L'orbite terrestre est de plus en plus encombrĂ©e par des milliers de satellites d'opĂ©rateurs privĂ©s et publics. Combien sont-ils Ă tourner au-dessus de nos tĂȘtes ? Quelles sont leurs missions ? Quels pays en comptent le plus ? Quelles sont leur taille et altitude ? Retrouvez tous les chiffres grĂące Ă cette infographie. Selon l'association UCS Union of Concerned Scientists, satellites opĂ©rationnels Ă©taient en orbite autour de la Terre au 1er avril 2019. Cette prolifĂ©ration est liĂ©e Ă deux phĂ©nomĂšnes d'une part, de plus en plus de pays s'intĂ©ressent Ă l' et taille des satellites D'autre part, les satellites se miniaturisent avec l'apparition de CubeSats et autres nanosatellites pas plus gros qu'une boĂźte Ă chaussures. Sur les satellites en orbite terrestre, 38 % 788 sont dĂ©diĂ©s Ă l'observation de la Terre Ă©tude du climat, des prĂ©cipitations, surveillance... et 37 % 773 aux services de des satellites Viennent ensuite les satellites Ă but scientifique ou technologique dans la communication ou la dĂ©fense 263 et ceux utilisĂ©s pour la navigation globale ou rĂ©gionale 138. 64 % des satellites sont envoyĂ©s en orbite basse LEO, situĂ©e entre 500 et kilomĂštres d'altitude.
Votrerecherche trajectoire satellite autour de la terre vous a renvoyé un certain nombre de notices. Nous vous proposons des notices techniques et autres que vous pouvez télécharger gratuitement sur Internet. Nous vous proposons des notices gratuites de toutes natures, n'hésitez pas à consulter d'autres fichiers PDF se trouvant dans notre
Le systĂšme de circuits vitaux de la Terre 1. Alignements gĂ©omĂ©triques de lieux sacrĂ©s Alain Boudet Dr en Sciences Physiques 1. Alignements gĂ©omĂ©triques de lieux sacrĂ©s 2. RĂ©seaux Ă©nergĂ©tiques planĂ©taires et polyĂšdres 3. La nouvelle grille planĂ©taire et l'Ă©volution de la conscience RĂ©sumĂ© L'observation des lieux sacrĂ©s partout sur la planĂšte mĂ©galithes, monuments, ouvrages de terre, lieux de cĂ©rĂ©monie rĂ©vĂšle qu'ils ne sont pas situĂ©s au hasard, mais sur des lignes gĂ©omĂ©triques prĂ©cises. La Terre est tissĂ©e d'un rĂ©seau de ces lignes qui sont les manifestations physiques de flux Ă©nergĂ©tiques. Bien qu'il n'en soit pas fait mention dans notre Ă©ducation conventionnelle, ces faits ont Ă©tĂ© bien documentĂ©s dĂšs les annĂ©es 1930. Les peuples anciens dĂ©tenaient la connaissance de ces flux et l'ont imprimĂ©e dans le paysage. Les indigĂšnes actuels d'Australie et d'AmĂ©rique du Sud ne l'ont pas oubliĂ©. Contenu de la premiĂšre partie Les alignements de sites anciens en Angleterre Alignements de sites sacrĂ©s dans toute l'Europe Alignements astronomiques Plans stellaires Roues zodiacales dans le paysage Lignes sacrĂ©es en AmĂ©rique La Colombie et les Kogis aujourd'hui L'Australie et ses AborigĂšnes La Chine et les veines du Dragon Flux d'Ă©nergie Les vortex Le systĂšme de flux de la Terre Annexes Les dĂ©pĂątures de Gargantua La nature physique des lignes de flux L'apport de la radiesthĂ©sie En savoir plus Depuis l'espace, la Terre nous apparait comme une boule ronde et lisse trĂšs lĂ©gĂšrement aplatie aux pĂŽles. Nous distinguons facilement les mers et les continents, mais Ă premiĂšre vue aucune structure rĂ©guliĂšre, aucun rĂ©seau, aucun treillis n'y sont apparents. Si un rĂ©seau de lignes structurĂ©es existe, il faut chercher d'autres indices. On peut tout d'abord noter que puisque la Terre tourne autour d'un axe qui traverse les pĂŽles, ces points se distinguent des autres parce qu'ils ne bougent pas. Ils auront donc un statut particulier dans un rĂ©seau. A partir de ces 2 pĂŽles, on peut Ă©galement construire l'Ă©quateur, comme cercle Ă©quidistant des 2 pĂŽles. Toutefois il en est dĂ©duit par rĂ©flexion, il n'est pas apparent concrĂštement par des caractĂ©ristiques physiques reconnaissables sur le terrain. De mĂȘme, par construction sur le globe, on peut tracer des cercles qui passent par les pĂŽles et entourent la Terre. Ce sont les mĂ©ridiens. Puis, si on trace les cercles horizontaux, donc perpendiculaires aux mĂ©ridiens, appelĂ©s parallĂšles, on obtient une grille de repĂ©rage et de gĂ©olocalisation au moyen de laquelle on peut dĂ©signer n'importe quel point de la Terre par ses coordonnĂ©es. Ce sont ces coordonnĂ©es, par exemple, qui sont utilisĂ©es par les satellites gĂ©ostationnaires GPS Global Positioning System - ou systĂšme mondial de localisation. La gĂ©odĂ©sie est la science qui a pour objet de mesurer la surface de la terre et de dĂ©finir un systĂšme de repĂ©rage tel que la longitude et la latitude. Toutefois, cette grille semble ĂȘtre une convention choisie arbitrairement par quelques spĂ©cialistes qui ne correspond pas Ă une rĂ©alitĂ© physique. Il existe effectivement un treillis de lignes entrelacĂ©es qui se rĂ©vĂšlent par leurs traces physiques sur la Terre. Ce treillis est diffĂ©rent du systĂšme de mĂ©ridiens et de parallĂšles, mais par certains aspects, il prĂ©sente quelques rapports avec lui. Des pionniers l'ont redĂ©couvert Ă partir de la fin du 19e siĂšcle. Nous allons les suivre pas Ă pas dans leurs dĂ©couvertes. Dans ce premier article, nous nous intĂ©ressons aux alignements de sites. Dans le suivant, nous explorerons comment le treillis est organisĂ© sur le plan planĂ©taire et dans le troisiĂšme quelle est sa fonction et comment il Ă©volue avec le temps. Les alignements de sites anciens en Angleterre ou lignes de ley Au 19e siĂšcle, Ă peu prĂšs en mĂȘme temps, plusieurs personnes en Europe sont intriguĂ©es par la disposition de certains lieux antiques ou lieux de culte qui commençaient Ă susciter de l'intĂ©rĂȘt, et font quelques investigations rudimentaires avec leurs propres moyens. Ainsi, en Angleterre, William Black s'intĂ©ressait au rĂ©seau subsistant des anciennes routes romaines. De fil en aiguille, il se rend compte qu'il existait un filet de lignes droites qui couvrait la Grande-Bretagne et au-delĂ . Des lignes radiales et polygonales reliaient des points et Ă©difices prĂ©cis du paysage, dont certains constituaient des bornes de comtĂ©s. En 1870, il fait une confĂ©rence Ă la British Archaeological Association oĂč il expose sa thĂ©orie. Il Ă©nonce que Entre les monuments existe un marquage fait de lignes gĂ©omĂ©triques qui couvrent l'ensemble de l'Europe occidentale". En 1882, G. H. Piper fait une causerie oĂč il Ă©nonce que Si on trace une ligne depuis la montagne Skirrid-fawr vers la Pierre d'Arthur au nord, elle passe par Hatterall Hill, et les chĂąteaux de Oldcastle, Longtown Castle, Urishay et Snodhill. Une ligne de ley Ă Saintbury, Angleterre. Elle emprunte un ancien chemin, passe par une croix mĂ©diĂ©vale, une Ă©glise saxonne, et un tumulus Photo aĂ©rienne de Paul Devereux ©1996 Dans notre culture occidentale contemporaine, le concept d'alignements de sites est gĂ©nĂ©ralement attribuĂ© Ă l'anglais Alfred Watkins dans les annĂ©es 1920, bien qu'Ă la mĂȘme Ă©poque d'autres aient eu la mĂȘme idĂ©e, tel l'astronome anglais Norman Lockyer. En 1921, en se promenant Ă cheval dans les collines de Blackwardine situĂ©es dans le Hereforshire, Watkins remarque que de nombreux sentiers semblent relier une colline Ă une autre en ligne droite. En examinant ensuite une carte, il a l'intuition soudaine de l'alignement de sites prĂ©historiques. Recherchant des preuves visuelles de cette thĂ©orie, il dĂ©couvre que des sites tels que des pierres levĂ©es menhirs, des collines rondes artificielles ou tumulus qu'on prĂ©tend ĂȘtre d'anciennes structures funĂ©raires sont situĂ©s en ligne droite sur des kilomĂštres Ă travers la campagne. Il prend de nombreuses photographies sur le terrain et constitue un club de recherche, le Straight Track Club. Watkins produit confĂ©rences, articles et livres The Old Straight Track, 1925. Watkins remarque que ces lignes traversent des lieux dont les noms comportent le suffixe ley ou lay, lee, leigh, lea, ly. Cet ancien mot anglo-saxon signifie espace dĂ©gagĂ©, tel que clairiĂšre, prairie ou couloir de dĂ©gagement. C'est pourquoi il les nomme lignes de ley. Plus tard, il abandonne cette terminologie pour le terme piste ancienne rectiligne old straight track. Mais le terme ley a Ă©tĂ© repris tel quel par d'autres et a subsistĂ© dans l'usage. Les jalons des lignes de ley Quand ils dĂ©tectent une ligne de ley, Watkins et ses collaborateurs la remarquent par des Ă©lĂ©ments du paysage physiquement repĂ©rables. Puis en l'examinant plus attentivement sur le terrain, ils trouvent d'autres Ă©lĂ©ments moins visibles, parfois enterrĂ©s. Les jalons de ces lignes sont des Ă©lĂ©ments soit naturels, soit construits de main d'homme lieux liĂ©s Ă l'eau mares, sources, puits, tumulus, dolmens, menhirs, cromlechs cercles de pierres, cercles et ouvrages de terre, chĂąteaux, Ă©glises, collines de forme particuliĂšre. Pour Watkins, il semblait logique que ces lignes Ă©taient les traces d'anciennes voies de transport existant avant l'occupation romaine. Les sites seraient alors des points de repĂ©rage pour les voyageurs, des points de mire et de halte Ă travers le paysage, de colline en colline. Sans plus Ă©lĂ©ments, il lui Ă©tait difficile d'imaginer leurs vĂ©ritables fonctions que nous exposerons dans le troisiĂšme article de cette sĂ©rie. Par la suite, ces lieux auraient Ă©tĂ© utilisĂ©s pour y construire des temples et constructions sacrĂ©es. On sait effectivement que les chrĂ©tiens ont construit leurs Ă©glises, les grandes cathĂ©drales et autres sites sacrĂ©s Ă l'emplacement de cultes anciens prĂ©-existant. Les lignes de ley existaient indĂ©niablement aux temps prĂ©historiques. John Michell et la ligne St-Michel AprĂšs une pĂ©riode de vague oubli de l'existence des lignes de ley, John Michell leur apporte une contribution majeure dans son livre The View Over Atlantis 1969. Il y fait connaitre les observations de Watkins, les resitue dans un contexte plus large qui fait appel aux connaissances anciennes, Ă l'Ă©nergie, la radiesthĂ©sie, les OVNI, et donne l'impulsion pour d'autres investigations. Il met en Ă©vidence une ligne qui traverse tout le sud de l'Angleterre sur 600 km. Elle dĂ©marre Ă la pointe sud-ouest, en Cornouailles, au Saint-Michael's Mount, une ile de forme pyramidale situĂ©e dans Mount's Bay. La ligne traverse des sites cĂ©lĂšbres comme Glastonbury et Avebury, et passe par de nombreux bĂątiments religieux dĂ©diĂ©s Ă St-Michel. C'est pourquoi elle est nommĂ©e la ligne St-Michel. Bien entendu, ce n'est lĂ qu'un nom relativement rĂ©cent, car elle existait bien avant la christianisation, et son nom Ă©tait ligne Atlas. La ligne St-Michel est orientĂ©e sur le rayon du soleil levant du 8 mai qui est justement la date de la fĂȘte printaniĂšre de St-Michel. Triangles et polygones De nombreuses lignes sont progressivement dĂ©couvertes, et en se croisant et s'entrecroisant, elles forment un tissu gĂ©omĂ©trique. Comme le signalait dĂ©jĂ en 1939 le Major H. Tyler dans son livre The Geometric arrangement of Ancient Sites, beaucoup de lignes rayonnent Ă partir d'une intersection commune. Ainsi 8 lignes divergent depuis l'Ă©glise de Wooburn Buckinghamshire. Un triangle rĂ©sultant de l'intersection de 3 lignes, dĂ©limitĂ© par Avebury, Stonehenge et Glastonbury Merci Ă Alex Whitaker Le tissu gĂ©omĂ©trique est composĂ© de triangles, quadrilatĂšres et autres polygones. Les triangles ont souvent leurs cĂŽtĂ©s Ă©gaux isocĂšles ou Ă©quilatĂ©raux. Sir Norman Lockyer 1836-1920, un astronome royal, remarque que Stonehenge, le chĂąteau de Grovely Grove-ley et Old Sarum Salisbury forment un triangle Ă©quilatĂ©ral de 10 km de cĂŽtĂ©. Dans d'autres cas ce sont des triangles avec un angle droit triangle rectangle. Glastonbury, Stonehenge et Avebury forment un triangle rectangle parfait, qui est orientĂ© approximativement vers le nord. Le cĂŽtĂ© Glastonbury /Avebury est situĂ© sur la ligne St-Michel. Le cĂŽtĂ© Glastonbury /Stonehenge de ce triangle est aussi l'un des cĂŽtĂ©s d'un dĂ©cagone polygone Ă 10 cĂŽtĂ©s mis en Ă©vidence par John Michell. Dans certains cas, des sites sont situĂ©s sur des cercles concentriques autour d'un centre de rayonnement. Dans d'autres endroits, des leys sont parallĂšles sur plusieurs kilomĂštres. Cela pose question sur leur interprĂ©tation en tant que pistes anciennes. OĂč mĂšneraient-elles? Pour Tyler, les