité générale. Le Zimbabwe est un pays relativement sûr. Sur le même sujet Est-il dangereux d’aller en Hongrie ? La criminalité existe, bien sûr, surtout autour des grands sites touristiques chutes Victoria, des grands hôtels, des parcs publics et du centre-ville à la tombée de la nuit. Comment se rendre au Zimbabwé ? Le plus courant est de se rendre à l’aéroport de Harare si vous arrivez en avion, mais aussi aux chutes Victoria si vous arrivez de Namibie, du Botswana ou de Zambie ou au poste frontière entre Johannesburg Afrique du Sud et Masvingo. Pourquoi aller au Zimbabwe ? Admirez les paysages à couper le souffle des plaines, de la savane et des lacs. Non seulement les cascades de Victoria sont incontournables, mais aussi les rochers granitiques de grande hauteur, presque en équilibre, qui font l’originalité des paysages du parc national de Matobo, au milieu d’un paysage relativement aride. savane. Comment on appelle les gens du Zimbabwe ? Zimbabwéen gentilé nom de la population est masculin a Zimbabwear, Zimbabwear. Lire aussi Où partir en décembre au soleil pas trop loin ? femelle un Zimbabwéen, Zimbabwéens. Comment s’appellent les habitants ? Le terme gentilé / ʒɒ̃. Ti. Le / désigne le lieu, la ville, la ville, le département, la région, la province, le pays, le pays, le continent. où ils vivent ou d’où ils viennent. Comment appelle-t-on les habitants du Zimbabwe ? Ceci pourrait vous intéresserL51nEa.