alignements Ă©taient prĂ©sents avant les pistes et marquaient une division gĂ©omĂ©trique rectangulaire du terrain. Dans son livre Megalithic Sites in Britain 1967, le professeur Alexander Thom observe Il est remarquable que 1000 ans avant les premiers mathĂ©maticiens de la GrĂšce antique, des gens de ces iles avaient non seulement une connaissance pratique de la gĂ©omĂ©trie et Ă©taient capables de mettre en place des dessins gĂ©omĂ©triques Ă©laborĂ©s, mais savaient aussi installer des ellipses basĂ©es sur les triangles pythagoriciens. Alignements de sites sacrĂ©s dans toute l'Europe Les membres du Straight Track Club de Watkins Ă©taient trĂšs actifs et certains ont recherchĂ© l'existence des lignes de ley dans d'autres pays. Par ailleurs, au mĂȘme moment, dans ces pays mĂȘmes, des investigateurs locaux s'intĂ©ressaient Ă©galement au sujet. Au cours des annĂ©es suivantes et jusqu'Ă nos jours, plus on recherche ces lignes, plus on y porte attention, et plus on en dĂ©couvre partout en Europe. De plus l'Ă©volution technique a apportĂ© des moyens supplĂ©mentaires de dĂ©tection de ces alignements par des photos aĂ©riennes et encore mieux par des photos satellites qui ont rendu cette tĂąche beaucoup plus facile. En effet, on s'est rendu compte que certaines lignes visibles d'en haut sont difficilement repĂ©rables sur le terrain. Parfois, elles sont signalĂ©es seulement par une couleur diffĂ©rente des vĂ©gĂ©taux, ou soulignĂ©es par des bordures de champ, un chemin de campagne, une route ancienne. Les dĂ©couvertes des Romains Les chroniqueurs romains rapportent qu'au moment de leurs conquĂȘtes, ils ont trouvĂ© des lignes droites dans presque tous les pays en Europe, en CrĂȘte, dans la rĂ©gion de Babylone, et en Afrique du Nord. Ces tracĂ©s existaient donc bien avant eux. Ils ont Ă©galement constatĂ© la prĂ©sence de menhirs alignĂ©s dans la campagne toscane en Italie, une rĂ©gion occupĂ©e par les Ătrusques. Les dĂ©pĂątures de Gargantua En marge des alignements eux-mĂȘmes, je signale un folklore peu connu, associĂ© Ă certains monts et buttes en France, qui fait intervenir le gĂ©ant Gargantua. Certains veulent y voir le besoin de merveilleux des gens, qui imaginent ces histoires pour supporter leur vie dure, mais il se pourrait bien que ce soit aussi une allĂ©gorie pour dire que ces monts sont investis ou l'ont Ă©tĂ© par des forces ou Ă©nergies supĂ©rieures. Gargantua, un peu maladroit parfois Ă cause de sa taille, se promĂšne un peu partout en France. Quand il parcourt la campagne, de la boue s'attache Ă ses chaussures, qui deviennent "empĂątĂ©es" et il arrive qu'une masse s'en dĂ©tache. Cette masse, appelĂ©e dĂ©pĂąture ou dĂ©gallochĂ©e, forme une colline ou un mont, dĂ©posĂ© sur la plaine. Ainsi, en Charente, la colline du Pinsonneau, au sud de Baignes Sainte-Radegonde, et la motte de Coiron sont des dĂ©pĂątures oudĂ©gottures de Gargantua. De mĂȘme la butte de Sancerre dans le Cher, le mont Garganet nom issu de Gargantua et le mont Ceix en CorrĂšze. On en trouve dans une bonne partie de la France, surtout la moitiĂ© Nord. D'autres fois, en s'activant, Gargantua renverse sa hotte et son contenu devient des amas de rochers. Ou bien il se dĂ©culotte et dĂ©pose sa crotte. Dans l'Ain, le lac de Nantua a Ă©tĂ© pissĂ© par Gargantua, tandis que le mont qui domine la ville est une catole une crotte qu'il a laissĂ©e lĂ . Dans le Maine-et-Loire, la ville de BouzillĂ© la bien nommĂ©e en est une Ă©galement. Le christianisme a diabolisĂ© Gargantua en rebaptisant en lieux du diable les lieux, gouffres, chaos rocheux, et pierres dressĂ©es nommĂ©s de son nom. Ă l'opposĂ©, d'autres lieux ont Ă©tĂ© sanctifiĂ©s et consacrĂ©s Ă l'Archange Saint-Michel, dont beaucoup de Monts Gargan. Ainsi en est-il Ă Rouen du quartier appelĂ© Mont Gargan. Le Mont Saint-Michel Ă©tait un ancien lieu de culte Ă Gargantua. La tradition rapporte que Gargantua aurait Ă©tĂ© emportĂ© par Merlin ou Morgane en FĂ©erie l'ile d'Avalon, donc Glastonbury, oĂč il vit toujours. En Allemagne En 1929, Wilhelm Teudt, un prĂȘtre allemand, publie un livre intitulĂ© Germanische HeiligtĂŒmer Sanctuaires germaniques oĂč il rapporte l'existence de lignes sacrĂ©es en Allemagne centrale. Ces lignes relient des sites antiques sur des centaines de kilomĂštres en ligne droite et forment des figures gĂ©omĂ©triques. Toujours Ă cette Ă©poque, le gĂ©ographe allemand Joseph Heinsch Ă©tait intriguĂ© par la cathĂ©drale de Xanten et par sa mosaĂŻque au sol qui reprĂ©sentait une carte orientĂ©e des Ă©glises de la rĂ©gion. En 1939, dans une confĂ©rence intitulĂ©e Principles of Prehistoric Cult-Geography, il explique que les centres sacrĂ©s Ă©taient situĂ©s sur des figures gĂ©omĂ©triques en lien avec les constellations. Certaines lignes orientĂ©es Ă l'ouest reliaient des centres dĂ©diĂ©s au culte de la lune Ă d'autres orientĂ©es Ă l'est reliaient des centres dĂ©diĂ©s au soleil. Les unitĂ©s de mesure employĂ©es Ă©taient des fractions simples des dimensions terrestres. En France, Xavier Guichard En France aux alentours de 1910, Xavier Guichard 1870 - 1947 Ă©tudie l'origine des noms de lieux toponymes. Il se concentre particuliĂšrement sur le toponyme alesia qui revient de façon rĂ©currente sur tout le territoire français plus de 400 sites. Ses dĂ©ductions sont rapportĂ©es dans son livre Eleusis Alesia, EnquĂȘte sur les origines de la civilisation europĂ©enne 1936. Selon lui, on retrouve le nom alesia sous les formes indo-europĂ©ennes Alaise, AlĂšs, Alis ou Alles. Il signifie point de rencontre, lieu de halte lors des voyages. Il est Ă©tonnant de remarquer la consonance phonĂ©tique entre alaise et ley. Mais Guichard n'avait probablement pas connaissance des travaux de Watkins. AlĂ©sia est apparentĂ© au mot grec Eleusis. Ăleusis Ă©tait une ville de GrĂšce situĂ©e Ă 20 kilomĂštres d'AthĂšnes, cĂ©lĂšbre pour son culte consacrĂ© Ă DĂ©mĂ©ter et Ă sa fille PersĂ©phone. Dans la religion grecque antique, les mystĂšres d'Ăleusis cĂ©lĂ©braient ces dĂ©esses-mĂšres et sont Ă l'origine des cultes liĂ©s aux vierges noires qui se sont rĂ©pandus en Europe. Ces lieux sont presque systĂ©matiquement associĂ©s Ă une colline dominant une riviĂšre, Ă un puits ou Ă la prĂ©sence de sel. D'aprĂšs Guichard Ces villages ont Ă©tĂ© Ă©tablis dans les temps anciens selon des lignes astronomiques immuables, dĂ©terminĂ©es d'abord dans le ciel, puis transfĂ©rĂ©es sur Terre Ă intervalles rĂ©guliers, chacun valant un 360e du globe. La carte des toponymes AlĂ©sia, Alaise et leurs dĂ©rivĂ©s en France. Merci Ă Jean-Claude Bonnot Ils sont placĂ©s le long de lignes nord-sud parallĂšles s'Ă©tendant dans toute l'Europe, Ă©quidistante de 1° d'arc, une valeur que nous retrouverons avec Bruce Cathie deuxiĂšme partie. Cela implique que les constructeurs antiques de ces villages connaissaient les pĂŽles et l'Ă©quateur, les mouvements des astres, le partage du cercle en 360°, la longueur du degrĂ© terrestre, enfin les coordonnĂ©es gĂ©ographiques, longitudes et latitudes. Les lieux sont Ă©galement rĂ©partis sur 24 lignes gĂ©odĂ©siques qui rayonnent Ă partir d'un centre, Alaise, prĂšs de Besançon. Ce centre serait le centre rituel et mythique de l'Europe pour le culte des vierges noires. La GrĂšce, Jean Richer et l'axe Saint-Michel Apollon Dans les annĂ©es 1950, le français Jean Richer installĂ© en GrĂšce fait des investigations Ă propos des temples grecs, qu'il publie dans son livre GĂ©ographie sacrĂ©e du monde grec. Il remarque que les temples et les Oracles sont souvent situĂ©s Ă des emplacements difficilement accessibles, ce qui n'Ă©tait pas compatible avec l'objectif d'une frĂ©quentation populaire. Il se demande donc quelle en est la raison. Il pressent que ces centres Ă©taient reliĂ©s, mais il ne sait pas pourquoi. C'est en rĂȘve qu'il obtient la rĂ©ponse. Une statue d'Apollon lui montre la connexion entre les sanctuaires qui le reprĂ©sentaient Ă Delphes et AthĂšnes. A Delphes se trouve l'ancien Oracle de la Terre-MĂšre et AthĂšnes abrite le temple de l'Acropole dĂ©diĂ© Ă AthĂ©na. Une fois rĂ©veillĂ©, il prend une carte, trace la ligne Delphes - AthĂšnes, et constate qu'elle se prolonge sur l'Ăźle de DĂ©los, le lieu de naissance d'Apollon, et au temple d'Apollon de Kamiros sur l'Ăźle de Rhodes. La ligne traverse d'autres sites sacrĂ©s dĂ©diĂ©s Ă ArtĂ©mis tel que le Temple d'Agra. Un peu plus tard, Lucien Richer, le frĂšre de Jean, poursuit cette recherche, prolonge la ligne vers le nord-ouest et vers le sud-est oĂč il trouve bien d'autres correspondances. Dans un article datĂ© de 1977 intitulĂ© L'axe Saint-Michel Apollon, il dĂ©crit cet alignement qui s'Ă©tend jusqu'Ă l'extrĂ©mitĂ© de l'Irlande, Ă l'ile sacrĂ©e de Skellig Michael, traverse de nombreux sites cĂ©lĂšbres dĂ©diĂ©s Ă St-Michel comme Saint Michael's mount dĂ©jĂ nommĂ© Ă la pointe de la Cornouailles en Angleterre; le Mont Saint-Michel en Normandie; La Sacra di San Michele dans les Alpes italiennes et Monte Sant'Angelo dans la pĂ©ninsule italienne Gargano, sanctuaire ancien dĂ©diĂ© Ă Saint-Michel; le temple d'ArtĂ©mis Ă Corfou; Delphes; DĂ©los, et se prolonge jusqu'au Mont Carmel en IsraĂ«l, couvrant ainsi une distance d'environ 4000 km. LĂ , il se divise en IsraĂ«l et en Ăgypte, puis rejoint La Mecque en Arabie Saoudite. Si le nom de Saint-Michel est chrĂ©tien, les sites qui lui sont dĂ©diĂ©s sont d'origine prĂ©-chrĂ©tienne. Ils ont Ă©tĂ© auparavant dĂ©diĂ©s par les druides aux dieux du soleil et aux dĂ©esses-mĂšres de la terre. Puis ils ont Ă©tĂ© absorbĂ©s par les chrĂ©tiens et renommĂ©s. Une ligne droite de l'Irlande Ă IsraĂ«l traverse des sites consacrĂ©s Ă Saint-Michel et Apollon Merci Ă Paul Broadhurst and Hamish Miller Jean Richer dĂ©couvre aussi, par l'examen de monnaies anciennes, que des lignes marquĂ©es par des temples rayonnent de Delphes, DĂ©los et Sardes, et forment la roue d'un zodiaque voir plus loin d'autres exemples de roues zodiacales Evora au Portugal Depuis les annĂ©es 1930, la popularisation du concept d'alignements de sites sacrĂ©s a permis d'attirer l'attention sur ce phĂ©nomĂšne dans d'autres pays et beaucoup d'autres ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©s. Par exemple au Portugal, le double cromlech d'Almendres, dans le complexe d'Evora, est alignĂ© avec deux autres sites anciens sur 50 km le dolmen de Anta Grande dans le site de Zambujeiro; le cromlech de Xuarez de forme rectangulaire prĂšs de Monsaraz. L'azimut de 110° de cette ligne est celle de la pleine lune du printemps. Alignements astronomiques Evora au Portugal, Xanten en Allemagne, Delphes en GrĂšce, la ligne St-Michel anglaise, il devient clair que l'astronomie joue un rĂŽle important dans la conception de certains sites. Plus on cherche Ă comprendre ces rapports et plus on trouve de liens. On entre lĂ dans le domaine de l'archĂ©oastronomie. L'archĂ©oastronomie rĂ©sulte de l'association de l'astronomie et de l'archĂ©ologie pour dĂ©terminer les connaissances et les reprĂ©sentations des anciens, Ă partir des inscriptions qu'ils ont laissĂ©es dans leurs monuments. Elle est nĂ©e dĂšs les annĂ©es 1960 avec des chercheurs de terrain qui en ressentaient l'Ă©vidence. Mais elle Ă©tait rejetĂ©e alors par les universitaires. Cette situation est en train de changer peu Ă peu alors qu'arrivent Ă la fois de nouvelles gĂ©nĂ©rations plus ouvertes et de la matiĂšre archĂ©ologique plus abondante pour l'attester. Elle est maintenant reconnue par l'universitĂ© avec prudence, et mĂȘme Ă©tudiĂ©e voir K. GadrĂ©, Culture Diff'. On constate que de nombreux sites archĂ©ologiques prĂ©sentent un ou des axes orientĂ©s dans des directions prĂ©cises. Ces directions sont gĂ©nĂ©ralement en rapport avec le soleil ou la lune. Par exemple avec leur lever au moment de l'Ă©quinoxe ou du solstice ou Ă une autre date significative. Citons quelques exemples supplĂ©mentaires. En France L'ouverture de la grotte de Lascaux en Dordogne est orientĂ©e face au soleil couchant du solstice d'Ă©tĂ©. Au chĂąteau cathare de MontsĂ©gur, le premier rayon de soleil Ă l'horizon du solstice d'hiver traverse le chĂąteau dans sa longueur par une petite ouverture. Au solstice d'Ă©tĂ©, il traverse les quatre archĂšres du donjon au nord-ouest avec une prĂ©cision millimĂ©trique. A Carnac, en Bretagne France, l'orientation des alignements de menhirs correspond au soleil levant du solstice d'Ă©tĂ©. Autrement dit, le rayon solaire balaie Ă cet instant tout l'alignement jusqu'au cromlech Ă l'extrĂ©mitĂ© sud-ouest. Alignements de menhirs Ă Carnac en France Merci Ă Zaza Cercle de Goloring en Allemagne Merci Ă Martin P. Paulus En Allemagne L'Allemagne est aussi dotĂ©e de centres prĂ©historiques, tels le cercle de Goseck et le cercle de Goloring. Le cercle de Goloring, situĂ© en RhĂ©nanie Palatinat proche de Coblence, a Ă©tĂ© Ă©tudiĂ© dĂšs 1948 par le Dr. Röder. Il est composĂ© d'un fossĂ© circulaire de 175 mĂštres de diamĂštre, 80 cm de profondeur environ et une largeur maximum de 6 m. Autour se trouve un talus circulaire de 190 m de diamĂštre, 7 m de large et 80 cm de haut. Ses proportions sont similaires Ă celles de Stonehenge. Dans des Ă©tudes rĂ©centes, le Dr Zack avance que le Goloring est une horloge solaire gĂ©ante. Le cercle de Goseck situĂ© en Saxe-Anhalt a Ă©tĂ© dĂ©couvert en aout 2003 par survol aĂ©rien et Ă©tudiĂ© par Wolfhard Schlosser. Ce ne sont pas ici des constructions en pierre, mais des talus en terre et des palissades de bois qui ont difficilement survĂ©cu au temps. De 75 m de diamĂštre, il comprend 3 cercles concentriques de terre et d'Ă©pieux de bois avec chacun 3 ouvertures qui coĂŻncident avec les levers et couchers du soleil aux solstices d'hiver et d'Ă©tĂ©. On peut le mettre en rapport avec le disque de NĂ©bra trouvĂ© Ă moins de 30 km de lĂ , et avec le cercle de culture de Grasdorf qui est apparu en 1991 prĂšs de Hildesheim Ă 150 km plus au Nord-Ouest . En Angleterre et en Ăcosse Au dĂ©but du 19e siĂšcle, N. Lockyer dĂ©jĂ nommĂ© plus haut repĂšre une ligne d'importance astronomique issue de Stonehenge, longue de 35 km, qui trace la course du lever de soleil de milieu de l'Ă©tĂ©. En 1965, le professeur Gerald Hawkins suggĂšre que les constructeurs de Stonehenge avaient des connaissances astronomiques poussĂ©es. En 1967, un professeur de technologie en retraite, Alexander Thom, publie un livre Megalithic Sites in Britain qui a un retentissement important. Il relate ses mesures sur plus de 500 pierres qu'il a Ă©tudiĂ©es sur le sol Ă©cossais et brittanique. Il Ă©nonce que les monuments mĂ©galithiques tels que que Stonehenge, Avebury, Long Meg, mais aussi bien d'autres de taille plus modeste dont les pierres semblent placĂ©es au hasard, suivent en rĂ©alitĂ© un plan prĂ©cis au milliĂšme, basĂ© sur des figures gĂ©omĂ©triques cercles, ellipses ou autres. La gĂ©omĂ©trie des cercles de pierres dĂ©rive des positions extrĂȘmes du soleil, de la lune et des Ă©toiles au moment de leur lever Ă l'horizon. Le site du Calanais ou Callanish en Ăcosse se prĂ©sente comme un vaste champ de pierres levĂ©es. Pour Alexander Thom, ses pierres forment un calendrier basĂ© sur la position de la Lune. Il suggĂšre que l'alignement des pierres, lorsqu'on regarde vers le sud, pointe vers la pleine Lune du milieu de l'Ă©tĂ© derriĂšre une montagne lointaine appelĂ©e Clisham. MĂȘme des Ă©glises, pourtant bĂąties Ă des Ă©poques plus rĂ©centes, ont des orientations reliĂ©es Ă l'astronomie. Ă une certaine date, des rituels avaient lieu pour cĂ©lĂ©brer le courant d'Ă©nergie qui coule selon les lignes qui les traversent, afin de distribuer cette Ă©nergie aux alentours et d'en faire bĂ©nĂ©ficier les rĂ©coltes. Le site de Calanais en Ăcosse Merci Ă Wikipedia L'entrĂ©e du tumulus de Newgrange en Irlande au lever du soleil le jour du solstice d'hiver. Merci Ă NewGrange UNESCO En Irlande Dans les annĂ©es 1980, Martin Brennan voir son livre The Star and the Stones a dĂ©pensĂ© une Ă©nergie incroyable pour faire admettre sa thĂ©orie sur le rapport entre l'orientation des couloirs des tumulus dolmens recouverts de terre et le calendrier solstices, Ă©quinoxes et le jour Ă mi-temps entre les deux. Par la suite, beaucoup l'ont suivi dans ses dĂ©ductions sur le lien astronomique. Un magnifique exemple est l'entrĂ©e sud de NewGrange, en ligne avec un menhir et un tumulus, et dont le couloir d'entrĂ©e est Ă©clairĂ© au premier rayon du solstice d'hiver. D'autres couloirs sont dans l'axe d'une ligne de ley. En AmĂ©rique latine Teotihuacan est un site archĂ©ologique du Mexique qui Ă©tait un vĂ©ritable ville, structurĂ©e par sa longue "allĂ©e des Morts" rectiligne qui la traverse sur 4 km environ selon un axe presque nord-sud, avec une dĂ©viation de 15° 50' vers l'est. Il s'y trouve de nombreuses pyramides Ă degrĂ©s, dont au nord la "pyramide de la Lune", et au milieu la "pyramide du Soleil". L'orientation correspond au lever du soleil du 13 aout. Dans son ouvrage Cycles of the Sun, Mysteries of the Moon The Calendar in Mesoamerican Civilization 1987, le Dr. Vincent Malmström fait remarquer que cette date reprĂ©sente le commencement du monde dans la mythologie Maya. Plus au sud, en Bolivie, Ă proximitĂ© du lac Titicaca, se trouvent les ruines de la ville de Tawanaku. Elle comporte elle aussi des pyramides Ă degrĂ©s et d'autres monuments tels que la porte du soleil. Son orientation astronomique est prĂ©cise. Toutefois, elle ne peut ĂȘtre comprise selon Posnansky que si elle se rapporte au ciel tel qu'il Ă©tait en 15'000 avant D'autres Ă©lĂ©ments sont en faveur de cette date, par exemple l'existence de quais Ă une distance du lac actuel qu'il couvrait Ă l'Ă©poque. Motivations des constructeurs de sites mĂ©galithiques Beaucoup de sites sacrĂ©s ont un lien direct avec l'astronomie. Pourquoi, dans quel but? Comment comprendre cette volontĂ© de construire en rapport avec les astres? Plusieurs thĂ©ories ont Ă©tĂ© avancĂ©es pour deviner les intentions des constructeurs, et certaines semblent largement acceptĂ©es par la communautĂ© scientifique. Les sites seraient des sortes d'observatoires astronomiques dont l'intĂ©rĂȘt serait de repĂ©rer des dates importantes de l'annĂ©e. A partir de lĂ , il y a deux types d'interprĂ©tations sur l'objet de cette importance des objectifs pratiques et des dĂ©votions religieuses. Sur le plan pratique, les dates seraient repĂ©rĂ©es dans le but de planifier les rĂ©coltes et les travaux agricoles en vue de la survie de la population. Ces constructions gigantesques indiqueraient les solstices et les Ă©quinoxes comme une sorte de vaste calendrier en pierre. C'est par exemple l'avis de Zack en ce qui concerne Goloring, et de Schlosser pour Gosek. Mais fournir tous ces efforts pour seulement donner des repĂšres de dates, cela semble insensĂ©. En tout cas, ils dĂ©montrent effectivement que les constructeurs accordaient Ă leurs constructions une importance capitale. C'est pourquoi d'autres historiens ont imaginĂ© que ces peuples Ă©taient tellement soucieux d'honorer des dieux pour s'attirer leurs faveurs, ou cĂ©lĂ©brer des Ă©vĂ©nements marquants, qu'ils ne comptaient ni leur temps ni leur efforts. Les monuments seraient alors des marques commĂ©moratives d'un Ă©vĂ©nement grandiose, des lieux de cultes solaires ou lunaires Ă Carnac, selon Mortillet ou servaient Ă prĂ©dire des Ă©clipses Ă Stonehenge, selon Hawkins. Mais toutes ces thĂ©ories ne sont que spĂ©culations sans preuves. D'autres explications sont possibles mais ne sont pas envisagĂ©es parce qu'elles impliqueraient d'accepter l'idĂ©e que ces peuples Ă©taient des savants et techniciens plus avancĂ©s que nous sur certains aspects. Or on veut seulement les considĂ©rer comme des gens naĂŻfs et incultes, bien qu'on n'en ait aucune preuve. Une explication bien plus simple et plus logique se rapporte au caractĂšre Ă©nergĂ©tique des alignements . Plans stellaires Les pyramides et leur relation Ă Orion le Nil et sa relation Ă la voie lactĂ©e selon Robert Bauval Le MystĂšre du grand Sphinx Le rapport d'un site avec les constellations peut prendre d'autres aspects. Dans certains cas, le complexe mĂ©galithique est bĂąti selon le plan d'une constellation. John Foster Forbes 1889 - 1958, auteur avec Iris Campbell de Giants, Myths and Megaliths, est intriguĂ© par des pierres situĂ©es sur le territoire britannique, qui sont gravĂ©es de cupules. Tandis que certains archĂ©ologues ne voient lĂ que des rĂ©cipients pour recueillir des liquides lors de rituels, voire mĂȘme du sang, Forbes dĂ©montre que les cupules dessinent le plan de situation de l'ensemble du site et que ce plan reprĂ©sente une constellation. Dans le paysage mĂȘme, le nom des collines et des monts reflĂšte souvent un aspect du soleil, de la lune ou d'une Ă©toile. En Ăgypte, selon Robert Bauval Le mystĂšre d'Orion, le Nil est par sa forme la reproduction terrestre de la voie lactĂ©e. On retrouve cette correspondance d'espaces gĂ©ographiques avec la voie lactĂ©e dans la vallĂ©e de Tepoztlan au Mexique, la vallĂ©e de Elky au Chili, et dans le chemin de Saint-Jacques de Compostelle en Europe. Au PĂ©rou, la riviĂšre Vilcanota ou Wilcamayu, Huilcamayo, Urubamba dans la vallĂ©e sacrĂ©e de Cuzco Ă©tait Ă©galement considĂ©rĂ©e par les Incas comme la reprĂ©sentation de la voie lactĂ©e. Les espace rituels huacas le long de la vallĂ©e sont les reflets des constellations situĂ©es de part et d'autre de la voie lactĂ©e. Bauval a fait des relevĂ©s dĂ©taillĂ©s des pyramides de Guizeh et Ă proximitĂ©. Il a montrĂ© que leur disposition Ă©tait identique Ă celle des Ă©toiles d'Orion. L'un des conduits dans la Grande Pyramide, qui est supposĂ© ĂȘtre une aĂ©ration mais dont on ignore la fonction, pointe vers l'une des Ă©toiles d'Orion. Toutefois, ce pointage n'est strictement rĂ©alisĂ© que si on considĂšre le ciel au moment de sa configuration en 10'500 av. comme Ă Tiahuanaco. Bauval suppose que c'est l'Ă©poque de construction des pyramides, Ă l'encontre de l'avis des historiens qui maintiennent leur conviction de 4000 ans d'Ăąge environ pour ces pyramides. Nous verrons que d'autres observations plaident en faveur de la supposition de Bauval. Roues zodiacales dans le paysage En 1929, Kathryn Maltwood crĂ©e un choc avec son livre A Guide to Glastonbury's Temple of the Stars dans lequel elle rapporte les dessins de vastes figures se rĂ©vĂ©lant dans le paysage autour de Glastonbury en Angleterre. Ces figures sont soulignĂ©es par les courbes du paysage, les collines, les routes et les cours d'eau et ne sont visibles que sur une vue aĂ©rienne. Elles reprĂ©sentent les signes du zodiaque et chacune de ces figures est situĂ©e Ă l'emplacement appropriĂ© correspondant de la roue zodiacale. Elles forment un cercle de plus de 15 km de diamĂštre. Les noms des villages situĂ©s dans un signe zodiacal sont souvent en corrĂ©lation avec ce signe. Par exemple, au Nord de Glastonbury, on trouve Aries Drive route du BĂ©lier dans le signe du BĂ©lier. Pour K. Maltwood, le zodiaque de Glastonbury peut Ă©galement ĂȘtre mis en rapport avec la table ronde du roi Arthur, ses 12 chevaliers, GueniĂšvre et Merlin, car Glastonbury situĂ© dans le signe du verseau est l'Ăźle d'Avalon mythique. Selon K. Maltwood, le paysage autour de Glastonbury est configurĂ© selon un zodiaque. Vue aĂ©rienne. La roue zodiacale inscrite dans la rĂ©gion de Toulouse, selon Doumayrou En fait, Maltwood n'est pas la premiĂšre Ă rapporter cette observation car cela avait Ă©tĂ© rĂ©vĂ©lĂ© par le Dr Dee aux alentours de 1580. Il avançait que le paysage avait Ă©tĂ© modelĂ© par une population prĂ©historique. Les anthropologues estiment sa construction Ă au moins 3000 avant d'autres Ă 7000 Glastonbury n'est pas le seul cas de roue zodiacale imprimĂ©e dans le paysage. Jean Richer, en GrĂšce, a mis en Ă©vidence celle de Delphes. Il postule aussi que Milan Italie et TolĂšde Espagne sont des centres zodiacaux. Doumayrou GĂ©ographie sidĂ©rale a montrĂ© qu'il en existait une autour de Toulouse France. Les noms de lieux, les blasons des villes ou des rĂ©gions, sont symboliquement en rapport avec le secteur zodiacal dans lequel ils se trouvent. Selon lui, le nom Toulouse Ă©voque de façon suggestive le grec ThĂČlos, qui dĂ©signait, dans les temps primitifs, la touffe vĂ©gĂ©tale coiffant et liant le sommet des huttes rondes en branchages. Par la suite, le sens s'en est Ă©tendu Ă la coupole hĂ©misphĂ©rique en pierres sĂšches, et enfin plus particuliĂšrement Ă la voĂ»te des fours et Ă©tuves. Lignes sacrĂ©es en AmĂ©rique L'AmĂ©rique est Ă©galement riche en lignes de sites anciens, mais elles prennent d'autres formes, liĂ©es aux anciens amĂ©rindiens. Certaines de ces lignes ont Ă©tĂ© observĂ©es par les premiers explorateurs europĂ©ens, puis ont Ă©tĂ© dĂ©truites ou enfouies par les constructions modernes. Les plaines centrales des Ătats-Unis En 1858, William Pidgeon publie un ouvrage intitulĂ© Traditions of the De-Coo-Dah oĂč il rapporte ses conversations avec un chaman et ami amĂ©rindien nommĂ© De-Coo-Dah. Avant les destructions causĂ©es par l'amĂ©nagement agricole, dit-il, les plaines du Midwest Ă©tait parsemĂ©es de gigantesques ouvrages en terre et de buttes. Ces buttes n'Ă©taient pas placĂ©es au hasard, mais situĂ©es en ligne droite sur plusieurs kilomĂštres. L'une d'elles s'Ă©tendait sur une centaine de km, Ă l'ouest du Mississipi. Les lignes Ă©taient distantes de quelques km entre elles, soulignĂ©es par des bosquets, des sources et des crĂȘtes. Les croisements de lignes Ă©taient marquĂ©s par des ouvrages de terre de structure particuliĂšre dont la forme Ă©tait un ĂȘtre humain ou un groupe d'animaux. Le Nouveau Mexique et les Anciens Pueblos En 1930, des archĂ©ologues dĂ©crivent que des pistes, laissĂ©es par les indiens Miwok, traversent les Sierras californiennes et franchissent collines et vallĂ©es en droite ligne sans zig-zag ni contour. Au Nouveau Mexique, un complexe important de lignes, visible par satellite, se trouve dans le Chaco Canyon. Chaco Canyon a Ă©tĂ© un temps le lieu d'habitation des anciens indiens Anasazis. Le nom Anasazi qu'on leur donne habituellement n'est d'ailleurs pas correct car il provient de la langue Navajo pour dĂ©signer un "ancien ennemi". Les amĂ©rindiens ont demandĂ© de les appeler Anciens Pueblos, car les espagnols de la conquĂȘte ont donnĂ© le nom de Pueblos aux civilisations indiennes qui construisaient des villages. D'abord implantĂ©s sur le plateau, les Anciens Pueblos ont ensuite vĂ©cu dans des habitations troglodytes Ă©difiĂ©es dans des endroits difficiles d'accĂšs. Les habitations sont dotĂ©s de kivas, chambres circulaires souterraines, rĂ©servĂ©es aux cĂ©rĂ©monies, dont le toit plat arrive au niveau du sol. Les anciens pueblos ont abandonnĂ© ces lieux Ă partir de 1300 sans laisser de traces de ce qu'ils sont devenus. Toutefois des tribus actuelles peuvent se prĂ©tendre leurs descendants, tels les Zuñis et les Hopis. Habitation troglodyte des Anciens Pueblos Ă Mesa Verde, Colorado avec leurs kivas ClichĂ© © A. Boudet Le complexe de lignes de Chaco Canyon l'Ă©ventail de lignes blanches. Vue par satellite. Couleurs reconstituĂ©es Merci Ă Dr. James L. Smoot, Tom Sever, Diane Samuelson, NASA Quand les archĂ©ologues ont pu disposer de photos par satellite Ă la fin du 20e siĂšcle, ils ont dĂ©couvert ce complexe de lignes strictement rectilignes qui rayonnent en faisceau Ă partir de Chaco Canyon et se prolongent sur plus de 100 km vers l'extĂ©rieur. Larges de 9 m, elles filent droit devant sans tenir compte des difficultĂ©s de relief, alors qu'en comparaison, les routes contournent les obstacles et suivent la topographie. Des marches sont taillĂ©es dans la roche pour traverser les falaises. Sur le terrain, elles sont Ă peine visibles. Certaines sont taillĂ©es dans la terre et dans la pierre. D'autres ne sont pas apparentes au sol et ce ne sont que les diffĂ©rences de vĂ©gĂ©taux et de rĂ©flexion de la lumiĂšre qui les rendent visibles d'en haut. Elles ne conduisent nulle part, et suivent parfois des orientations astronomiques. Plusieurs douzaines de petits bĂątiments de cĂ©rĂ©monie, les Great Houses, sont disposĂ©s au long de ces lignes et rĂ©parties dans le dĂ©sert. Le Mexique et les Mayas Au sud de Mexico, dans la pĂ©ninsule du Yucatan, on entre dans le domaine des anciens Mayas. Ils y ont tracĂ© de longues routes droites appelĂ©es sacbeob au pluriel; scabĂ© au singulier ou chemins blancs. Elles sont en partie dĂ©truites, mais il en subsiste encore une, longue de 100 km entre Coba et Yaxuna dans le Nord de la pĂ©ninsule. En 1920, Thomas Gann la dĂ©crit ainsi une chaussĂ©e de 10 m de large, surĂ©levĂ©e de 0,5 Ă 2,5 m, construite en blocs de pierres. C'est l'une des routes les plus remarquables jamais construites, aussi droite qu'une flĂšche et presque plate comme une rĂšgle, aussi loin qu'on peut la suivre. Les sacbeob relient des lieux sacrĂ©s et des temples de citĂ©s mayas. Selon les mayas, les sacbeob sont associĂ©s Ă d'autres voies invisibles, mythiques, qui passent sous terre ou en l'air. Le PĂ©rou et les Incas Les Incas font rĂ©fĂ©rence Ă des lignes sacrĂ©es qui ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es dans les annĂ©es 1970 par Tony Morrison dans son livre Pathways to the Gods. Les Incas les nomment ceque, mot quĂ©chua qui signifie au sens premier ligne, mais dĂ©signe en rĂ©alitĂ© beaucoup plus que ça. C'est aussi par exemple un pĂšlerinage. Alignements de monuments mĂ©galithiques incas au PĂ©rou. Illustration extraite de "Genesis de la Cultura Andina" par Carlos Milla Villena. Merci Ă David Hatcher Childress Ces lignes ne sont gĂ©nĂ©ralement pas matĂ©rialisĂ©es, mais elles peuvent avoir Ă©tĂ© reprises comme limites de terrain. Elles sont toutefois soulignĂ©es de constructions sacrĂ©es, les wak'as ou huaca, qui sont comme des bornes placĂ©es sur cette ligne, des stations de vĂ©nĂ©ration. Les huacas sont identifiĂ©es par un rocher, un empilement de pierres, une source, une grotte ou une construction humaine maison, fontaine, canal, palais. Les premiers conquĂ©rants espagnols les ont remarquĂ©es. Un prĂȘtre, BernabĂ© Cobo, en a relatĂ© l'existence, mais l'Ă©glise catholique au 17e siĂšcle a demandĂ© que ces constructions soient dĂ©truites. Comme en Europe, elles ont Ă©tĂ© remplacĂ©es en de nombreux lieux par des Ă©glises. Un complexe de 42 ceques rayonne Ă partir de la capitale inca Cuzco et son Temple du Soleil. Les lignes sont droites, souvent parallĂšles et passent en ignorant toutes les difficultĂ©s de terrain, comme Ă Chaco Canyon. Elles se terminent souvent sur le sommet d'une montagne sacrĂ©e. Carlos Milla Villena a mis en Ă©vidence un alignement flagrant qui traverse tout le PĂ©rou depuis l'ancienne citĂ© de Tiahuanaco en Bolivie les monuments mĂ©galithiques de Cuzco; du Machu Picchu; de Vitcos, brĂšve capitale des Incas en exil; Ollantaytampu; et Cajamarca, lieu de capture du roi inca Atahualpa. Le PĂ©rou et les Nazcas Au PĂ©rou, Ă 400 km au sud de Lima dans le dĂ©sert de Nazca, on a dĂ©couvert en 1926 un autre vaste complexe de lignes tracĂ©es au sol sur plus de 500 km2. Elles apparaissent en clair sur un sol couvert de cailloux gris. Le contraste est obtenu simplement en enlevant les cailloux sur le trajet des lignes. Mais qui l'a fait? On ne peut se rendre compte des figures que forment ces lignes que sur des photos aĂ©riennes. Elles sont longues de plusieurs kilomĂštres, franchissent les ravins, escaladent les collines sans que leur forme ni leur rectitude en soient affectĂ©es. Entre les faisceaux de lignes droites, se trouvent des dessins qui figurent surtout des animaux singe, condor, chien, araignĂ©e, baleine, lĂ©zard, serpent, divers oiseaux comme la grue, le pĂ©lican, la mouette, le colibri et le perroquet. En plus des animaux, on trouve des spirales et des ellipses. Les historiens estiment que ces dessins ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s entre 400 et 650 de notre Ăšre par la civilisation Nazca qui s'est dĂ©veloppĂ©e entre 300 et 800, avant les Incas. Ces figures ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es par l'allemande Maria Reiche 1903 - 1998 qui y a consacrĂ© la majeure partie de sa vie. Elle faisait l'hypothĂšse que les gĂ©oglyphes avaient une fonction astronomique, dans le but de prĂ©voir les dates importantes de l'annĂ©e solaire en vue d'une planification agricole. Les lignes de Nazca au PĂ©rou Photo satellite Google earth Les lignes de Sajama en Bolivie Photo satellite de Google Earth, retraitĂ©e par A. Boudet La Bolivie et les lignes de Sajama Comme Ă Nazca, on trouve sur les hauts-plateaux de Bolivie un rĂ©seau de milliers de lignes droites qui s'entrecroisent. Elles sont situĂ©es Ă environ 20 km Ă l'est de la frontiĂšre avec le Chili, en-dessous du plus haut pic de la Bolivie, le volcan Ă©teint Nevado Sajama. Les lignes de Sajama ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es et mises en valeur par une Ă©quipe de l'universitĂ© de Pennsylvanie Cartographic Modeling Lab aux USA. Le terrain couvert environ 22'525 km2 est 15 fois plus Ă©tendu que celui de Nazca. Au sol, les lignes sont Ă peine contrastĂ©es par le grattage de la terre qui laisse apparaitre un sol plus clair. Leur largeur est de 1 Ă 2 m, et leur longueur peut dĂ©passer 20 km, donc plus que celles de Nazca. Comme les prĂ©cĂ©dentes, elles sont absolument rectilignes, indiffĂ©rentes aux accidents de terrain qu'elles traversent. Sur leur trajet, sont installĂ©s des sanctuaires de diverses sortes, comme en Grande-Bretagne rocher, cairn, source, grotte, tumulus, sommet de colline, borne, arbre sacrĂ©, lieu de cĂ©rĂ©monie. Elles rayonnent souvent Ă partir d'un centre commun, quelquefois situĂ© dans un endroit d'accĂšs difficile. Selon la tradition locale, ces sanctuaires sont habitĂ©s par des esprits et les rĂ©seaux sont associĂ©s Ă une race antĂ©rieure de dieux, les Viracochas. Les archĂ©ologues perplexes pensent que ces lignes Ă©taient faites Ă l'origine pour les pĂšlerinages, et il est probable que les gens y dĂ©ambulaient comme le font par exemple actuellement des moines bouddhistes autour de leur stoupa. Ailleurs en AmĂ©rique du Sud D'autres lignes sont visibles en AmĂ©rique du Sud, sur les images des satellites. Au Costa Rica, les relevĂ©s de la NASA montrent des pistes au travers de la forĂȘt tropicale montagneuse dans la rĂ©gion Arenal. Elles ont les mĂȘmes caractĂ©ristiques de linĂ©aritĂ© sans souci des accidents de terrain. Des lignes isolĂ©es ou en groupe ont Ă©tĂ© repĂ©rĂ©es dans d'autres rĂ©gions des Andes, par exemple dans le dĂ©sert Atacama dans le sud du Chili. La Colombie et les Kogis aujourd'hui Dans le nord de la Colombie, vit une tribu d'indiens, les Kogis. Autrefois installĂ©s dans les vallĂ©es sous le nom de Tayronas, ils ont fui la conquĂȘte espagnole en 1501 et se sont rĂ©fugiĂ©s dans les hautes vallĂ©es de la Sierra de Santa Marta, dans des territoires qui culminent Ă 5775 m d'altitude. Ils y sont environ 12'000, et vivent de l'agriculture et de l'Ă©levage. C'est dans les annĂ©es 1950 qu'ils ont Ă©tĂ© localisĂ©s par l'anthropologue colombien Gerardo Reichel-Dolmatoff, qui a su attirer l'attention sur la richesse de leur civilisation. CoupĂ©s physiquement du monde pendant plusieurs siĂšcles, les Kogis ont Ă©tĂ© prĂ©servĂ©s des influences modernes. Mais un autre ennemi est survenu sous la forme des instabilitĂ©s politiques et administratives de la Colombie. Ils sont victimes d'un gĂ©nocide dĂ» aux conflits entre les paramilitaires et la guĂ©rilla, dans lesquels ils font office de bouc Ă©missaire. Ils ont dĂ» survivre aux pilleurs de tombes et Ă la dĂ©forestation intensive et subissent des Ă©pandages massifs de pesticides. Ăric Julien avec l'association Tchendukua Ćuvre pour que les Kogis retrouvent les terres de leurs ancĂȘtres. HĂ©ritiers directs des Mayas, ils s'attachent Ă garder vivantes leurs valeurs traditionnelles et leurs pratiques chamaniques. Ils entretiennent la vie grĂące Ă leurs rapports avec leur mĂšre-Terre et par leurs cĂ©rĂ©monies. Les mamas, chamans spĂ©cialement entrainĂ©s pendant leur enfance Ă entrer en communication avec les mondes spirituels l'Aluna, veillent au bien-ĂȘtre de leur peuple. Ils disent que leur montagne est malade et cela leur indique que le monde va mal, car les gens de l'extĂ©rieur sont turbulents et insensĂ©s. Ils les nomment leurs petits frĂšres, et se considĂšrent comme leurs frĂšres ainĂ©s. En 1990, ils ont dĂ©cidĂ© d'envoyer un message aux petits frĂšres portant sur l'Ă©cologie, l'Ă©ducation et la paix. Les citĂ©s Kogis construites selon la culture Tairona sont reliĂ©es entre elles par des voies pavĂ©es et des pistes. Les Kogis disent que certaines de ces voies, rectilignes, sont les traces physiques de voies spirituelles du monde de l'Aluna. Beaucoup d'autres existantes dans l'aluna n'ont pas de correspondance physique. Une pierre spĂ©ciale placĂ©e dans leur village, gravĂ©e de lignes droites entrecroisĂ©es, est la carte de ces voies invisibles. Pour les kogis ce sont des voies sacrĂ©es qui ne vont nulle part, sur lesquelles ils marchent dans un sens puis dans l'autre pour honorer le sacrĂ©. Ils en reçoivent les bienfaits vibratoires et participent de cette façon Ă l'Ă©quilibre Ă©nergĂ©tique de la Terre. L'Australie et ses AborigĂšnes En Australie, les aborigĂšnes ont un rapport direct avec la Terre, semblable Ă celui des Kogis et de bien d'autres peuples de la Terre qui ont conservĂ© le sens de l'Ă©quilibre spirituel. Dans l'invisible, ils perçoivent des voies qu'ils nomment turingas. Les formes des collines, des riviĂšres et des rochers sont modelĂ©es par ces lignes. Elles ont Ă©tĂ© conçues par les Ă©lĂ©mentaux ou les dieux du Temps du RĂȘve, un monde invisible Ă nos yeux, pour donner forme Ă la Terre. Leur centre sacrĂ© est le roc d'Uluru, aussi connu sous le nom d'Ayers Rock, situĂ© au centre de l'Australie. Il s'Ă©lĂšve Ă 348 mĂštres au-dessus de la plaine. Les aborigĂšnes disent que ces turingas sont revitalisĂ©s Ă certains moments par des Ă©nergies qui coulent en eux et fertilisent la campagne. Ils les utilisent comme voies de communication de messages tĂ©lĂ©pathiques sur de grandes distances. La Chine et les veines du Dragon Depuis longtemps, les Chinois ont connaissance d'un systĂšme de lignes de courants d'Ă©nergie qui circulent dans et sur la terre, qu'ils nomment les veines du Dragon. Ces courants les ont guidĂ©s pour façonner le paysage selon un art qu'ils nomment le Feng Shui. Des collines et des montagnes ont Ă©tĂ© remodelĂ©es, aplanies. Lorsqu'ils doivent implanter un bĂątiment ou un arbre, ils choisissent l'emplacement en conformitĂ© avec ces lignes et les Ă©lĂ©ments du paysage existants. Par exemple, les maisons ne doivent pas ĂȘtres construites en ligne droite dans le paysage. Flux d'Ă©nergie En suivant les perceptions et connaissances ancestrales des Chinois, des aborigĂšnes australiens, des Kogis, et de bien d'autres, il apparait comme une Ă©vidence que les alignements de sites sacrĂ©s et les rĂ©seaux de lignes sont Ă l'origine de vĂ©ritables conduits d'Ă©nergie. Les courants sont invisibles dans l'Ă©tat ordinaire de conscience, mais on peut les percevoir dans des Ă©tats de conscience Ă©largie. Nombreux sont les occidentaux qui ont cette perception, en dĂ©pit de leur entourage qui les ridiculise et rejette leur tĂ©moignage. Avec un peu d'entrainement par exemple, les courants d'Ă©nergie peuvent facilement ĂȘtre ressentis Ă proximitĂ© des menhirs et des cercles de pierre. Dans son livre Needles of Stone 1978, Tom Graves indique que les Ă©nergies sont bien rĂ©elles, car lorsque vous vous tenez Ă cĂŽtĂ© ou contre la pierre, vous pouvez ĂȘtre repoussĂ©, avoir la sensation d'ĂȘtre saoul, et mĂȘme dans certains cercles de pierres, recevoir un choc Ă©lectrique. Des personnes ressentent des effets bĂ©nĂ©fiques Ă certains endroits, des sensations de malaise Ă d'autres. Certaines ont mĂȘme la capacitĂ© de voir ces flux circuler d'un menhir Ă l'autre et monter en spirale au-dessus des menhirs. Les sensations corporelles peuvent ĂȘtre rendues manifestes par une approche radiesthĂ©sique qui n'est rien d'autre qu'une amplification des rĂ©actions corporelles . En France Louis Merle RadiesthĂ©sie et prĂ©histoire, 1933 a fait Ćuvre de prĂ©curseur sur les sites de la rĂ©gion de Capdenac Aveyron par cette approche. D'autres radiesthĂ©sistes ont dĂ©couvert que les menhirs sont placĂ©s sur des croisements de lignes de forces souterraines, dues Ă l'eau ou Ă des failles gĂ©ologiques. En Angleterre du temps de Watkins, des membres de son Straight Track Club avaient adoptĂ© l'idĂ©e des flux Ă©nergĂ©tiques qui relient les menhirs entre eux. Arthur Lawton Ă©crivait en 1938 que les lignes de ley sont des lignes de circulation de la force cosmique. Les alignements de sites sacrĂ©s en sont la manifestation physique visible. Cette idĂ©e a Ă©tĂ© popularisĂ©e en Angleterre par Dion Fortune dans son roman The goat foot god Le dieu aux pieds de chĂšvre, 1936. Puis dans les annĂ©es 70, c'est le prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© AmĂ©ricaine de RadiesthĂ©sistes, Terry Ross qui s'en fera le porte-parole. Les flux et le terrain En Angleterre dans les annĂ©es 1950, Guy Underwood livre The pattern of the past Ă©tudie par radiesthĂ©sie la configuration des flux Ă©nergĂ©tiques dans les sites sacrĂ©s. Il en dĂ©tecte sous les monuments mĂ©galithiques, dans les collines, les ouvrages en terre, les Ă©glises. Il dĂ©couvre que les structures prĂ©historiques physiques sont la transposition des courants magnĂ©tiques souterrains. Par exemple, les menhirs sont implantĂ©s sur le passage de courants d'eau souterrains ou sur une faille gĂ©ologique. ParallĂšlement ou par la suite, d'autres personnes ont amplifiĂ© ces Ă©tudes, prĂ©cisĂ© les liens entre les courants d'eau, les failles, et les courants d'Ă©nergie et Ă©tendu leurs recherches aux monuments religieux. Ils relient les courants Ă des influences magnĂ©tiques et Ă©lectriques . Certains remarquent que le bĂ©tail est attirĂ© par les cercles de pierre ou les tumulus. Les oiseaux migrateurs et les fourmis suivent les lignes de courant dans leurs dĂ©placements. Parmi ces pionniers zĂ©lĂ©s, je cite entre autres, en Angleterre, Paul Devereux Spirit Roads Exploring Otherworldly Routes in the Old and New Worlds; aux Ătats-Unis, Terry Ross, Sig Lonegren Spiritual Dowsing; en France, Henry Quiquandon, Georges Prat Architecture invisible. Certaines constructions sacrĂ©es ne sont pas forcĂ©ment positionnĂ©es sur un flux dĂšs l'origine. Il se peut que leur implantation ait modifiĂ©, modelĂ© ou dĂ©terminĂ© la localisation et le dĂ©bit de ces courants, probablement intentionnellement. Une indication en faveur de ceci se trouve Ă Stonehenge, oĂč des pierres sont tombĂ©es hors de leur position d'origine. Le flux a suivi ces pierres. Flux Ă©nergĂ©tiques autour du menhir de Bidon en ArdĂšche courants d'eau en bleu, failles gĂ©ologiques en mauve et flux sacrĂ©s en orange. En jaune, l'entrĂ©e Ă©nergĂ©tique du menhir. Extrait de Architecture invisible © G. Prat Georges Prat Deux triangles sacrĂ©s selon G. Prat Chartres, pyramide de KhĂ©ops, Arles Chartres, Istamboul, Szczecin Carte Google Earth adaptĂ©e par A. Boudet Configurations gĂ©omĂ©triques des flux Georges Prat, gĂ©obiologue et architecte français, raconte qu'un jour en Ă©tudiant sur un terrain un courant vibratoire d'un niveau Ă©tonnamment Ă©levĂ©, il a constatĂ© que ce courant de 40 cm de largeur se prolongeait dans chaque sens vers deux Ă©glises anciennes et les unissait, et cette dĂ©couverte a Ă©tĂ© Ă l'origine de sa recherche des flux qui relient les sites sacrĂ©s. En suivant les flux d'Ă©nergie sur tout un territoire, on peut dĂ©couvrir la carte de leur rĂ©seau. Les flux relient d'autres sites sacrĂ©s en ligne droite Ă©glises anciennes, lieux de culte romains, mĂ©galithes, traversent des territoires sans perdre de leur intensitĂ©, parfois sur de trĂšs longues distances, formant toute une toile d'araignĂ©e. Nous retrouvons donc lĂ sur le plan Ă©nergĂ©tique la confirmation de ce que nous avons dĂ©couvert plus haut avec les alignements gĂ©omĂ©triques. Poursuivant ses recherches, Prat remarque dans cette toile certains triangles sacrĂ©s qui rassemblent trois hauts-lieux de vibration analogue. Ainsi, un de ces triangles est constituĂ© de Chartres, de KhĂ©ops en Ăgypte, et d'Arles; un autre de Chartres, de KhĂ©ops, et d'Istamboul en Turquie; un troisiĂšme de Chartres, d'Istamboul, et de Szczecin en Pologne. Les vortex Les courants d'Ă©nergie ne s'Ă©coulent pas seulement dans le sens horizontal. Dans la direction verticale, se trouvent des colonnes Ă©nergĂ©tiques nommĂ©es vortex. Certaines personne les voient, d'autres les sentent quand elles sont placĂ©es dedans. Les radiesthĂ©sistes dĂ©tectent facilement les vortex. Ce sont des flux d'Ă©nergie ascendante et descendante, qui circulent en tourbillonnant, des spirales d'Ă©nergie . Les vortex sont gĂ©nĂ©ralement situĂ©s aux intersections de flux horizontaux majeurs. Il en existe d'autres qui sont créés par des Ă©lĂ©ments naturels du paysage volcans, montagnes pyramidales ou coniques, confluents de riviĂšres, chutes d'eau, ou par la prĂ©sence de gisements minĂ©raux volumineux dans le sous-sol. Il en existe aussi qui sont créés par la prĂ©sence d'une construction humaine temple Ă©tablie selon les principes de la gĂ©omĂ©trie sacrĂ©e. Lorsqu'on sĂ©journe un moment au cĆur de ces vortex, et selon leur intensitĂ©, on peut ressentir leur prĂ©sence par des effets spĂ©ciaux sur le corps et l'esprit. Certains nous mettent dans des Ă©tats mentaux Ă©tranges, du genre impression d'ĂȘtre ailleurs, comme en rĂȘve. Ou bien on a des vertiges. Perturbations gravitationnelles Quelques-uns de ces vortex sont cĂ©lĂšbres pour les anomalies de leur champ gravitationnel, comme par exemple le vortex de l'Oregon et le vortex de Marysburgh aux Ătats-Unis. Les anomalies gravitationnelles du vortex de Marysburgh partie est du Lac Ontario - coordonnĂ©es gĂ©odĂ©siques 44° 4' 21'' N, 76° 46' 8'' W ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©s scientifiquement par un ingĂ©nieur canadien, Wilbert Smith Project Magnet. Il a mesurĂ© que les colonnes du vortex ont un diamĂštre d'environ 300 m et une hauteur de plusieurs km. Leur localisation est un peu fluctuante. Son projet a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© quand il est devenu Ă©vident qu'il abordait des sujets trop sensibles que les gouvernements ne veulent pas rĂ©vĂ©ler, tels que des renseignements sur les vols des OVNIs. Selon les rapports des agences de transports et d'assurance Ă©tablis pendant l'Ă©poque des goĂ©lettes et des premiers voyages par bateau Ă vapeur, les 2/3 des naufrages sur le Lac Ontario se sont produits dans la zone du vortex. On peut citer les naufrages du Quinlanwith en 1883, du Bavaria en 1889, du George A. Marshen 1917, du Star of Suez en 1964. D'autres accidents sont des disparitions pures et simples de bateaux avec leur Ă©quipage, souvent associĂ©e Ă la prĂ©sence d'un brouillard inhabituel. Ces descriptions font penser Ă une autre zone cĂ©lĂšbre pour ses naufrages et disparition de bateaux et d'avions, le triangle des Bermudes. De mĂȘme que le triangle des Bermudes, le vortex de Marysburgh prĂ©sente des anomalies magnĂ©tiques et Ă©lectriques. Les boussoles n'indiquent pas de direction fixe. Des OVNIs y sont frĂ©quemment signalĂ©s, y compris des vĂ©hicules sous-marins. Les effets catastrophiques des anomalies magnĂ©tiques et gravitationnelles des vortex n'ont heureusement rien d'obligatoire. D'autres fois, elles produisent des phĂ©nomĂšnes amusants. Dans le vortex situĂ© en Oregon USA - 42° 29' 35'' N, 123° 5' 7'' W, on invite les visiteurs Ă expĂ©rimenter des anomalies de perception visuelle et de poids. On y perd la notion de taille et on peut se pencher en avant anormalement. Un autre endroit curieux est Coral Castle en Floride USA. Il a Ă©tĂ© créé et habitĂ© un temps par un homme nommĂ© Edward Leedskalnin, architecte et sculpteur nĂ© en 1887 en Lettonie et mort en 1951 en Floride. De petit poids 40 kg environ, il a maniĂ©, dĂ©coupĂ©, dĂ©placĂ©, sculptĂ© des blocs de pierre dont le poids peut atteindre une tonne. En 28 ans, la nuit, seul Ă l'abri des regards, il a bĂąti une sorte de chĂąteau. Il est possible qu'il ait eu recours Ă l'antigravitĂ© ou Ă l'utilisation d'ondes sonores, car il a dĂ©clarĂ© qu'il avait percĂ© le secret de la construction des pyramides Ă©gyptiennes. R. Clark pense que cela a Ă©tĂ© possible parce que Leedskalnin a choisi de s'installer sur un vortex. Le systĂšme de flux de la Terre Rassemblons briĂšvement tout les morceaux du puzzle que nous venons de rĂ©colter concernant les alignements de sites sacrĂ©s. Des courants d'Ă©nergie circulent Ă travers la terre et l'irriguent comme une toile d'araignĂ©e. Ils semblent de deux sortes. Certains, comme les veines du Dragon, serpentent dans le paysage, souvent liĂ©s Ă des courants d'eau souterrains ou des failles gĂ©ologiques. D'autres comme les lignes de leys, les flux sacrĂ©s, vont en ligne droite et relient de nombreux sites sacrĂ©s pierres, sources, ouvrages de terre, cromlechs, Ă©glises. Beaucoup de sites sont construits Ă l'intersection de flux majeurs, y compris des lieux de culte chrĂ©tiens qui ont remplacĂ© d'anciens sites. Des vortex leur donnent une dimension verticale. Les flux existent dans l'invisible, mais sont visibles pour les peuples de la Terre, qui leur accordent une importance telle qu'ils ont modifiĂ© des plans de construction de bĂątiment pour Ă©viter ces routes invisibles. Ils sont Ă©galement perceptibles par des personnes entrainĂ©es, et par radiesthĂ©sie. La somme de travail employĂ©e Ă l'Ă©dification de certains passages, qui traversent montagnes et prĂ©cipices en conservant la rectitude, et le degrĂ© de prĂ©cision de la construction de grands bĂątiments, dĂ©notent une intention et une haute technologie et nous posent question. Qui a fait cela? Dans quel but? Nous examinerons ces questions dans la troisiĂšme partie. Auparavant, dans la deuxiĂšme partie, nous allons tenter de comprendre l'organisation globale du rĂ©seau de flux magnĂ©tique sur le plan planĂ©taire. ANNEXES La nature physique des lignes de flux L'apport de la radiesthĂ©sie La nature physique des lignes de flux Ă©lectricitĂ© et magnĂ©tisme L'Ă©nergie que l'on ressent sur certains lieux, et que la radiesthĂ©sie met en Ă©vidence, est intrigante et les scientifiques qui s'y intĂ©ressent cherchent Ă savoir quelle en est la nature physique. Plusieurs Ă©quipes en-dehors des institutions officielles qui l'ignorent se sont attelĂ©es Ă cette tĂąche. Les rĂ©sultats montrent gĂ©nĂ©ralement des intensitĂ©s magnĂ©tiques plus Ă©levĂ©es que l'entourage, sans que l'on ait pu Ă©tablir de rĂšgle fixe John B. Carlson, Lodestone Compass Chinese or Olmec Primacy? 1975. Il est probable que les variations magnĂ©tiques ne soient qu'un effet secondaire d'un phĂ©nomĂšne plus profond qui reste Ă prĂ©ciser, probablement de nature Ă©lectrique. MagnĂ©tisme et Ă©lectricitĂ© sont intimement liĂ©s. Le magnĂ©tisme est l'effet environnant de courants Ă©lectriques profonds. Le champ magnĂ©tique terrestre et le champ Ă©lectrique terrestre sont donc modifiĂ©s chaque fois que des courants Ă©lectriques additionnels sont prĂ©sents. Les lignes de ley et les lignes du dragon sont formĂ©s de courants Ă©lectriques qui circulent le long de conducteurs Ă©lectriques naturels dans la terre. L'eau en mouvement cascades, pluie, ressac des vagues, les tensions tectoniques, la friction des roches, l'activitĂ© des volcans, le vent, sont sources de charges Ă©lectriques. Dans la terre, les mĂ©taux fer, or, cuivre, les gisements de cristaux minĂ©raux contenant du quartz - sont Ă©galement des facteurs de production de courants Ă©lectriques. Le gĂ©omagnĂ©tomĂštre est un appareil simple qui mesure la composante verticale du champ magnĂ©tique terrestre alors que la boussole est sensible Ă la composante horizontale. La valeur ambiante est ordinairement de 50'000 nanoteslas, et on note des variations de 1 Ă 4% dans les flux des failles et des courants d'eau. Dans les lignes de leys, Devereux a menĂ© un programme intitulĂ© Dragon Project Ă partir de 1977 et pendant une dizaine d'annĂ©es, dans lequel l'Ă©quipe a enregistrĂ© et mesurĂ© ces Ă©nergies par les mĂ©thodes et appareillages de la science moderne, en parallĂšle avec les constatations des radiesthĂ©sistes. Les rĂ©sultats ont Ă©tĂ© publiĂ©s dans l'ouvrage Places of power Paul Devereux, 1990. Dans un cromlech, avec un Ă©quipement Ă ultrasons, l'Ă©quipe a mis en Ă©vidence des pulsations inhabituelles, diffĂ©rentes de ce qu'on mesure Ă l'extĂ©rieur du cercle. Le champ magnĂ©tique y Ă©tait abaissĂ© d'une valeur significative. Dans d'autres cromlechs, elle a remarquĂ© des champs magnĂ©tiques Ă©levĂ©s sur certaines pierres. L'apport de la radiesthĂ©sie La qualitĂ© Ă©nergĂ©tique d'un lieu, en particulier des veines Ă©nergĂ©tiques qui parcourent la terre, est ressentie par de nombreuses personnes au travers des rĂ©actions de leur corps. Toute personne est capable de sentir si une atmosphĂšre est lourde, vivifiante, si elle lui donne une tendance au vertige, etc. Sur un flux d'Ă©nergie, une personne sensible ressent des frissons, des courants de froid ou de chaleur, des picotements, etc. Toutefois, parce que cette sensibilitĂ© n'est pas donnĂ©e Ă tous, la plupart des investigateurs s'aident de la radiesthĂ©sie. GrĂące Ă elle, avec un entrainement validĂ© par des tests, on peut dĂ©terminer la localisation d'un flux, sa largeur, sa profondeur, son intensitĂ© vibratoire, et comment tout cela peut varier en fonction du jour, de l'heure, de la saison, ou des positions planĂ©taires. La radiesthĂ©sie a Ă©tĂ© employĂ©e par les Chinois. Les occidentaux, en particulier les Français, l'ont largement utilisĂ©e en s'aidant de baguettes, d'abord sous le nom de rhabdomancie pratique de la baguette pour trouver des sources d'eau ou des trĂ©sors enfouis. C'est l'abbĂ© Bouly 1865-1958 qui inventa le terme radiesthĂ©sie en 1922, composĂ© du latin radius rayonnement et du grec aisthĂȘsis sensibilitĂ©. Actuellement, on s'en sert surtout pour mettre en Ă©vidence des influences Ă©nergĂ©tiques, et on a remplacĂ© la baguette par le pendule et les antennes en L. Mais attention, il faut savoir interprĂ©ter les rĂ©sultats. HabituĂ©s aux instruments scientifiques et Ă l'idĂ©e de mesures de valeurs absolues reprĂ©sentation d'ailleurs illusoire et discutable, nous devons considĂ©rer que la radiesthĂ©sie est un amplificateur de nos sensations subjectives. Elle rend compte d'un rapport entre ce que nous mesurons et nous. Au fond, c'est d'ailleurs ce qui est le plus important en pratique, Ă savoir comment nous sommes touchĂ©s, affectĂ©s, transformĂ©s, plus qu'un savoir absolu. Voici ce qu'en dit Sig Lonegren, un radiesthĂ©siste et enseignant rĂ©putĂ©, auteur de l'ouvrage Spiritual dowsing D'abord, il y a le manque total de rĂ©pĂ©tabilitĂ©, qui est si essentiel dans la science. Ensuite, il y a cette question obsĂ©dante que chaque radiesthĂ©siste affronte quand il se met Ă tester les Ă©nergies terrestres et les sites sacrĂ©s "Pourquoi n'ai-je pas trouvĂ© au mĂȘme endroit que mon professeur?"... La rĂ©ponse est peut-ĂȘtre dans la façon dont chacun emploie la radiesthĂ©sie. Si on l'utilise pour chercher des objets physiques comme trouver un trĂ©sor, c'est un outil physique, alors que si vous l'utilisez dans un espace sacrĂ©, c'est un outil spirituel qui vous accompagne sur votre chemin spirituel. Si vous vous considĂ©rez comme un pĂšlerin sur un chemin spirituel de toute une vie, la radiesthĂ©sie peut vous aider dans votre voyage, sans souci de la voie particuliĂšre que vous avez choisie... Ce que nous trouvons dĂ©pend de notre conscience spirituelle. Charles Richet, prix Nobel en 1913 Nous devons accepter la radiesthĂ©sie comme un fait. Il est inutile de faire des expĂ©riences pour prouver son existence. Elle existe. Ce qu'il faut maintenant, c'est en dĂ©velopper les possibilitĂ©s. AccĂ©der aux autres parties 2. RĂ©seaux Ă©nergĂ©tiques planĂ©taires et polyĂšdres. La Terre est parcourue par un ensemble de flux Ă©nergĂ©tiques organisĂ©s en plusieurs grilles superposĂ©es et connectĂ©es, qui couvrent la terre de leur maillage aux caractĂ©ristiques prĂ©cises. La structure des grilles est sous-tendue par des formes gĂ©omĂ©triques simples, les polyĂšdres rĂ©guliers ou solides de Platon. DĂšs les annĂ©es 1930, plusieurs investigateurs et gĂ©obiologues ont contribuĂ© de façon souvent indĂ©pendante Ă dĂ©couvrir ces rĂ©seaux. Ils se sont appuyĂ©s sur un faisceau d'indices tels que les anomalies magnĂ©tiques et gĂ©ophysiques, la radiesthĂ©sie et les apparitions d'OVNIs. Les nĆuds de ces rĂ©seaux prĂ©sentent des Ă©nergies telluriques et cosmiques particuliĂšres qui en ont fait des centres de rayonnement religieux, philosophique et artistique des civilisations anciennes. 3. La nouvelle grille planĂ©taire et l'Ă©volution de la conscience. Sur tous les continents, la Terre porte des Ă©difices sacrĂ©s qui sont disposĂ©s sur les mailles d'une vaste grille de flux Ă©nergĂ©tiques. Sur certains Ă©difices, on a relevĂ© des indices qui indiquent qu'ils ont Ă©tĂ© bĂątis par une civilisation techniquement et spirituellement trĂšs avancĂ©e. Les sites sacrĂ©s avaient des fonctions de rĂ©gulation Ă©nergĂ©tique des flux et d'Ă©lĂ©vation de la conscience. AprĂšs un long sommeil, la grille est actuellement rĂ©activĂ©e progressivement jusqu'Ă sa pleine puissance en 2012. Ce processus entraine des bouleversements terrestres et des modifications dans nos consciences. Nos corps sont progressivement reconnectĂ©s Ă la grille et sont Ă©galement touchĂ©s. Tout cela a un sens prĂ©cis nous sommes invitĂ©s Ă devenir pleinement responsables de notre vie et Ă crĂ©er un nouveau monde en harmonie avec la Terre. En savoir plus Sites sur Internet Les alignements de sites. Article sur WikipĂ©dia. Les lignes de ley, Karma, l'Ă©tude des mystĂšres Les gĂ©oglyphes de Nazca au PĂ©rou les photos; Maria Reiche Les Kogis sur WikipĂ©dia; le site web de l'association Tchendukua et Ăric Julien; un reportage des Ă©lĂšves du CollĂšge le Vergeron ville non prĂ©cisĂ©e, accompagnĂ© d'un diaporama La documentation française sur ce sujet est peu abondante. On en trouve beaucoup plus en anglais Ancient wisdom, excellent site trĂšs documentĂ©, par Alex Whitaker. Ley lines; Geometrical alignments; Geodesy; Xavier Guichard; Prehistoric France Sacred sites, magnifiques photos du monde entier Sites sacrĂ©s d'Irlande et de Grande Bretagne Newgrange, le site officiel; Knowth; Callanish ou Callanais, dans un site consacrĂ© aux mĂ©galithes dans le monde Ley lines sur WikipĂ©dia; par Paul Devereux, un pionnier en la matiĂšre; son interview par Jeff Belanger; la SociĂ©tĂ© de ley hunters au Royaume Uni, avec une liste de leys au Royaume Uni et en Europe; l'opinion de Danny Sullivan, Ă©diteur de The Ley Hunter Les vortex de Marysburgh et de l'Oregon. Leurs anomalies magnĂ©tiques et gravitationnelles Diamagnetic Gravity Vortexes, by Richard LeFors Clark. Inclus dans le livre Antigravity and the World Grid, by David Hatcher Childress Les lignes de Nazca au PĂ©rou et sites Incas du PĂ©rou. Article par Alan F. Alford Les lignes de Sajama en Bolivie, Ă©tudiĂ©e par l'universitĂ© de Pennsylvanie; et sur Wikipedia; visibles avec Google Earth 18°16âČS, 68°42âČW Les Kogis prĂ©sentation et messages par Steve Andrew; Une vidĂ©o en anglais de 54 mn, message d'avertissement des grands frĂšres The elder brothers' warning Dowsing a review of experimental research. George P. Hansen. Journal of the Society for Psychical Research, Vol. 51, No. 792, October 1982, pp. 343-367. Livres GĂ©ographie sacrĂ©e; Paul Devereux. Ăditions Vega. Depuis la nuit des temps, les hommes ont vĂ©nĂ©rĂ© des lieux particuliers, sur lesquels ils ont construit des monuments, des temples, des monastĂšres, des Ă©glises. Tous ces lieux, porteurs d'une Ă©nergie particuliĂšre, sont rĂ©putĂ©s apporter la guĂ©rison et ouvrir l'accĂšs au monde spirituel. L'architecture invisible. Georges Prat, Arkhana Vox 2003. L'Architecture cosmique, Arkhana Vox, 1998 GĂ©ographie sacrĂ©e du monde grec. Jean Richer, Guy TrĂ©daniel, Ăditions de La Maisnie, 1983 La gĂ©ographie sidĂ©rale. Guy-RenĂ© Doumayrou, Editions Arma Artis Le MystĂšre du grand Sphinx. Robert Bauval et Graham Hancock, ed du Rocher, 1999 L'Ă©quipe de la revue Kadath Ivan Verheyden, Patrick Ferryn, Jacques Gossart, Jean-Claude Mahieu oeuvre avec profondeur depuis les annĂ©es 1970 Ă l'Ă©tude des mystĂšres en archĂ©ologie. Son intention est de chercher Ă dĂ©chiffrer l'empreinte que laissĂšrent les premiers civilisateurs, dieux et ancĂȘtres prĂ©sents dans tous les mythes et toutes les traditions afin de remonter Ă l'origine des civilisations. Carnac, une porte vers l'Inconnu. Pierre MĂ©reaux et Kadath, Ed. Robert Laffont, 1981 En anglais Needles of stone. Tom Graves, ed. Gothic Image, 1986. Disponible en ligne avec des ajouts Spiritual Dowsing. Sig Lonegren, ed. Gothic Image 1986-1996. Disponible en ligne Sacred Earth. Martin Gray, ed Sterling Publishing. Nombreuses et magnifiques photos de l'auteur. The sun and the serpent. Paul Broadhurst et Hamish Miller. DĂ©couverte de la ligne St-Michael dans le sud de l'Angleterre. "Details their quest for a rediscovery of the forces of Nature that create the 'spirit of place'. In former times, the Earth was understood to be a living being whose powers were considered sacred." La ligne Apollon - St-Michael Ă travers l'Europe est racontĂ©e dans un autre ouvrage des mĂȘmes auteurs, The Dance of the Dragon Texte conforme Ă la nouvelle orthographe française 1990 11 juin 2011 - Ajout 6 novembre 2011 les vortex Copyright 2011 - Alain Boudet. Tous droits rĂ©servĂ©s - France Tous les documents prĂ©sents sur ce site sont protĂ©gĂ©s par les lois sur les droits d'auteur. Les publications de ce site sont identifiĂ©es par le numĂ©ro international ISSN 2430-5626 Cet article est l'aboutissement d'Ă©tudes, d'investigations, de comprĂ©hensions, de synthĂšse, de rĂ©flexions, de clarifications et de reformulation en langage simple, qui ont demandĂ© une somme importante de travail. Si vous deviez en tirer parti devant un public de lecteurs ou de spectateurs ou pour quoi que ce soit, merci de le citer. 1250Satellites qui gravitent autour de la terre accĂ©lĂ©rĂ© 1000 fois, impressionnant ! citĂ© des sciences paris Carte du monde satellite en 3D. Carte du monde vision globale satellite. Photo satellite du monde hĂ©misphĂšre est. Photo satellite du monde hĂ©misphĂšre ouest. Photo satellite du monde. Photo satellite du monde avec les nuages. Carte du monde satellite avec les continents en noir. Carte du monde satellite avec la dĂ©forestation. Carte du monde satellite avec l'Ă©clairage urbain nocturne. Carte du monde satellite ESA 2005. Carte du monde satellite avec la topographie. Carte du monde satellite avec la topographie et la bathymĂ©trie. Pourmettre un satellite en orbite, il faut tout dâabord un lanceur. Câest lui qui permet de placer lâorbiteur Ă lâaltitude voulue. Pour que ce dernier reste en position, les Des pays Afghanistan Afrique du Sud Albanie AlgĂ©rie Allemagne Andorre Angola Anguilla Antigua-et-Barbuda Arabie Saoudite Argentine ArmĂ©nie Aruba Australie Autriche AzerbaĂŻdjan Bahamas BahreĂŻn Bangladesh Barbade Belau Belgique Belize BĂ©nin Bermudes Bhoutan BiĂ©lorussie Bolivie Bonaire, Saint-Eustache et Saba Bosnie-HerzĂ©govine Botswana BrĂ©sil Brunei Bulgarie Burkina Faso Burundi Cambodge Cameroun Canada Cap-Vert Chili Chine Chypre Cisjordanie et Gaza Colombie Comores Congo CorĂ©e du Nord CorĂ©e du Sud Costa Rica CĂŽte d'Ivoire Croatie Cuba Curaçao Danemark Djibouti Dominique Ăgypte El Salvador Ămirats arabes unis Ăquateur ĂrythrĂ©e Espagne Estonie Etats fĂ©dĂ©rĂ©s de MicronĂ©sie Ătats-Unis Ăthiopie Fidji Finlande France Gabon Gambie GĂ©orgie Ghana Gibraltar GrĂšce Grenada Groenland Guadeloupe Guam Guatemala GuinĂ©e GuinĂ©e Bissao GuinĂ©e Ă©quatoriale Guyane Guyane française HaĂŻti Honduras Hong Kong Hongrie Ăle Bouvet Ăle Christmas Ăle Maurice Ăle Norfolk Ăle Pitcairn Iles CaĂŻmans Ăles Cocos Ăles Cook Ăles FĂ©roĂ© Ăles Heard-et-MacDonald Ăles Malouines Ăles Marshall Ăles Salomon Iles Vierges britanniques Ăles Vierges des Ătats-Unis Inde IndonĂ©sie Irak Iran Irlande Islande IsraĂ«l Italie JamaĂŻque Japon Jordanie Kazakhstan Kenya Kirghizistan Kiribati KoweĂŻt La RĂ©union Laos Lebanon Lesotho Lettonie Liberia Libye Liechtenstein Lithuanie Luxembourg Macao MacĂ©doine Madagascar Malaisie Malawi Maldives Mali Malte Mariannes du Nord Maroc Martinique Mauritanie Mayotte Mexique Moldavie Monaco Mongolie MontĂ©nĂ©gro Montserrat Mozambique Myanmar Namibie Nauru NĂ©pal Nicaragua Niger NigĂ©ria Niue NorvĂšge Nouvelle-CalĂ©donie Nouvelle-ZĂ©lande Oman Ouganda OuzbĂ©kistan Pakistan Panama Papouasie-Nouvelle-GuinĂ©e Paraguay Pays-Bas Peru Philippines Pologne PolynĂ©sie française Porto Rico Portugal Qatar RĂ©publique centrafricaine RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo RĂ©publique dominicaine RĂ©publique tchĂšque Roumanie Royaume-Uni Russie Rwanda Saint-BarthĂ©lemy Saint-Christophe et NiĂ©vĂšs Sainte-HĂ©lĂšne Sainte-Lucie Saint-Marin Saint-Pierre-et-Miquelon Saint-Vincent-et-les-Grenadines Samoa Samoa amĂ©ricaines SĂŁo TomĂ© et PrĂncipe SĂ©nĂ©gal Serbie Seychelles Sierra Leone Singapour Sint Maarten Slovaquie SlovĂ©nie Somalie Soudan Soudan mĂ©ridional Sri Lanka St. Martin SuĂšde Suisse Suriname Svalbard Swaziland Syrie Tadjikistan Taiwan Tanzanie Tchad Territoire britannique de l'ocĂ©an Indien ThaĂŻlande Timor oriental Togo Tokelau Tonga TrinitĂ©-et-Tobago Tunisie TurkmĂ©nistan Turks et CaĂŻcos Turquie Tuvalu Ukraine Uruguay Vanuatu Vatican Venezuela Vietnam Wallis et Futuna YĂ©men Zambie Zimbabwe Canada Ătats-Unis Groenland Mexique Saint-Pierre-et-Miquelon Divisions administratives Alabama Alaska Arizona Arkansas Californie Caroline du Nord Caroline du Sud Colorado Connecticut Dakota du Nord Dakota du Sud Delaware District de Columbia Floride GĂ©orgie Hawaii Idaho Illinois Indiana Iowa Kansas Kentucky Louisiane Maine Maryland Massachusetts Michigan Minnesota Mississippi Missouri Montana Nebraska Nevada New Hampshire New Jersey New York Nouveau-Mexique Ohio Oklahoma Oregon Pennsylvanie Rhode Island Tennessee Texas Utah Vermont Virginie Virginie-Occidentale Washington Wisconsin Wyoming Aujourdhui, plusieurs pays exploitent des satellites mĂ©tĂ©orologiques pour surveiller les conditions climatiques autour du globe. GĂ©nĂ©ralement, ces satellites utilisent des capteurs Ă rĂ©solution spatiale grossiĂšre (en comparaison aux systĂšmes pour l'observation de la Terre) et couvrent de grandes surface du globe.Carteinteractive de France: Recherche des lieux et adresses dans France avec notre rue et carte d'itinĂ©raire. Trouve des informations sur la mĂ©tĂ©o, les conditions routiĂšres, itinĂ©raires avec les directions de conduite, des lieux et choses Ă faire Ă votre destination. Plans des Rues Cartes Satellites Rechercher un Code Postal Les coordonnĂ©es GPS Carte des vents vivants Cartes 3D
Sciences Astronomie Le temps mis par un satellite en orbite autour de la Terre pour redescendre est fonction de lâaltitude Ă laquelle il Ă©volue. MĂȘme si lâatmosphĂšre de la Terre, Ă quelques centaines de kilomĂštres dâaltitude, est extrĂȘmement tĂ©nue, le frottement contre les molĂ©cules dâair rĂ©siduelles des satellites artificiels rĂ©duit leur Ă©nergie et les fait redescendre progressivement. Plus leur orbite est basse, plus ils retombent vite sur Terre. En revanche, Ă partir de 600 kilomĂštres dâaltitude, ce dĂ©lai sâallonge considĂ©rablement et, pour Ă©viter que ces orbites sâencombrent de gros engins hors service, avec un risque accru de collisions, les agences spatiales prĂ©conisent la dĂ©sorbitation des satellites en fin de vie. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă nos abonnĂ©s Lâespace sous la menace des mĂ©gaconstellations de satellites Sur lâorbite gĂ©ostationnaire, Ă 36 000 km dâaltitude, lâair est absent et les satellites sont virtuellement lĂ pour lâĂ©ternitĂ©. Si les dinosaures en avaient lancĂ©, ils y seraient encore. Câest pour cette raison que les machines vieillissantes sont remontĂ©es de quelques centaines de kilomĂštres, sur des orbites cimetiĂšres ». Philippe Da Silva et Pierre BarthĂ©lĂ©my Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă la fois Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce quâune autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă lire ici ? Ce message sâaffichera sur lâautre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il dâautres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant dâappareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est lâautre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.JAMESWEBB. Mardi 23 aoĂ»t a Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©e par la NASA deux images impressionnantes de la gĂ©ante gazeuse Jupiter, prise par le
Les premiers satellites ont commencĂ© Ă orbite autour de la Terre Ă la fin des annĂ©es 1950. C'Ă©tait Spoutnik, lancĂ© en 1957, le premier Ă voir la Terre de l'extĂ©rieur de l'atmosphĂšre. Jusqu'aux annĂ©es 2010, les lancements annuels de satellites se situaient entre 10 et 60. Cependant, au cours de la derniĂšre dĂ©cennie, le nombre a montĂ© en flĂšche, avec 1,300 2020 satellites lancĂ©s en 1,400 et 2021 XNUMX jusqu'Ă prĂ©sent en y a 8,029 2021 satellites en orbite en novembre XNUMXAu total, 11,881 XNUMX objets ont Ă©tĂ© lancĂ©s dans l'espace , pour la plupart des satellites. Parmi ceux-ci, 3,850 XNUMX ne sont plus en orbite, tandis qu'un autre 8,029 sont en orbite autour de la planĂšte. Pour connaĂźtre le nombre de satellites en orbite Ă tout instant, on peut consulter le liste mise Ă jour maintenu par le Bureau des affaires spatiales des Nations Unies UNOOSA .Tous ces satellites sont en orbite basse LEO ou Low Earth Orbit , une rĂ©gion qui couvre 2,000 kilomĂštres d'altitude dans l'espace. La plupart des lancements effectuĂ©s jusqu'Ă prĂ©sent ont Ă©tĂ© effectuĂ©s par les agences spatiales de gouvernements tels que les Ătats-Unis ou la Russie anciennement soviĂ©tique. Cependant, avec l'arrivĂ©e d'entreprises privĂ©es telles que SpaceX, le nombre de satellites lancĂ©s et en orbite est montĂ© en flĂšche, et il continuera de croĂźtre dans les annĂ©es Ă des satellites en orbite est due Ă la diminution du coĂ»t de leur lancement. Des entreprises privĂ©es telles que SpaceX, OneWeb, Amazon ou StarNet/GW prĂ©voit de lancer un total de 65,000 XNUMX satellites dans les annĂ©es Ă venir, et il y a des propositions en attente d'approbation pour que ce chiffre dĂ©passe finalement 100,000 XNUMX satellites. SpaceX a le plus, offrant Internet via Starlink dans plusieurs pays avec des vitesses Ă©levĂ©es et une faible problĂšmes d'avoir autant de satellites en orbiteAvoir autant de satellites en orbite crĂ©e une multitude de problĂšmes. Pour commencer, gĂ©rer tout le trafic vers Ă©viter les collisions est va devenir de plus en plus complexe. De plus, cela affectera astrophotographie and observation scientifique de l'espace depuis le sol, car les satellites rĂ©flĂ©chissent la lumiĂšre du soleil sur leurs panneaux. En effet, on estime que 8% de la lumiĂšre dans le ciel la nuit pourrait provenir de satellites, une Ă©toile » sur dix Ă©tant un satellite en y a actuellement 128 millions de dĂ©bris en orbite dans l'espace . Parmi ceux-ci, 34,000 10 mesurent plus de XNUMX cm, et au fil des ans, il y en aura plus car il y a plus d'accidents ou ceux en orbite sont brisĂ©s par les effets du rayonnement ultraviolet. Avec une seule collision, un effet de chaĂźne chaotique peut ĂȘtre gĂ©nĂ©rĂ© qui affecte des centaines ou des milliers de satellites dans diffĂ©rents plans chaos gĂ©nĂ©rĂ© par les dĂ©bris spatiaux pourrait atteindre un niveau tel qu'il pourrait ĂȘtre impossible de lancer de nouvelles fusĂ©es dans l'espace s'il n'est pas maĂźtrisĂ©. Pour cette raison, voyager vers d'autres planĂštes pourrait ĂȘtre une tĂąche impossible, connue sous le nom d'effet Kessler. Et, pour le moment, il n'y a pas de mĂ©canisme spĂ©cifique pour Ă©liminer ces dĂ©chets spatiaux.Selonl'association UCS (Union of Concerned Scientists), 2.063 satellites opĂ©rationnels Ă©taient en orbite autour de la Terre au 1er avril 2019. Cette prolifĂ©ration est liĂ©e Ă deux phĂ©nomĂšnes : d'une part, de plus en plus de pays s'intĂ©ressent Ă l'espace.
LâĂ©volution des modes de reprĂ©sentations du monde depuis lâAntiquitĂ© est rĂ©vĂ©latrice de la façon dont les Hommes ont perçu, compris et se sont appropriĂ©s leur territoire. Si les progrĂšs scientifiques et techniques au fil des ans ont permis Ă chaque fois une plus grande prĂ©cision des relevĂ©s, la rĂ©alisation des cartes a obĂ©i Ă des logiques et des procĂ©dĂ©s sans cesse renouvelĂ©s. 1. La naissance de la cartographie a. Dessiner le monde connu Les Hommes ont toujours cherchĂ© Ă reprĂ©senter lâespace qui les entourait. Les premiĂšres cartes supposĂ©es, comme le cadastre de Belinda datant du IIe millĂ©naire avant retrouvĂ© sur les parois dâune grotte en Italie, sont mĂȘme antĂ©rieures Ă lâapparition de lâĂ©criture. Bien que rudimentaires, ces relevĂ©s sont les premiĂšres traces du souci de lâhomme de sâapproprier son espace naturel, centrĂ© autour de son lieu de vie. La diversitĂ© des supports est grande fragments dâargile, papyrus, parois⊠b. La cosmographie grecque Câest avec la civilisation grecque que sâĂ©bauche la cosmographie, une reprĂ©sentation plus globale de la terre, dĂ©jĂ imaginĂ©e dans sa rotonditĂ© par ThalĂšs de Millet vers 650 avant puis confirmĂ©e par Aristote au 4e siĂšcle avant Les cartes qui voient le jour, dessinĂ©es par Anaximandre puis HĂ©catĂ©e vers 550 avant sont centrĂ©es sur la MĂ©diterranĂ©e dont les contours, connus par voyages et rĂ©cits divers, se prĂ©cisent dĂ©jĂ . Noms de continents, fleuves et mers sont prĂ©cisĂ©s, preuve dâune rĂ©elle appropriation de lâespace connu lâĆkoumĂšne. La mappemonde de HĂ©catĂ©e, de Milet ; gravure du 19e siĂšcle c. Une gĂ©ographie utilitariste Cette appropriation trouve un nouvel essor sous la civilisation romaine. AprĂšs la destruction de Carthage et lâhĂ©gĂ©monie romaine sur les pourtours de la MĂ©diterranĂ©e, des topographes romains accompagnent alors les lĂ©gions en campagne. Ils prennent des mesures et tracent des guides allant de lâEspagne aux Ăźles britanniques, et de la Gaule au Danube. Les villes, distinguĂ©es selon leur importance, ainsi que les diffĂ©rentes voies romaines, y sont Ă©galement reproduites de maniĂšre schĂ©matique, de mĂȘme que lâhydrographie et les contours du relief, ainsi quâon le dĂ©couvre sur la table de Peutinger, une copie du 13e siĂšcle dâune carte romaine de lâĂ©poque de ThĂ©odose 4e siĂšcle aprĂšs Cette tradition utilitariste rompt avec la prĂ©tention universaliste des savants grecs, comme PtolĂ©mĂ©e qui, au 2e siĂšcle, admet mĂȘme lâhypothĂšse de lâexistence dâun nouveau monde au-delĂ de lâAtlantique. 2. La pĂ©riode mĂ©diĂ©vale a. Comprendre un monde créé par Dieu Au Moyen Ăąge, les dogmes religieux lâemportent dĂ©sormais sur les acquis de la science grecque lâobjectif premier est alors de figurer la crĂ©ation du monde par Dieu. Cette vision thĂ©ologique de la Terre se fait au dĂ©triment des terres inconnues, en monde clos et fini. La thĂšse gĂ©ocentrique la Terre, crĂ©ation de Dieu, est au centre de lâUnivers ne souffre aucun dĂ©bat et la reconnaissance exclusive des trois continents bibliques sâimpose lâAsie des hommes libres ou des prĂȘtres, lâAfrique des esclaves ou des travailleurs, lâEurope des guerriers. JĂ©rusalem est quant Ă elle toujours situĂ©e au centre des cartes qui servent au prosĂ©lytisme des populations ignorantes. Un des cas les plus exemplaires est la mappemonde dâEbstorf au 13e siĂšcle, sorte dâencyclopĂ©die du monde mĂ©diĂ©val des connaissances et croyances de lâĂ©poque. Aux extrĂ©mitĂ©s figurent crĂ©atures et monstres effrayants, au sommet un Christ embrasse la totalitĂ© de la carte et on retrouve la forme alors traditionnelle de la reprĂ©sentation du TO » les trois parties des terres habitĂ©es prennent la forme dâun T dans le O de lâanneau ocĂ©anographique. Cette reprĂ©sentation, classique pour l'Ă©poque, se retrouve sur de nombreuses autres cartes comme celle ci-dessous, tirĂ©e d'un psautier anglais du 13e siĂšcle. Carte du monde circulaire reprĂ©sentant l'Asie, l'Afrique et l'Europe ; miniature tirĂ©e d'un psautier anglais, 1262 Sur la carte ci-dessus, la ville de JĂ©rusalem se trouve au centre de la miniature. L'axe Est-Ouest est vertical, l'Est se trouvant en haut. On y voit le Paradis, Adam, Ăve et les quatre fleuves. Le Christ bĂ©nit le monde. b. La gĂ©ographie arabe Hors de lâOccident chrĂ©tien, les autres civilisations, dont la civilisation arabe, ont dĂ©veloppĂ© des reprĂ©sentations propres, elles aussi reprĂ©sentatives de leur conception du monde. Le travail cartographique se poursuit donc. Les cartographes de lâIslam mĂ©diĂ©val associent des prĂ©occupations religieuses et politiques en perpĂ©tuant lâhĂ©ritage grec. Fruits des connaissances des voyageurs, des commerçants et des savants, les cartes arabes, centrĂ©es elles aussi sur les lieux saints, nâĂ©chappent cependant pas Ă des reprĂ©sentations symboliques, notamment sous forme dâoiseaux. La gĂ©ographie arabe est Ă son apogĂ©e au 11e siĂšcle mais seule celle dâAl-IdrĂźsi pĂ©nĂštre en Occident, notamment par le biais du royaume de Sicile. 3. Les temps modernes a. Les Grandes DĂ©couvertes Câest le contexte de lâessor du commerce maritime italien Ă partir du 14e siĂšcle et surtout des Grandes DĂ©couvertes au 15e siĂšcle qui donna une nouvelle impulsion dans les modes de reprĂ©sentations cartographiques avec lâapparition des cartes-portulans. Ce terme dĂ©signe les cartes nautiques, sur parchemin, enrichies de lâindication des Ăźles et abris pour reconnaĂźtre les rivages. Des cartes marines font ensuite leur apparition, notamment grĂące Ă lâusage de plus en plus rĂ©pandu de la boussole. DĂ©sormais ces cartes indiquent des lignes servant non Ă mesurer les distances mais Ă indiquer aux marins les angles de route pour se diriger. Le nord magnĂ©tique se retrouve ainsi en haut des cartes et lâinfluence arabe transparaĂźt dans la numĂ©rotation, de plus en plus frĂ©quente. Les grands voyages sur les ocĂ©ans Atlantique et Indien des navigateurs espagnols et portugais, Ă la fin du 15e siĂšcle et au dĂ©but du 16e siĂšcle, Ă©largissent considĂ©rablement les connaissances gĂ©ographiques de la Terre lâAmĂ©rique apparaĂźt pour la premiĂšre fois sur une carte, celle de Martin WaldseemĂŒller Ă Saint-DiĂ©-des-Vosges en 1507. PremiĂšre carte signalant le continent amĂ©ricain sous le terme AmĂ©rica » ; un petit portrait d'AmĂ©rigo Vespucci apparaĂźt en haut. b. Les progrĂšs techniques Sans cesse remises Ă jour, les cartes sont enrichies aprĂšs le retour de chaque nouvelle expĂ©dition, et les explorations Ă venir sont stimulĂ©es. Les villes europĂ©ennes se dotent mĂȘme de centres importants de production cartographique lâĂźle de Majorque domine pour la production de portulans, tandis que les villes flamandes et allemandes voient travailler dâĂ©minents gĂ©ographes comme Mercator ou Hondius. LâĂ©laboration de techniques permettant la localisation plus fine des positions, notamment la triangulation et le calcul de la latitude / longitude avec lâastrolabe ou le sextant, rendent les cartes plus prĂ©cises, de mĂȘme que la mise au point de projections qui permettent de reprĂ©senter une sphĂšre sur un plan. L'une des premiĂšres projection fut Ă©tablie par le gĂ©ographe flamand GĂ©rard Mercator projection de Mercator, avec la reprĂ©sentation du mĂ©ridien des Açores et les deux cercles mĂ©ridien de Greenwich, dans la banlieue de Londres, supplante le mĂ©ridien de Paris des frĂšres Cassini et sâimpose au monde en 1884. 4. Les reprĂ©sentations contemporaines a. LâĂąge dâor de la cartographie Ă partir du 16e siĂšcle, les lunettes astronomiques dĂ©veloppĂ©es par GalilĂ©e au 17e siĂšcle dĂ©terminent avec prĂ©cision latitudes et longitudes. Lentille objective et lunette astronomique de GalilĂ©e La place des mathĂ©matiques et de lâastronomie se renforce. Dâautres types de projections voient le jour. Des dĂ©partements de gĂ©ographie sont créés au 17e siĂšcle et, grĂące au dĂ©veloppement de lâimprimerie, proposent des reproductions rapides et fidĂšles. Câest aux Pays-Bas que lâon retrouve les plus grands cartographes dâEurope, notamment grĂące Ă lâaction de la compagnie des Indes qui crĂ©e son propre dĂ©partement cartographique en 1602. On assiste alors Ă la multiplication des atlas, cartes murales et globes qui sont commandĂ©s par des mĂ©cĂšnes ou des reprĂ©sentants du pouvoir. b. Le renouveau de la cartographie Les besoins militaires des Ătats font se dĂ©velopper la cartographie terrestre et lâintĂ©rĂȘt des dirigeants pour la topographie des parties les plus vulnĂ©rables du royaume. Ă cette fin, Colbert, au 17e siĂšcle, mit en place un corps des ingĂ©nieurs-gĂ©ographes. Une acadĂ©mie des sciences voit aussi le jour Ă Paris, qui mettra au point les mĂ©thodes permettant dâatteindre lâexactitude recherchĂ©e. Sous la RĂ©volution puis lâEmpire de NapolĂ©on, la crĂ©ation des rĂ©gions et le besoin de cartes dâĂ©tat-major ou de cadastre provoquent la rĂ©alisation de nombreuses nouvelles cartes aux Ă©chelles et densitĂ©s dâinformations variĂ©es, provoquant Ă©galement dâimportants problĂšmes de mise Ă jour. c. La vulgarisation du savoir gĂ©ographique Au 19e siĂšcle, avec lâĂ©cole primaire obligatoire 1882, le savoir gĂ©ographique se vulgarise davantage, notamment grĂące aux cartes murales rĂ©alisĂ©es par Paul Vidal de La Blache et diffusĂ©es dans les Ă©tablissements, servant de supports aux enseignements. La rĂ©volution industrielle, les avances scientifiques et techniques ont ensuite chassĂ© toute approximation. Lâutilisation, plus rĂ©cente, de satellites gravitant autour du globe ainsi que la numĂ©risation des donnĂ©es, traitĂ©es par informatique, permettent une rĂ©alisation continue et diffĂ©renciĂ©e de documents prĂ©cis. Ultime revirement, lâutilisation quotidienne des systĂšmes GPS prive dĂ©sormais les cartes de leur fonction premiĂšre qui est de se repĂ©rer dans lâespace. Elles deviennent aujourdâhui thĂ©matiques et servent dâoutil dâanalyse ou de synthĂšse. L'essentiel Que ce soit dans leur mode de reprĂ©sentation ou leur utilisation, les cartes reflĂštent la façon dont les Hommes se sont progressivement appropriĂ©s leur territoire, dâabord restreint au lieu de vie, puis au monde connu, puis Ă toute la Terre. GrĂące aux progrĂšs de la science et des techniques, la recherche de lâexactitude a prĂ©valu. Elle permet aujourdâhui de choisir son mode de reprĂ©sentation et dâutiliser la carte comme instrument de travail et non plus comme fin en soit. Vous avez dĂ©jĂ mis une note Ă ce cours. DĂ©couvrez les autres cours offerts par Maxicours ! DĂ©couvrez Maxicours Comment as-tu trouvĂ© ce cours ? Ăvalue ce cours !
Sciencede la mĂ©tĂ©o; DĂ©couvertes; SpĂ©cialistes et amateurs. ŰŁŰ¶Ù ŰźŰšŰ±Ű§Ù ; SystĂšme de Badr; Stations mĂ©tĂ©orologique; l'Ă©lĂ©vation /la hauteur d'Area; Observatoire des sĂ©isme; ۧÙÙ ÙŰȘŰŻÙۧŰȘ; Satellites; Connexion; Satellites ; Page d'accueil ; MĂ©tĂ©o . PrĂ©visions Ă 14 jours; Heure par heure; MĂ©tĂ©o Nouvelles . MĂ©tĂ©o Nouvelles ۧÙŰčۧÙÙ ; ActualitĂ©s mĂ©tĂ©orologiques Abonnez-vous au podcast Choses Ă Savoir Sciences » pour ne rater aucun nouvel Ă©pisode Sâabonner Sâabonner Sâabonner Sâabonner Sâabonner Sâabonner . La Terre est environnĂ©e dâobjets cĂ©lestes de toutes sortes. Certains ne sont pas dâorigine humaine, tandis que dâautres, toujours plus nombreux, sont mis en orbite, autour de notre planĂšte, par des fusĂ©es lancĂ©es de la Terre. La Lune et les astĂ©roĂŻdes La Lune est le seul satellite naturel permanent attachĂ© Ă lâorbite terrestre. Mais dâautres satellites, qui ne doivent rien Ă lâintervention humaine, tournent, durant un certain temps, autour de notre planĂšte. Ces satellites, que les astronomes appellent des mini-lunes, sont en rĂ©alitĂ© des astĂ©roĂŻdes. Dans leur course autour du Soleil, ils sont souvent attirĂ©s par la gravitĂ© terrestre. En effet, ces satellites temporaires sont trĂšs nombreux Ă circuler dans les parages de la Terre. Durant une pĂ©riode de cinq ans, des scientifiques en ont observĂ© plusieurs millions. Sur ce nombre, prĂšs de ont cĂ©dĂ© Ă lâattraction terrestre. Mais lâorbite de ces mini-lunes est trop instable pour leur permettre de tourner longtemps autour de la Terre. Moins dâun an aprĂšs leur mise en orbite, la plupart se dĂ©gagent de lâattraction terrestre et reprennent leur mouvement autour du Soleil. Seule une infime minoritĂ© de ces satellites Ă©phĂ©mĂšres finit par sâĂ©craser sur Terre. La profusion des satellites artificiels Ces mini-lunes ne sont pas les seules Ă tourner autour de notre planĂšte. Lâhomme fabrique et envoie en orbite, autour de la Terre, des satellites toujours plus nombreux. Plus de 2000, en Ă©tat de marche, croisent aujourdâhui dans lâespace. Les lancements se multiplient, et mettent en orbite des satellites dâautant plus nombreux que la plupart des fusĂ©es en placent dĂ©sormais plusieurs. Certains de ces satellites, dont le plus ancien date de 1974, pĂšsent plus de cinq tonnes tandis que dâautres ne tiennent pas plus de place quâune boĂźte Ă chaussures. Si les Ătats-Unis, la Chine et la Russie sont les plus gros lanceurs de satellites, la plupart des pays manifestent pour eux un intĂ©rĂȘt croissant. Ils sont en effet trĂšs utiles Ă lâamĂ©lioration des communications, quâil sâagisse de la tĂ©lĂ©phonie, dâInternet ou de la navigation par GPS. Ils sont Ă©galement utilisĂ©s pour lâobservation de la Terre ou encore Ă des fins scientifiques ou militaires.